Bonsoir,
Je poste ici car ma question est physique et non biologique.
Quelqu'un m'a expliqué récemment que lorsqu'une personne devait suivre des séances de rayons sur une surface non plane, il fallait utiliser deux rayons qui rentraient en contact afin de traiter la zone... C'était une explication "grossière" et je n'ai toujours pas compris pourquoi, auriez-vous un lien qui détaillerait le fonctionnement de ces rayons ? merci (pas l'aspect biologique mais physique).
Bonjour.
Je ne suis pas spécialiste. Loin de là.
En tout cas les deux rayons ne "rentrent pas en contact". Ils agissent séparément. Certaines radios que l'on appelle"biphotoniques" ne le sont vraiment pas. Ce ne sont pas des interactions impliquant deux photons. Ces réactions existent en physique mais sont peu probables et difficiles à mettre en œuvre.
Je pense que dans votre cas, il s'agit simplement de la profondeur à laquelle les rayons sont le plus absorbés et causent le plus de dégâts (à bon escient). Les rayons moins énergétiques sont absorbés plus près de la surface que les rayons plus énergétiques. Pour un maximum d'efficacité et pour diminuer les dégâts collatéraux, il faut adapter l'énergie des rayons X ou gamma à la profondeur.
Mais, je répète, ce n'est pas mon spécialité.
Au revoir.
Bonjour,
En radiothérapie, la partie visée est toujours dans le corps. Il faut traverser d'autres organes pour l'atteindre. Pour éviter de trop endommager les zones traversées, on fait varier l'angle d'attaque du rayon pour répartir la dose sur les zones traversées, tout en évitant les organes les plus fragiles.
Un radiophysicien passe beaucoup de temps à préparer les trajectoire et calculer les doses induites.
On ne peut pas parler de 2 rayons, mais d'une tête qui se déplace dans l'espace autour de la table sur laquelle est le patient.
Bonjour,
Tout d'abord, merci de vos réponses.
Ce que je ne comprends toujours pas par contre. La personne qui m'en a parlé est un patient, et il m'a expliqué ce que son médecin a bien voulu lui dire, la manière dont la phrase est tourné me laisse perplexe :
"Comme nous devons traiter a un endroit ou la surface du corps n'est pas plane (ici c'est sous le bras), nous devons utiliser deux rayons qui rentrent en contact...". Je veux bien qu'il ait essayé de simplifier pour son patient mais il me semble que vu la syntaxe, il y a une relation de cause à effet entre la surface non plane et l'utilisation de deux rayons...
personne ne voit ce qu'il a voulu dire ?
Bonjour.
Je pense que ce que le médecin a dit, n'a pas de sens.
Mais un médecin n'est pas un physicien (malgré des rares exceptions) ni un biochimiste et on ne lui demande pas de comprendre le fonctionnement ou le mécanisme des appareils ou traitements. On lui demande de savoir à quoi ils servent et quand faut-il les utiliser.
Il ne faut pas oublier que la formation continue de beaucoup de médecins est "assuré" par les visiteurs médicaux qui vantent les mérites des produits et appareils vendus par leurs employeurs. Et ces visiteurs ont des connaissances en sciences qui ne vont pas bien loin (et c'est un euphémisme).
Au revoir.
Bonsoir
Dans le domaine de la radiothérapie et en particulier quand les surfaces ne sont pas planes on utilise les accélérateurs en prenant différentes incidences.
D'une part c'est le raccourci qu'emploie le médecin en disant que les rayons se rencontrent et effectivement ils ne se rencontrent pas, par contre la tumeur, elle, est exposée de deux voire trois ou quatre angles d'incidence différents.
Un autre avantage pour le patient : c'est que les tissus sains exposés ne sont pas toujours les mêmes.
J'espère vous avoir rapidement donné une autre explication (succincte je l'avoue). N'hésitez pas à redemander des précisons.
Bien cordialement
KLOUG
Je n'y connais rien en médecine mais si j'avais sous la main un surface ronde, proche d'une sphère, et que je devais faire passer des rayon à l'intérieur d'une manière homogène, je prendrai deux ou plusieurs sources, c'est une histoire d'angle et d'exposition, ce serait dommage d'atteindre juste un bout de la tumeur un peu comme le fait le soleil lorsqu'il éclaire juste la moitié de la terre.
Pour rendre tout cela plus complexe, on peut parler d'angle solide et de densité de probabilité de présence d'un rayon en un endroit de la tumeur, on verrait alors qu'une seule source ne suffit pas.
