Dédiée aux mânes d'Alber Einstein.
On construit un repère d'inertie dans l'espace euclidien, en synchronisant DEUX ensembles d'horloges, H & H', à l'aide de signaux lumineux, dont on sait que leur vitesse est c dans un repère inertiel.
Les horloges H' sont couplées à des fusées identiques, portant un charge de carburant à même de conférer à leur horloge respective une impulsion (vitesse V) déterminée P.
Ces horloges sont programmées pour se mettre à feu à un instant donné T. Ainsi, les horloges H' vont acquérir toutes la même impulsion P (vitesse V) mesurée dans le repère resté fixe, H, le repère formé par les horloges H' se trouvant en mouvement rectiligne uniforme par rapport à H.
Mais patatras, il est manifeste que les observateurs H, à un instant T1quelconque ultérieur à l'arrêt des fusées, verront tous devant eux les horloges H' Iindiquant UN MËME INSTANT T'1, conférant à la simultanéïté, et donc à la durée, un CARACTERE ABSOLU. Exit donc le groupe de Lorentz, et rebonjour, le bon vieux groupe de Galilée.
Cette expérience de pensée est destinée à demeurer de pensée, et n'établit un pardoxe qu'en apparence.
Mais les conséquences de la solution peuvent mener loin, très loin!
Alors, à l'aide, magnésium et phosphore!
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