ce n'est pas plutôt : (x0,y0,z0) étant un triplet qui reste constant pour tout t. car la RR fait un lien entre l'espace et le temps en créant l'espace-temps. L'espace et le temps deviennent une facette de cet espace-temps.
Patrick
Stérile comme débat, effectivement c'est tautologique mais cela veut simplement dire qu'un système massique a en l'absence d'interaction avec tout autre système une réserve d'énergie sur laquelle il peut compter: c'est l'énergie au repos qui vaut mc2. Après pour les questions de référentiels galiléens ou non, il faut commencer à voir ça avec la MC qui montre qu'ils sont définis par l'ensemble de la masse dans l'univers (voir le pendule de Foucault, http://www.sciences.ch/htmlfr/mecani...lassique02.php ou encore le principe de Mach http://www.sciences.ch/htmlfr/cosmol...vistegen01.php)on ne peut l'attacher à aucune particule vu que celles-ci ont la mauvaise idée de n'être ni a une position ni a un vitesse précise.
Ce concept de repos/mouvement n'a donc plus de sens physique dans l'infiniment petit ?
Mais être au repos par rapport à nous même n'est-ce pas une tautologie ?
Car même si on est dans un mouvement accéléré on peut toujours dire que nous somme au repos par rapport à nous même. Il a pourtant une différence fondamentale entre un mouvement rectiligne uniforme (on ne peut détecter le mouvement) et un mouvement rectiligne uniformément accéléré (on détecte le mouvement)
Patrick
La curiosité est un très beau défaut.
Cette remarque n'apporte rien dans la discussion. Elle est gratuite
C'est quoi une énergie au repos ?
On peut essayer d'arriver à comprendre la notion de repos/mouvement pour des corps matériel mais pour de l'énergie cela risque a être plus difficile.
Patrick
Sauf que le débat est effectivement stérile quand on analyse les arguments de certains qui ne savent même pas mettre en "mots" ce qui les choquent tant.
Tu prends une fusée avec un réacteur nucléaire. Tu l'envoies à des milliards de milliards de kilomètres de toutes interaction avec d'autres systèmes. La fusée possèdera une autonomie propre en énergie convertible par le réacteur qui correspond à la formule d'Einstein. La fusée n'interagissant avec rien d'autre qu'elle même, de même qu'elle est immobile par rapport à elle-même, on a bien l'évidence que la fusée possède une énergie au repos. De plus les explications ou liens que l'on donne ne sont pas simplement mis là pour faire joli, ils peuvent aussi servir à argumenter et expliquer certaines notions pour faire avancer la compréhension en allant un peu plus loin que la énième répétition du "c'est quoi le repos?" qui montre que certains parlent dans le vide pour d'autres.C'est quoi une énergie au repos ?
On peut essayer d'arriver à comprendre la notion de repos/mouvement pour des corps matériel mais pour de l'énergie cela risque a être plus difficile.
Patrick
Dernière modification par b@z66 ; 10/02/2008 à 21h33.
La curiosité est un très beau défaut.
Je ne savais pas que « énergie » pouvez s’identifie pas à « repos/mouvement » ?
Je croyais que l’énergie était une propriété de la matière, c’est pourquoi que lorsque l'on parle « repos/mouvement » on fait référence à la matière et non à l'énergie.
Patrick
Où comment montrer que l'on ne se donne même pas la peine de comprendre des choses simples. Imagines toi (immobile par rapport à toi-même) te prendre un mur à 10 ou 100 km/h. Penses tu vraiment que l'énergie en action lors de la collision n'a rien à voir avec le mouvement relatif entre le mur et toi?
J'ai une grande nouvelle à t'apprendre, l'énergie est relative comme le mouvement entre l'expérience et l'observateur.Je croyais que l’énergie était une propriété de la matière, c’est pourquoi que lorsque l'on parle « repos/mouvement » on fait référence à la matière et non à l'énergie.
Patrick
La curiosité est un très beau défaut.
De plus il faut bien distinguer l'énergie cinétique au sens classique par rapport à un autre référentiel qui est toujours positive ou nulle (référentiel propre) de l'énergie cinétique en RR qui ne peut être nulle par définition (puisque possédant une énergie propre par rapport à elle-même, à sa masse, une autonomie) et qui constitue donc un "minimum" de toutes les énergies relatives possibles par rapport à n'importe quel référentiels.
Dernière modification par b@z66 ; 10/02/2008 à 22h03.
