Capteur CCD restitution des couleurs

[invite6b1a864b]

Bonjour, voici la question que je me pose.. c'est entre physique et technologie..

En informatique, les couleurs sont restitués (en général) selon 3 composants : Rouge Vert et Bleu, mémorisé par trois chiffres bornés (classiquement entre 0 et 255).
Quand on met une couleur au maximum et les autres à 0, cela donne une couleur pure, par exemple (R:0;G:0;B:255) donne du bleu.
Pour affiché la même couleur, mais en plus clair, en plus lumineux, on doit ajouter les autres composantes. De cette manière on se rapproche du "blanc" (la couleur la plus lumineuse possible).
Hors, c'est là que je ne comprend pas. Imaginons que l'on filme une lampe bleu trés lumineuse : en principe la lampe n'émet toujours que des photons bleus...
Normalement, vu que la lampe, même forte, n'émet que du bleu, on devrait rester à ((R:0;G:0;B:255)

Ma question est la suivante : comment se fait il que les appareils numériques, camescope, appareil photo ou webcam, restitue les images avec débordement, autrement dit que la couleur bleu captée trop forte arrive à fixer les autres composantes au dessus de zéro, pour avoir par exemple du bleu clair (R:128;G:128;B:255)..
Existe il des mécanismes de "débordement" dans ces appareils, qui traduirait le suréclairage d'une couleur comme un "éblouissement" vers le blanc ??
-----

[Pio2001]

Deux phénomènes successifs expliquent cela.

D'abord, les filtres colorés qui se trouvent devant le capteur n'ont pas une réponse parfaite en longueur d'onde. On ne sait pas fabriquer cela.
De sorte qu'un peu de vert atteint tout de même les capteurs bleus, ainsi qu'une toute petite quantité de rouge.

Voici les courbes de réponse (malheureusement normalisées) de chaque couleur pour un reflex grand public : http://www.astrosurf.com/~buil/350d/350d.htm

L'autre phénomène a lieu lorsque les circuits internes calculent des valeurs RGB conformes aux spécifications sRGB qui définissent la restitution des couleurs sur ordinateur à partir des données enregistrées par le capteur. Chaque constructeur fait des choix différents lorsque les valeurs dépassent le standard sRGB en saturation ou en luminosité. Certains bloquent la couleur à sa saturation maximum (0, 0, 255) tant qu'ils peuvent. Avantage : les paysages ont de beaux ciels bleus et de beaux arbres verts, même lorsque le ciel est trop clair et les arbres trop sombres. Inconvénient : les sujets brillants sont restitués sans éclat, comme des disques de couleurs primaires ou de blanc.
D'autres commencent à rajouter des couleurs pour virer assez tôt au blanc, afin de respecter la montée en lumière, au détriment de la saturation en couleur. Avantage, les sujets brillants éclatent de mille feux. Inconvénient : les paysages, lorsque la lumière naturelle n'est pas pile poil dans l'exposition attendue par le capteur, sont ternes. Les ciels sont pâles et la verdure obscure.

Voici un arc-en-ciel produit sur un compact disc, photographié en mode raw (brut de capteur), puis transformé en jpeg par plusieurs logiciels différents :
http://forum.hardware.fr/hfr/Photonu...9.htm#t1936825

Le second arc-en-ciel, en expo +2, par Canon RIT, est celui qui donne la plus forte impression d'éblouissement (ce que les autres sont incapables de faire), au prix du sabotage complet de la couleur verte.

De toutes façons, on est au-delà de la zone d'exposition permise. On ne peut pas faire plus que 255. Donc faut choisir à quelle branche on se raccroche.

[invite6b1a864b]

Deux phénomènes successifs expliquent cela.

D'abord, les filtres colorés qui se trouvent devant le capteur n'ont pas une réponse parfaite en longueur d'onde. On ne sait pas fabriquer cela.
De sorte qu'un peu de vert atteint tout de même les capteurs bleus, ainsi qu'une toute petite quantité de rouge.

Voici les courbes de réponse (malheureusement normalisées) de chaque couleur pour un reflex grand public : http://www.astrosurf.com/~buil/350d/350d.htm

L'autre phénomène a lieu lorsque les circuits internes calculent des valeurs RGB conformes aux spécifications sRGB qui définissent la restitution des couleurs sur ordinateur à partir des données enregistrées par le capteur. Chaque constructeur fait des choix différents lorsque les valeurs dépassent le standard sRGB en saturation ou en luminosité. Certains bloquent la couleur à sa saturation maximum (0, 0, 255) tant qu'ils peuvent. Avantage : les paysages ont de beaux ciels bleus et de beaux arbres verts, même lorsque le ciel est trop clair et les arbres trop sombres. Inconvénient : les sujets brillants sont restitués sans éclat, comme des disques de couleurs primaires ou de blanc.
D'autres commencent à rajouter des couleurs pour virer assez tôt au blanc, afin de respecter la montée en lumière, au détriment de la saturation en couleur. Avantage, les sujets brillants éclatent de mille feux. Inconvénient : les paysages, lorsque la lumière naturelle n'est pas pile poil dans l'exposition attendue par le capteur, sont ternes. Les ciels sont pâles et la verdure obscure.

Voici un arc-en-ciel produit sur un compact disc, photographié en mode raw (brut de capteur), puis transformé en jpeg par plusieurs logiciels différents :
http://forum.hardware.fr/hfr/Photonu...9.htm#t1936825

Le second arc-en-ciel, en expo +2, par Canon RIT, est celui qui donne la plus forte impression d'éblouissement (ce que les autres sont incapables de faire), au prix du sabotage complet de la couleur verte.

De toutes façons, on est au-delà de la zone d'exposition permise. On ne peut pas faire plus que 255. Donc faut choisir à quelle branche on se raccroche.

donc c'est fait exprés pour... merci !