Composition de l'air en fonction du vide

[invite536de17e]

Bonjour à tous,
Dans le cadre de mon stage de Master 2, j’ai construit une enceinte à vide. Je souhaite réaliser des expériences sous vide et sous atmosphère contrôlée (N2 et He) d’ablation laser femtoseconde. Le domaine du vide n’étant pas ma spécialité je fais appel à vous.
J’ai une petite question concernant les expériences sous vide. En sachant la composition atmosphérique à 1013 mbar qui est de 78% d’azote, 21 % de dioxygène et 1% d’argon (c’est une simplification), quel est la composition de l’air dans l’enceinte en fonction de la pression ? Garde-t-elle ce même ratio ?
Par exemple, quel est la fraction molaire de l’azote, de l’oxygène, etc… à une pression de 100 mbar, 10 mbar, 1 mbar, jusqu’à 0,001 mbar ? Faut-il tenir compte de l’adsorption et de la désorption des parois de mon enceinte (en aluminium) ?
Je vous remercie pour vos éclairages sur la question.
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[invite6dffde4c]

Bonjour.
Oui, à des vides primaires comme 0,001 mbar (0,8 mm Hg), et même secondaires 0,001 mb (10^-3 mm Hg) la composition est sensiblement la même que le gaz originel. Même à (10^-6 mm Hg) la composition reste la même.
Par la suite, le dégazage des parois devient prépondérant et c'est surtout de la vapeur d'eau adsorbée sur les surfaces.
Après avoir étuvée l'enceinte et diminué la pression vers (10^-9 mm Hg) le gaz résiduel qui se dégage en permanence des parois c'est le CO (monoxyde de carbone). Le tout dans de enceintes purement métalliques et/ou avec du verre. S'il y a des choses comme des plastiques, caoutchouc ou graisses (même dites à vide), on ne descend pas en dessous de 10^-6 mm Hg, tellement le dégazage est fort.
P.S. Je ne veux pas être désobligent, mais 0,001 mbar ce n'est pas vraiment du vide (loin de là) et le comportement des surfaces n'est pas différent de celui à la pression atmosphérique.
Au revoir.

[invite536de17e]

Merci pour ta réponse.
Je ne prétend pas faire de l'ultravide, loin de là. Je voulais juste savoir la composition de l'air à vide primaire. L'interaction laser/métal dans le régime femtoseconde engendre la formation d'un plasma métallique (panache d'ablation) et d'un plasma d'air (claquage) qui réagissent avec les gaz ambiants et qui sont susceptibles d'engendrer de la nitruration et de l'oxydation et donc de conduire à des effets non désirables dans le cas de microgravures.
En tout cas merci!!