Bonjour,
Dans le message http://forums.futura-sciences.com/post1826897-11.html, il est écrit:
On trouve aussi dans l'article cité :Envoyé par chaverondier
Il y a quelque chose qui me gêne pas mal dans ces affirmations.So, SA(4) is the intersection of the restricted Galilei and Poincaré groups.
Dire que le groupe d'Aristote est un sous-groupe du groupe de Poincaré est une manière faussée de présenter les choses. Ce qui me semble correct et non ambigu est que le groupe de Poincaré contient une infinité de sous-groupes isomorphes au groupe d'Aristote, cette infinité étant paramétrable par trois paramètres. Qui plus est, cet ensemble de sous-groupes isomorphes au groupe d'Aristote est homogène, aucun n'est distinguable des autres sur la base seule du groupe de Poincaré.
Cela montre immédiatement que la notion d'intersection entre le groupe de Galilée et le groupe de Poincaré n'a pas de sens en elle-même.
SA(4) n'est pas la intersection entre les deux groupes, c'est une intersection, dans une construction bien particulière (et non explicitée dans le papier à l'endroit où apparaît le texte cité, et, sauf erreur, pas plus après).
Ou encore, on peut choisir (brisure explicite de la symétrie entre les sous-groupes) dans le groupe de Poincaré un sous-groupe isomorphe à SA(4), et on peut alors (et seulement alors) faire l'union entre le groupe de Poincaré et les boosts galiléens (spécifiques au choix du sous-groupe), de telle manière à construire un ensemble d'opérations (ensemble qui n'est pas un groupe) dans lequel on trouve un groupe isomorphe au groupe de Poincaré, un groupe isomorphe au groupe de Galilée, et tel que l'intersection de ces deux groupes est isomorphe au groupe d'Aristote.
Il me semble que les phrases citées jouent sur l'ambiguïté entre le mot "groupe" en tant que classe de groupes tous isomorphes entre eux (le groupe d'Aristote au sens de tous les groupes isomorphes entre eux), et le mot "groupe" appliqué à une instance (comme un sous-groupe du groupe de Poincaré). Cette ambiguïté cache le choix arbitraire d'un sous-groupe du groupe de Poincaré, choix nécessaire à la construction et à cette notion "d'intersection".
A cause de cela, je pense que
n'est pas étayé. Il se peut que la façon habituelle utilise UN sous-groupe isomorphe au groupe d'Aristote, mais il est aisé de montrer que le résultat (le groupe de Poincaré) contient une infinité homogène de sous-groupes isomorphes au groupe d'Aristote et que le résultat est indépendant du choix initial, ce qui ne permet plus de parler de l'espace-tempes d'Aristote au singulier, mais des, pluriel, structures d'espace-temps d'Aristote présentes dans le l'espace-temps de Minkowski, structures toutes équivalentes entre elles.En effet, dans la façon habituelle d'établir les transformation de Lorentz, il est fait implicitement appel à l'espace temps d'Aristote (mais ce point n'est pas signalé explicitement).
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J'ai peu de doute que chaverondier pourra répondre à ce message.
Mais mon but n'est pas d'obtenir une telle réponse, je ne ressens pas le besoin d'une explication sur le sujet. Ce qui m'intéresse principalement est l'opinion d'autres personnes sur la pertinence de cette analyse.
Cordialement,
PS: Il est vraisemblable que cela ait déjà été discuté, sur FS ou ailleurs. Un simple pointeur sur une opinion de tierce personne correspondant bien au point que je soulève sera alors suffisant.
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