La curiosité est un très beau défaut.
Ce n'est pas plutôt du au fait que j'ai une masse (relatif à la matière) non nulle ?
Le photon n'a pas de masse c'est un invariant. Le photon a pourtant une énergie non nulle. Il faut la aussi une masse m0 non nulle.
Et je n'ai nullement besoin d'arrogance pour faire mes remarques
Patrick
Faire de la physique avec les mains, c'est bien, mais on ne peut s'y risquer que quand on sait la faire avec les math...Ce n'est pas plutôt du au fait que j'ai une masse (relatif à la matière) non nulle ?
Le photon n'a pas de masse c'est un invariant. Le photon a pourtant une énergie non nulle. Il faut la aussi une masse m0 non nulle.
Et je n'ai nullement besoin d'arrogance pour faire mes remarques
Patrick
Le photon a une masse nulle, et il a une énergie. Mais cela n'est pas de la RR, c'est de la MQ.
Et c'est la masse qui est un invariant, pas le photon. Et invariant signifie que la masse ne change pas après un changement de référentiel.
C'est bien de parler de relativité etc etc, mais encore faudrait il que vous connaissiez le sujet...ce n'est pas plutôt : (x0,y0,z0) étant un triplet qui reste constant pour tout t. car la RR fait un lien entre l'espace et le temps en créant l'espace-temps. L'espace et le temps deviennent une facette de cet espace-temps.
Le temps et l'espace sont reliés par changement de référentiel. La définition de m@ch3 me parait plus que bonne, et on peut très bien choisir une variable t, identifiable par exemple a mon temps propre, pour décrire un mouvement. Mais si jamais un autre observateur étudie le même mouvement, il devra faire une transformation de lorentz (qui mélangera temps et espace) pour pouvoir décrire le mouvement observé dans son référentiel a partir de mes données.
En bref, faudrait deja que vous compreniez la mecanique classique (ou au moins ce qu'est un référentiel) avant d'entrée dans les subtilités...
non, la attention, tu fais une confusion, en relativité restreinte l'énergie cinétique s'exprime :De plus il faut bien distinguer l'énergie cinétique au sens classique par rapport à un autre référentiel qui est toujours positive ou nulle (référentiel propre) de l'énergie cinétique en RR qui ne peut être nulle par définition (puisque possédant une énergie propre par rapport à elle-même, à sa masse, une autonomie) et qui constitue donc un "minimum" de toutes les énergies relatives possibles par rapport à n'importe quel référentiels.
de façon à avoir l'energie totale :
ça se démontre d'ailleurs assez aisément en intégrant une force (dans son expression relativiste) par rapport à un déplacement dx d'un état initial à vitesse nulle jusqu'à un état final à vitesse v (l'energie cinétique est définie de la même façon en mécanique classique, sauf qu'on prend l'expression classique de la force F=ma). On constate que l'énergie totale à la vitesse v est et que l'energie totale à vitesse nulle est (donc l'énergie au repos), la différence étant l'énergie cinétique, c'est à dire l'énergie acquise grace au travail de la force exercée.
m@ch3
Never feed the troll after midnight!
Je ne savais pas que le photon avait une masse ? Le fait que la vitesse du photon est constante et invariante par changement de référentiel cela n'a donc pas de signification.
Je sais, je sais, je sais. Mais c'est toujours le même argument arrogant. Il faudrait penser à vous renouveler.
Patrick
Effectivement, mon explication était mal formulée mais je voulais simplement mettre en relief qu'il existait un minimum non nul de l'énergie indépendant du référentiel choisi pour un système massique et s'identifiant à l'énergie totale apparaissant dans le référentiel propre du système (là où l'énergie cinétique classique est nulle).non, la attention, tu fais une confusion, en relativité restreinte l'énergie cinétique s'exprime :
de façon à avoir l'energie totale :
ça se démontre d'ailleurs assez aisément en intégrant une force (dans son expression relativiste) par rapport à un déplacement dx d'un état initial à vitesse nulle jusqu'à un état final à vitesse v (l'energie cinétique est définie de la même façon en mécanique classique, sauf qu'on prend l'expression classique de la force F=ma). On constate que l'énergie totale à la vitesse v est et que l'energie totale à vitesse nulle est (donc l'énergie au repos), la différence étant l'énergie cinétique, c'est à dire l'énergie acquise grace au travail de la force exercée.
m@ch3
La curiosité est un très beau défaut.
