Je crois finalement voir ce que vous voulez dire...
On pourrait postuler que l'energie au repos de tout objet physique, c'est à dire l'energie d'un corps d'épreuve que l'on mesure dans un référentiel dans lequel la vitesse de ce corps est nulle, vaut zéro.
Il faut noter, qu'a priori, il n'y a strictement aucune raison pour affirmer une telle chose même si l'energie au repos possède un caractère un peu flou au premier abord (est ce que c'est de l'energie cinetique, de l'enrgie potentielle ou autre chose ?).
Ce que dit la RR c'est que tout corps d'épreuve pourvu d'une masse m0 mesurable dans un référentiel dans lequel il n'est pas en mouvement se voit doté d'une energie intrinsèque dont la valeur est m0c² (à une constante près qui serait la même pour toutes les particules).
Cette energie intrinsèque correspond en fait à l'energie interne du corps considéré et contient notamment, pour tout corps qui n'est pas une particule élémentaire, l'energie de cohésion de ses differents constituants que l'on peut évaluer plus ou moins approximativement via des calculs de mécanique quantique (l'energie de cohésion n'est alors rien d'autre qu'un "mélange" d'energie cinétique et d'enrgie potentielle).
Reste que fondamentalement, cette notion d'energie au repos d'une particule comprise comme étant due à la masse (gravitationnelle ou au repos c'est la même chose) de cette particule est toujours vérifiée (à ma connaissance) et n'a pas d'interpretation en termes d'energie de cohesion etc.. pour les particules élémentaires (à moins qu'il faille aller voir du coté du Higgs et cie mais je ne m'y connais pas assez), elle est donc à ce jour, complètement incontournable.
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