Bonjour,
J'ai un petit probleme de mecanique des fluides.
J'ai un volume d'essence de 100cc à 40 bars
Apres un temps "x", la pression dans ce mm volume est de 20bars.
Pouvez-vous me dire quelle quantité d'essence a été perdue?
Merci de votre retour
(Pour info la temperature de l'essai est de 30°C)
Merci de votre retour
Thibaut
Presque 100%!Envoyé par poupouliche
Merci Mariposa pour la réponse, mais je ne m'attendais pas à cette réponse...Pour moi, la perte de pression est du à la détente du fluide (si on le considere compressible)..donc fuite très faible non?
Peux-tu argumenter ta réponse
Merci
bonjour,
si tu consideres l'essence comme étant un fluide incompressible, et à ce moment la pression est liée à la deformation du reservoir.
la chute de pression est donc liée à la perte d'une trés faible quantitée de fluide.
pour calculer ces pertes, il va falloir faire un calcul de rdm sur le reservoir.
je n'ai pas les chiffres, mais dans un tel cas, la compressibilitée du liquide devrait etre negligeable.
fred
On ne vient pas de nulle part et il serait souhaitable qu'on n'aille pas n'importe où !
Ton réservoir contiendrait-il aussi un peu d'air ? Parce que s'il y a de l'air c'est que le volume de la bulle a doublé donc qu'on a perdu le volume de la bulle. La pression de vapeur devrait être nettement inférieure à 20 bars et ne pas trop jouer.
Merci à tous pour la qualité de vos réponse.
Peut-être que la solution est à l'intersection des 3..A savoir deformation du réservoir, presence de bulle et compressibilité....
Petite remarque: y'a t il une equivalence du PV= mrT (appliqué pr les gaz parfaits) pour un fluide? Donc considerer en plus l'expantion thermique?
Merci et bonne journée
Thibaut
Il n'y a rien de similaire pour un fluide mais il existe un coefficient de dilatation thermique (v-v0) = µ v0 (T-T0)
et une compressibilité à température constante (v-v0) = - khi (p - p0)
Les phénomènes s'ajoutent.
En général la compressibilité est faible et la pression monte sans que le volume change de manière appréciable. Certains fluides proches de l'ébullition sont plus compressibles, l'éther par exemple, mais jamais comparables à un gaz. Aux alentours du point critique, la compressibilité augmente.