Aie aie, ca cause trop ce soir je n'ai pas le temps de tout voirLe photon n'a pas de masse c'est un invariant. Le photon a pourtant une énergie non nulle. Il faut la aussi une masse m0 non nulle.
alors pour le photon, pas de masse, mais ca ne veut pas dire pas d'énergie. En faisant le carré scalaire (suivant la métrique de minkowski, cela va sans dire) du quadrivecteur energie/impulsion, on obtient une relation intéressante :
L'energie totale est comme l'hypoténuse d'un triangle rectangle dont un coté serait l'energie de masse et l'autre l'impulsion fois c. Si il n'y a pas de masse, il reste l'impulsion p.
Pour un photon,
m@ch3
Never feed the troll after midnight!
pour compléter, l'impulsion s'écrit pour une particule de masse non nulle. Cette expression est problématique pour le photon, car m=0 et est infini.
m@ch3
Never feed the troll after midnight!
Effectivement, le photon est considéré avec une masse nulle mais il a aussi une vitesse égale à c, ce qui nécessite d'apporter une quantité d'énergie infini dans le cas d'un système de masse non nul. Dans le cas du photon, l'énergie s'obtient en étudiant la limite du produit de deux termes dont l'un est considéré comme nul et l'autre comme infini: ce qui donne une énergie totale non nulle et finie. On ne peut pas considéré d'énergie propre à la masse du photon car le postulat qui impose l'invariance de la vitesse dans le vide de la lumière quelque soit le référentiel choisi interdit le choix de la considérer avec une vitesse différente (dont celle nulle). Bien sûr, on peut tenter de le faire mathématiquement par une étude aux limites mais cela conduit à des aberrations du genre contraction infini de l'univers autour du photon et même dilatation infini du temps.
PS: grillé par mach3 pour l'explication du lien entre la masse du photon et son énergie.
Dernière modification par b@z66 ; 10/02/2008 à 23h21.
La curiosité est un très beau défaut.
Oui je suis entièrement d'accord. Je n'ai rien dit il me semble qui aille contre le fait que le photon n'a pas de masse mais a une énergie.Aie aie, ca cause trop ce soir je n'ai pas le temps de tout voir
alors pour le photon, pas de masse, mais ca ne veut pas dire pas d'énergie. En faisant le carré scalaire (suivant la métrique de minkowski, cela va sans dire) du quadrivecteur energie/impulsion, on obtient une relation intéressante :
L'energie totale est comme l'hypoténuse d'un triangle rectangle dont un coté serait l'energie de masse et l'autre l'impulsion fois c. Si il n'y a pas de masse, il reste l'impulsion p.
Pour un photon,
m@ch3
La vitesse du photon (dans le vide) est constante et invariante par changement de référentiel. Donc son impulsion est aussi invariante par changement de référentiel. C'est tous ce que j'ai voulu dire.
Patrick
alors en fait nanLa vitesse du photon (dans le vide) est constante et invariante par changement de référentiel. Donc son impulsion est aussi invariante par changement de référentiel. C'est tous ce que j'ai voulu dire.
la vitesse du photon est c quelque soit le milieu, que ce soit dans le vide ou dans la mélasse , mais la vitesse du photon n'est pas celle de l'onde électromagnétique, à cause des interactions entre les photons et la matière du milieu traversé par la lumière.
et l'impulsion du photon n'est pas invariante
elle dépend de la fréquence et cette fréquence va dépendre du référentiel.
m@ch3
Never feed the troll after midnight!
Le photon peut entrer en collision avec un atome est être absorbé. L'atome passe d'un état g à un état e en gagnant l'impulsion hv/c. Après un certain temps l'atome va émettre spontanément un photon avec des probabilités égales dans 2 directions opposées.
On ne parle donc pas de la vitesse du même photon ?
Autant pour moi alors.
La lumière en tant que particule (photon) a donc aussi son énergie qui dépend du référentiel ? E = hv et p = hv/c car son énergie dépend de la fréquence.
La lumière en tant que onde électromagnétique a aussi son énergie qui dépend du référentiel ?
Patrick
Bonsoir,
Vous rendez-vous compte de votre prétention sans borne ici, en parlant d'argumentation "officielle" ? Vous avez un niveau de compétence qui frôle le néant absolu et des intervenants ont tenté ici de vous expliquer pourquoi, mais manifestement vous vous croyez plus fort que tout le monde.Il n'est pas question pour moi de passer mon chemin.
