bon je vais essayer de répondre le plus clairement possible au post #25 de mariposa, sur les quelques point de mon introduction avec lesquels il ne semble pas d'accord.
1. En physique du solide il est tout à fait légitime de n'utiliser que la TQC non-relativiste, puisque les électrons "libres" des solides se déplacent à des vitesses très inférieures à la vitesse de la lumière (comme en physique atomique). Seule la relativité Galiléenne suffit. Par contre en physique des particules, la vitesse de ces particules(fermions) peuvent êtres de l'ordre de la vitesse de la lumière et l'on est alors obligé de construire une TQC prenant en compte ce caractère relativiste des particules. C'est la TQCR.
2. Pour votre 2ème remarque, j'avoue que c'est moi qui n'ai pas été claire. Lorsque j'ai mis "...but (initial)..." je voulais dire par là que initialement, les bases de ce que l'on appelera la TQCR ont été fondé afin de décrire correctement le comportement relativiste d'une particules quantiques, et en particulier des électrons.
Je pense qu'un petit historique s'impose :
L'article fondateur de la TQRC qu'est "La Théorie quantique de l'émission et de l'absorption du rayonnement" de Dirac, publié en 1927(même si Jordan avait un peu déblayé le terrain 1 ans plus tôt), est une base de ce qui deviendra l'électrodynamique quantique au cours des années 30 (même si la renormalistion n'avait pas encore été introduite). En 1948, la procédure de renormalisation de l'électrodynamique quantique sera inventée indépendamment par Tomonaga, Schwinger et Feynman, et demontrée par Dyson.
Ce n'est que lors de la fin des années 60 que le formalisme de l'électrodynamique quantique renormalisée sera introduit (par Kadanoff et Wilson) en physique statistique afin de répondre aux problèmes qu'imposaient par exemple les phénomènes critiques associés aux transitions de phases. C'est également à cette période que la TQC (non-relativiste cette fois) sera utilisée en physique de la matière condensée.
C'est donc pour cela que j'ai utilisé le terme de "but initial" où le "initial" à un sens historique et non conceptuellement lié à la théorie. D'ailleurs je tiens à préciser que le but finale (conceptuel cette fois-ci) de la première TQCR qu'est la QED, est de formuler des règle de calculs des interaction entre particules chargées (les fameux diagrammes de Feynman) et ainsi d'établir les sections efficace correpondantes.
3. La fonction d'onde en mécanique quantique est un premier concept de champs (classique au sens de la seconde quantification) car c'est le champs d'amplitude de probabilité de présence d'une particule, puisque, par définition, c'est une fonction qui dépend des points de l'espace-temps (non-Minskowskien bien entendu).
4. Bien entendu, le terme "plus simple" lorsque je parle de la QED est à relativiser, mais c'est effectivement la première TQCR donc historiquement et conceptuellement c'est la plus simple ou la moins dur comme on veut !
Par contre je ne vois pas pourquoi je trouverai ça moins simple dans 1 an ou 2 car lors de mon DEA et de ma thèse en physique des particules j'ai eu l'occasion d'étudier l'interaction électrofaible associée au phénomène de brisure de symétrie et de maîtriser tous les concepts de la chromodynamique quantique (QCD), puisque mon sujet de thèse portait justement sur le "plasma de quarks et de gluons" ! Donc que les choses soient claires: pour moi la QED c'est simple !
5. Je vais finir avec l'avant dernière remarque. Il est bien entendu qu'il faut introduire le concept de théorie de jauge non-abélienne pour décrire correctement l'interaction forte, mais une fois la QED assimilée, son extension à la QCD ne pose pas de problèmes conceptuels puisqu'elle est basé sur le même formalisme de TQCR et de théorie de jauge( et je le sais parce que je l'ai étudié)
Pour finir, je ne comprend pas pourquoi vous dîtes que la TQC est non-quantique.
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