Bonjour à tous...
voici une petite expérience de pensée, qui, semble-t-il nous dirige vers des observations étonnantes :
Considérons un référentiel R, Galiléen, au repos.
Prenons un corps en mouvement (un fusée par exemple), dans ce repère, et associons lui un repère R’. Nous considérons que le mouvement de cette fusée est rectiligne uniforme dans R.
Son déplacement s’effectue à la vitesse v, proche de c.
Selon la relativité restreinte, nous observons alors une contraction des longueurs dans le sens de la trajectoire, et une dilatation du temps.
Ce dernier phénomène peut se traduire par l’expérience suivante : prenons deux montres, synchronisées au repos, dont une reste dans R et l’autre est embarquée dans la fusée (dans R’ donc). A l’issue du voyage de la fusée, la montre embarquée dans R’ retarde par rapport à celle restée dans R.
La dilatation du temps est mesurable quelque soit la montre utilisée.
Refaisons l’expérience avec la « montre » suivante : mesurons le temps mis par un photon pour parcourir une distance X entre un émetteur et un récepteur. Un tel dispositif reste dans R, l’autre est installé dans R’ de la manière suivante : le parcours du photon est perpendiculaire au mouvement de la fusée. Dans ces conditions, on n'observe pas de contraction de la longueur entre l'émetteur et le récepteur : X reste inchangé dans R’ par rapport à sa mesure dans R. Il s’ensuit que, la vitesse de la lumière restant constante (identique dans R et dans R’, si on suppose deux milieux de propagation identiques -air, par exemple-), la durée mesurée pour le parcours du photon dans R’ est donc la même que celle mesurée dans R.
Ainsi, dans ces conditions, on ne mesure pas de dilatation du temps.
Que devons nous conclure de cette expérience :
- elle est mal formulée, il y a un point non pris en compte qui efface ce paradoxe apparent
- le temps est anisotrope : sa mesure diffère selon le sens du mouvement ; nous devons associer à chaque direction de l'espace un temps spécifique... l'univers aurait 6 dimensions (3 spatiales, 3 temporelles, mais pas indépendantes), le temps mesuré étant le module du temps "vectoriel" (inchangé dans deux directions de l'espace pour un mouvement rectiligne uniforme, et dilaté dans la troisième dimension)
- les transformations de Lorentz sont incomplètes : les contractions des longueurs sont isotropes, ce qui implique une mesure du temps isotrope…
- autre explication...
qu'en pensez-vous ?
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