Vous rendez-vous compte de l'image désastreuse et imbue de suffisance que vous donnez de la recherche à ceux qui la financent en refusant d'entendre toute voix différente ?
Vous rendez-vous compte du mal que vous faites à la physique en assénant en permanence à ceux qui l'approchent d'une manière différente de la vôtre qu'il n'y a pas de problème, et qu'ils doivent accepter l'argumentation officielle juste en raison de leur incapacité à voir les habits du monarque alors que votre roi est nu ?
La science ce n'est pas "moi contre le reste du monde", c'est des expériences, des prises de données, des théories pour expliquer ces expériences et formuler des prédictions, qui à leur tour vont engendrer de nouvelles expériences etc...
Il est fumeux de votre part de geuler contre les gens alors que vous êtes incapable de comprendre que la compréhension du monde n'est pas simple et qu'elle demande un effort intellectuel que vous ne semblez pas accepter. Et votre couplet sur "l'élite auto-triée", on s'en passe parce que c'est insultant et n'a rien à faire ici.Je continue à affirmer que la compréhension du monde n'est pas réservée à une élite auto-triée sur le volet. Il est fumeux de crier du haut de sa chaire : " Tu n'as pas compris le référentiel ! " quand on est incapable pour sa part personnelle de s'interroger sur l'idée que le référentiel par rapport à soi-même ne correspond à aucune réalité matérielle dans l'univers.
Vous êtes incapable d'en comprendre le sens, ce qui ne signifie pas qu'elle a aucune réalité physique ; pour votre gouverne sachez qu'il est plus que probable, vu la part du nucléaire en France dans la production d'électricité, que vous avez la possibilité d'écrire une telle ineptie sur ce forum grâce au sens physique de cette équation.qu'il ne s'agit ni plus ni moins que d'une astuce de physicien génial afin de pouvoir fonder une explication du monde à la mesure de son époque, mais qu'elle reste totalement dénuée de sens physique.
Ici la scolastique c'est vous.Merci Albert de nous tirer la langue. Malheureusement aujourd'hui beaucoup l'ont oublié, car vois-tu la plupart de tes disciples actuels se comportent de façon grégaire et ignorent le doute tels les théologiens qui renvoyèrent Galilée à leur scolastique de merde.
Alors on va faire simple : soit vous baissez d'un ton, soit vous virez de ce forum.
Un peu chaude cette discussion! C'est à cause du printemps précoce?
En plus on s'en fiche car la masse ne varie pas avec la vitesse (http://forums.futura-sciences.com/post321709-8.html).
Ceci dit on peut très bien lier un repère à la terre, l'origine du repère étant au centre de la terre, un axe Ox serait pris au niveau du méridien de Greenwitch (et de l’équateur) par exemple, un autre axe Oy toujours au niveau de l’équateur perpendiculaire à Ox, et puis Oz qui sort par le pôle nord.
Sans vouloir te contredire des repères situés sur l’équateur on peut en mettre un paquet : par exemple on peut en mettre un tous les kilomètres ; ils seront tous immobiles les uns par rapport aux autres.
On peut aussi en mettre un peu partout à la surface de la terre ; c’est ce que fait l’IGN ou Michelin quand ils dressent des cartes routières. Ces différents repères sont immobiles les uns par rapport aux autres ; ça c’est sûr ! (Heureusement ! Sinon c’est qu’il y a un tremblement de terre, mais là je ne sais pas comment ils font. Je pense qu'ils attendent la fin du tremblement de terre pour faire la carte).
Bonne journée quand même!
La terre semble continuer de tourner ce n'est donc pas si grave. Avec un peu de recul on arrive à relativiser.
J'avais une petite question complémentaire a poser : Au fait on est au repos par rapport à quoi ? Ce n'est que de l'humour
Je veux juste essayer de synthétiser ce que je crois avoir compris des explications données au cours de ces échanges passionnels.
Un corps de masse pesante m0, satisfait la relation proposée par Einstein : E2-p2c2=m02c4
Cette masse pesante est un invariant indépendant de tout référentiel. Elle est une mesure du contenu énergétique intrinsèque de la matière (E = m0c2). Nous n'avons donc pas besoin du concept repos/mouvement pour expliquer cette équivalence entre masse pesante et énergie interne car c'est un invariant.
