Chute libre
je dois faire une sorte de tpe sur la chute libre
je pensais tout d'abord faire l'expérience du tube de Newton avec une plume et une bille par exemple et également faire l'expérience de la chute d'une bille dans différents fluides et faire des comparaisons.
Cependant je trouve ça un peu trop bateau et pas forcément précis.
Avez vous des idées d'expérience qui toucheraient un point précis de la chute libre???
merci d'avance
Bonjour,Envoyé par emir1992
Faire de la chute "libre" dans différents fluides ce n'est plus de la chute libre. Non?
ben je sais pas trop en fait
je vois bien dans ma tete les expériences avec la bille qu'on laisse tomber mais je sais pas trop si ca correspond à une chute libre car la chute libre n'est dûe qu'à la force de gravitation.Les forces n'interviennent pas.
Mais je doute un peu parce que le prof a parlé de chute libre aussi avec une forme parabolique alors je comprends plus trop bien.
Sinon, j'ai bien trouvé quelques expériences mais j'ai peur de pas les interpréter correctement.
Bonjour.
La chute libre peut être, dans le cas le plus simple, une chute verticale. Mais, en général, les objets ont aussi une vitesse horizontale ce qui donne des trajectoires paraboliques.
Mais on peut aller plus loin (c'est le cas de le dire) et s'occuper de la lune, qui est aussi en chute libre. Cette fois la trajectoire est elliptique.
Pour ce qui est des expériences, vous pouvez essayer de reproduire celles de Galilée. En utilisant une bille, un plan incliné et un bac de sable pour "enregistrer" le point de chute.
Au revoir.
La chute libre correspond à la chute de n'importe quoi vers le sol en supposant négligeable les frottements dans l'air.
Dans ce cas la loi de Newton
m.dV/dt = F
Si F est la force gravitationnelle
alors F = m.G
d'où
dv/dt = G
On voit que la masse n'intervient pas dans la chute et donc
une plume ou une bille de plomb tomberont en chute libre de la même façon.
en pratique à cause de la présence de l'air il y a une force supplémentaire qui ralentit la plume et pas la bille.
pas d'autres idées d'expérience sinon?
salut,
effectivement l'idée de la plume et la bille c'est pas bête. Si tu veux tu peux essayer d'expérimenter les vitesses limites. En gros tu démontres que ça dépends de Rôt en prenant l'expérience dans l'air et dans l'eau, puis tu démontres S (une bille petite et une bille grosse).
Voilà c'est de la chute libre et des limites...
@+
euh! si la chute du wtc........
Bonjour.
Vous pouvez essayer de mesurer l'accélération de gravité 'g' en mesurant le temps d'une chute libre.
Mais c'est une méthode très imprécise. Il ne faut pas que vous vous attendiez à trouver 9,81 pile.
Au revoir.
Et des pulsations de son pouls pour mesurer le temps...
Bonjour.
Suivant les légendes que j'ai lu, l'histoire du pouls c'était pour "démontrer" isochronisme des pendules (avec le lustre de la cathédrale de Pise, évidemment). Je pense qu'il faut classer ceci dans la même chemise que la pomme de Newton.
En réalité, les manips de Galilée étaient très sérieusement faites. Et il ne mesurait pas le temps avec son pouls.
N'oublions pas que c'est à Galilée à qui l'on doit l'introduction de la méthode expérimentale en sciences.
Mais la manip avec le plan incliné et les bacs de sable lui permit de démontrer que la trajectoire était parabolique (pas besoin de mesurer le temps).
Au revoir.
Si, quand même un petit peu ... :
« Dans une règle, ou plus exactement dans un chevron de bois, long d’environ douze coudées, large d’une demi-coudée et épais de trois doigts, nous creusions un petit canal d’une largeur à peine supérieure à un doigt, et parfaitement rectiligne ; après avoir garni d’une feuille de parchemin bien lustrée pour le rendre aussi glissant que possible, nous y laissions rouler une boule de bronze très dure, parfaitement arrondie et polie. Plaçant alors la l’appareil dans une position inclinée, en élevant l’une de ses extrémités, d’une coudée ou deux au-dessus de l’horizon, nous laissions, comme je l’ai dit, rouler la boule en notant (…) le temps nécessaire à une descente complète ; l’expérience était commencée plusieurs fois afin de déterminer exactement la durée du temps, mais sans que nous découvrissions jamais de différence supérieure au dixième d’un battement de pouls. La mise en place de cette première mesure étant accomplie, nous faisions descendre la boule sur le quart du canal seulement : le temps mesuré était toujours rigoureusement égal à la moitié du temps présent. Nous faisions ensuite varier l’expérience en comparant le temps requis pour parcourir sa moitié ou les deux-tiers, ou les trois-quarts, ou toute autre fraction ; dans ces expériences répétées une bonne centaine de fois, nous avons toujours trouvé que les espaces parcourus étaient entre eux comme les carrés des temps, et cela, quelle que soit l’inclinaison du plan,i.e., du canal dans lequel on laissait descendre la boule».
Galilée, Discours concernant deux sciences nouvelles, 1638, Troisième journée.
Re.
Je m'écrase. Je ne connaissais pas cette manip.
Mais pour la manip dont je parlais, montrer que la trajectoire est parabolique, on n'a pas besoin du temps.
A+
non en fait il se servait d'une clepsydre (le dixième de pouls étant inaccessible...) mais son unité de temps était quand même le pouls.
cordialement
