Bonjour à tous,
La résistance thermique d'un cylindre de rayons intérieur et extérieur R1 et R2 est bien connue, mais lorsque le cylindre est plein, on a R1=0, ce qui conduit à une singularité au centre du cylindre pour la résistance thermique (à cause du logarithme).
En gros, la résistance tendrait vers l'infini au coeur du cylindre.
En pratique, on "shunte" facilement ce problème en prenant un rayon intérieur très faible mais non nul (genre 1 micromètre), et cela fonctionne.
J'ai comparé cette approche à un calcul de thermique dans un logiciel avec un cylindre plein, et on retrouve exactement la même chose.
Mais je voudrais savoir s'il n'y a pas une méthode plus élégante que de prendre un rayon intérieur non nul pour s'en tirer?
Physiquement, on a un gradient nul au centre du cylindre (ce qui "colle" avec la résistance "infinie" au coeur et qui s'explique surtout par la symétrie du problème).
Peut-être qu'on peut dire qu'en fait le problème n'est jamais vraiment purement monodimensionnel et que la résistance au coeur s'en retrouve changée, qu'on a un transfert axial, ou je ne sais quoi.
Merci!
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