Maintenant un référentiel est indispensable pour formaliser entre autre la cinématique. Ce référentiel n'a nul besoin d'avoir une réalité physique (associé à un objet réel). Ainsi, une particule au repos (p=0) dans un référentiel inertiel a une énergie – de repos – non nulle, proportionnelle à sa masse.
Patrick
Il y aurait trop de commentaire à faire sur toutes les erreurs dans ce message...
La terre semble continuer de tourner ce n'est donc pas si grave. Avec un peu de recul on arrive à relativiser.
J'avais une petite question complémentaire a poser : Au fait on est au repos par rapport à quoi ? Ce n'est que de l'humour
Je veux juste essayer de synthétiser ce que je crois avoir compris des explications données au cours de ces échanges passionnels.
Un corps de masse pesante m0, satisfait la relation proposée par Einstein : E2-p2c2=m02c4
Cette masse pesante est un invariant indépendant de tout référentiel. Elle est une mesure du contenu énergétique intrinsèque de la matière (E = m0c2). Nous n'avons donc pas besoin du concept repos/mouvement pour expliquer cette équivalence entre masse pesante et énergie interne car c'est un invariant.
Maintenant un référentiel est indispensable pour formaliser entre autre la cinématique. Ce référentiel n'a nul besoin d'avoir une réalité physique (associé à un objet réel). Ainsi, une particule au repos (p=0) dans un référentiel inertiel a une énergie – de repos – non nulle, proportionnelle à sa masse.
Patrick
Bon quelques remarques :
il ne faut pas confondre masse pesantes et masse inerte. La masse pesante n'intervient qu'en gravitation tandis que la masse inerte intervient en RR. Il se trouve que la masse inerte est égale à la masse grave, mais c'est une autre histoire (et on a bien assez de problème comme ça dans ce topic )
On peut facilement faire des calculs avec un référentiel arbitraire. Mais quand on veut faire des prédictions, il faut les faire dans un référentiel où on un observateur peut être. Cela n'est pas du tout trivial en RR (et encore moins en RG) quand le temps et les longueurs mesurés ne sont pas les mêmes dans tous les référentiels.
Bon, ensuite, pour cette histoire de repos, je comprends ou vous arrivez à trouver des problèmes... On définit un référentiel et ensuite, tout ce qui a une vitesse nulle dans ce référentiel est par définition au repos.
Si le référentiel est défini par moi, tout ce qui a une vitesse nulle par rapport à moi est au repos, par exemple mon écran, ma télé, ma maison, la france et même le japon...
Si le référentiel est le soleil, c'est sur qu'il y a beaucoup moins de chose qui sont au repos... Mais ça ne pose pas de problème.
Ce qui vous trouble peut-être, c'est qu'on ne définît pas toujours le référentiel qui "définit" le repos... Mais à vrai dire, quand on parle d'un écran d'ordi au repos, on se place implicitement dans le référentiel terrestre, et non pas lunaire...
Soit dit en passant, l'énergie "interne" comme vous l'appelez n'est pas un invariant, car en fait cela correspond à l'énergie au repos, qui dépend du référentiel.
Ce qui peut gêner dans la notion d'énergie qui apparait en RR, c'est l'association simultanée de deux types d'énergie:
- l'énergie qualifié de "cinétique" qui varie effectivement en changeant de référentiel inertiel (même si la variation diverge assez de la définition "classique pour les vitesses proches de c) et qui est prise par définition et par rapport aux objets potentiellement fixe dans ce référentiel de référence.
- à cette énergie s'additionne une énergie minimum qui correspond à l'énergie propre lié à la masse.
Quand l'énergie cinétique au sens classique(ou relativiste) est nulle (objet au repos dans le référentiel utilisé), l'énergie au sens de la RR se résume donc à l'énergie propre lié à la masse. La masse d'un objet reste la même quel que soit le référentiel utilisé donc c'est la raison pour laquelle, dans un référentiel quelconque, l'énergie considérée est la somme de l'énergie de masse au repos et de l'énergie cinétique lié au mouvement de l'objet dans le référentiel.
La curiosité est un très beau défaut.
Question pour les experts en relativité, la notion d'énergie de masse en RR correspond t-elle à la somme de toutes les énergies potentielles liées aux interactions (chimique, électromagnétique, force forte, faible...) dans un objet et qui se libèrent quand on "casse" la matière en particules plus fines ou correspond t-elle à quelque chose de supplémentaire, de plus subtil? Je me pose cette question car ce que je trouve étonnant ce serait la possibilité initiale de connaitre l'énergie totale liée à toutes les interactions possibles dans la matière sans même peut-être connaitre dès le départ la nature particulière de toutes ces interactions.
