Sauf qu'il a bien fallu se mettre d'accord pour communiquer entre temps, et puis a cette epoque, les gens qui pretendaient contribuer a la science avaient aussi, bizarement, la capacite d'apprendre un langage aussi simple que l'anglais (scientifique. Je ne parle pas de Shakespeare). Alors peut-etre pourrait-on tous se mettre au chinois ou au russe, eux aussi ont une litterature tres riche.
Je ne suis pas d'accord avec cette remarque sur l'anglais et le CNRS.
J'aimerais bien savoir comment travailler en français avec mes petits copains anglais, italiens, allemands etc que je rencontre la semaine prochaine à Frankfort. Il faut une langue commune. Je regrette que ce soit l'anglais car je déteste la sonorité de cette langue. Je préfère l'italien.
Ce n'est pas une soumission à qui que ce soit. Je ne suis pas obligé d'adopter, par exemple, la culture américaine si elle me déplaît.
JM
Personne n'a demande d'adopter le mode de vie et la culture des americains. Proposer aux russes (qui ne sont pas parmi les moins bons physiciens) de se mettre a l'italien me semble illusoire. Moi aussi je prefere l'italien. De fait, la production scientifique en langue anglaise s'est imposee, et du point de vue de l'argent mis en jeu aux US c'est peut etre preferable. Nous mettons tout l'argent dans le LHC, et les autres projets deperissent. Je ne glorifie pas le systeme americain, mais il est de certains points de vue plus efficace que le notre.
Cale dit, rien de pire qu'un accent allemand pour comprendre l'anglais. Si, peut etre un accent russe
Oupps , je crains de m'être mal exprimé.
Ma réponse s'adressait à la remarque d'Agel et était dans le sens de votre dernier post.
En me relisant, je crains que ma réponse ait fait penser que je n'étais pas de votre avis.
Pour moi l'anglais est indispensable pour travailler et n'a rien à voir avec une soumission à qui que ce soit. Je travaille également avec des russes. En anglais.
Et tant pis si je n'aime pas l'anglais.
Pardon pour la confusion
JM
C'est peut etre de ma faute aussi...
Comme quoi les gens qui travaillent dans le milieu on conscience qu'on ne peut pas faire autrement, malgre leurs preferences culturelles.