Dernière modification par b@z66 ; 12/02/2008 à 07h01.
La curiosité est un très beau défaut.
Salut b@z66,
Lorsque le corps étudié est composite, c'est effectivement cela, plus l'énergie de masse des particules élémentaires qui composent l'objet (mais souvent l'énergie de masse issue de la masse des particules élémentaires est négligeable, par exemple la masse du proton est essentiellement dûe à l'interaction forte, et non à la masse des quarks)La notion d'énergie de masse en RR correspond t-elle à la somme de toutes les énergies potentielles liées aux interactions (chimique, électromagnétique, force forte, faible...) dans un objet et qui se libèrent quand on "casse" la matière en particules plus fines
C'est une question d'échelle d'observationJe me pose cette question car ce que je trouve étonnant ce serait la possibilité initiale de connaitre l'énergie totale liée à toutes les interactions possibles dans la matière sans même peut-être connaitre dès le départ la nature particulière de toutes ces interactions.
Par contre "l'origine" de l'énergie de masse pour une particule élémentaire est différente : il faut faire appel au mécanisme de Higgs pour cela (mais là ce n'est pas de la relativité restreinte, c'est de la physique des particules élémentaires )
Ce qui peut gêner dans la notion d'énergie qui apparait en RR, c'est l'association simultanée de deux types d'énergie:
- l'énergie qualifié de "cinétique" qui varie effectivement en changeant de référentiel inertiel (même si la variation diverge assez de la définition "classique pour les vitesses proches de c) et qui est prise par définition et par rapport aux objets potentiellement fixe dans ce référentiel de référence.
- à cette énergie s'additionne une énergie minimum qui correspond à l'énergie propre lié à la masse.
l'énergie au sens de la RR se résume donc à l'énergie propre lié à la masse. La masse d'un objet reste la même quel que soit le référentiel utilisé donc c'est la raison pour laquelle, dans un référentiel quelconque, l'énergie considérée est la somme de l'énergie de masse au repos et de l'énergie cinétique lié au mouvement de l'objet dans le référentiel.
Cela est trés clair. C'est ce qui est formalisé par l'expression E2-p2c2=m2c4
Ou m est effectivement la masse inerte (et non la masse pesante ce qui est une erreur de ma part). Si le corps se déplace son inertie augmente (p devient différents de zéro) et non sa masse inerte m qui reste un invariant.
La difficulté serait plus sur la notion de réalité physique lié à un référentiel. D'après vos point de vue un référentiel ne peut pas être qu'une abstraction mathématique. J'ai eu d'autres échanges par ailleurs est le point de vue diverge. Extrait des réponses à la question "Un repère est-ce une entité qui n'a aucune réalité physique ? c'est une abstraction ? :
"Oui c'est une abstraction. le repère n'a pas de réalité physique.
Il existe des conditions imposées à la notion de repère, ce n'est pas
par ce qu'un repère n'a pas de réalité physique que l'on peut en faire
ce que l'on veut.
Un repère est une abstraction mathématique utilisée pour décrire la
réalité physique. Sans repère, pas moyen d'écrire la moindre équation.
Au niveau mathématique, la seule contrainte est que le repère
ne change pas la structure différentielle de ce qu'il décrit
(hypothèse de continuité et de dérivabilité).
Cela se traduit concrètement par des formules de transformation
à partir d'un repère dont ont sait qu'il est compatible.
Et ces formules indiquent qu'il n'est pas possible d'obtenir
un repère respectant les contraintes et dans lequel la
lumière serait immobile."
Le référentiel est loin d'être une entité arbitraire même s'il n'est qu'un être mathématique. Il doit répondre a des propriétés mathématiques.
En relativité restreinte, tous les référentiels en translation uniforme les uns par rapport aux autres sont équivalents. L'ensemble de ces référentiels
constitue donc une classe d'équivalence (au sens de la théorie des ensembles).
Par contre E = mc2 a une réalité physique. Les Japonais en on fait la triste experience.
Patrick
Ben moi je trouve que c'est assez bien résumé , exceptée peut être "l'erreur" de la confusion masse pesante/masse inerte qui n'est pas si grave que ça tout de même puisque c'est la même chose, jusqu'à preuve du contraire, en vertu du principe d'equivalence faible je crois.Je veux juste essayer de synthétiser ce que je crois avoir compris des explications données au cours de ces échanges passionnels.
Un corps de masse pesante m0, satisfait la relation proposée par Einstein : E2-p2c2=m02c4
Cette masse pesante est un invariant indépendant de tout référentiel. Elle est une mesure du contenu énergétique intrinsèque de la matière (E = m0c2). Nous n'avons donc pas besoin du concept repos/mouvement pour expliquer cette équivalence entre masse pesante et énergie interne car c'est un invariant.
Maintenant un référentiel est indispensable pour formaliser entre autre la cinématique. Ce référentiel n'a nul besoin d'avoir une réalité physique (associé à un objet réel). Ainsi, une particule au repos (p=0) dans un référentiel inertiel a une énergie – de repos – non nulle, proportionnelle à sa masse.
Patrick
Pour conclure voir la piece jointe
Patrick
Gwyddon, vous avez raison. Je suis une buse, je suis une buse, je suis une triple buse. Veuillez noter s’il vous plaît que je ne dis pas : « vous avez très certainement raison », formulation discutable, chargée de sous-entendus et susceptible de prêter à équivoque. Je dis juste : « vous avez raison ». Point.
Je suis une buse parce que contrairement à ce que l’on m’affirme, je persiste à penser que le monde reste accessible à tous, et notamment à ceux qui tentent véritablement de le comprendre, parce que j’estime que si les mathématiques constituent un formidable outil de travail, elles ne peuvent en aucune façon se substituer à la nécessaire réflexion sur la signification-même des concepts utilisés, explicitement ou non, parce que, preuve définitive de ma bêtise, je continue de croire que notre époque manque plutôt cruellement de chercheurs doués d’esprit critique que de docteurs dotés de sabir scientifique.
Je suis une buse parce que je m’obstine à refuser de confondre vues de l’esprit et réalités matérielles, que je suis incapable de saisir que la qualité des personnages ainsi que leur nombre qui prennent la peine de m’expliquer mes torts devraient largement suffire à me faire taire ou au minimum à me manifester plus discrètement. Non, vraiment, je ne suis pas urbain alors que tant d’efforts d’explication et d’éclaircissement me sont aimablement consentis, quelle ingratitude de ma part ! Reconnaissons malgré tout que le dialogue est parfois un peu rude, mais je reste persuadé que mes juges ont bon fond et que, quoi qu’il arrive, ils ne me brûleront pas.
Je suis une triple buse parce que parlant d’élite auto-triée sur le volet ou de dérive de la physique, je pratique l’insulte alors que je pensais stupidement que l’inacceptable résidait dans des phrases du genre : « le fait que la masse en soi est une nouvelle forme d’énergie a été testé avec succès en 1944 (C’était – soit dit en passant – en 1945) au Japon. Les Japonais, eux, ont bien compris que la masse, c’est de l’énergie. » En plus, je n’ai même pas la reconnaissance du ventre, car je me sers très probablement de l’électricité, et que cela implique donc que je cautionne, sans avoir la décence de l’admettre, votre interprétation de la relation de la masse à l’énergie.
Maintenant que je me rends compte de tout cela et de ma prétention, j’ai vraiment honte, et je vous remercie de m’avoir ouvert les yeux, d’avoir provoqué chez moi une telle prise de conscience.
Une petite réserve cependant, qui concerne le ton de quelques interventions, la vôtre par exemple.
Modération ? Êtes-vous sûr d’avoir écrit modération ?
Sur ce point-là Gwyddon, vous avez très certainement raison.
Eppur si muove ! Pourtant, elle tourne …
Et oui pourtant, tout tourne … tout bouge … tout est en mouvement … partout et par rapport à tout.
Alors, où est-elle cette masse au repos ?
Bonjour "Les Terres Bleues",
Il est indéniable que tu as du style dans ton écrit, mais le verbe suffit-il à pénétrer les mystères de la nature ?
Décrire les lois de la nature à l'aide du langage naturel necessite de perdre en vérite afin de pouvoir gagner en clarté. Ce n'est pas un langage précis et formel exempt de toute ambigüité.
Comment par exemple décrire avec exactitude les lois de la double personnalité de l'électron, qui est à la fois une onde et une particule ! Comment décrire son déplacement selon une orbite autour du noyau alors qu'il est partout et nulle part à la fois !
Cordialement,
Patrick