Pas toujours. C'est toujours possible quand (par exemple) on a un feuilletage 1D de type temps tel que la dérivée extérieure de la 1 forme dt associée à ce référentiel soit nulle partout et que la topologie de la variété 4D pseudo riemanienne considérée possède les propiétés topologiques requises (car, dans ce cas, dt est intégrable et les hypersurfaces t = constante, orthogonales à ce feuilletage existent puisque la primitive de dt existe)
Si, mais il faut en connaître la définition (donc savoir ce qu'est un feuilletage 1D) et (c'est crucial) savoir distinguer un référentiel d'un système de coordonnées. Jusqu'à présent, la confusion entre ces deux notions est systématique dans vos réponses.
C'est la longueur du câble mesurée dans le référentiel inertiel où ses extrémités ont une vitesse nulle à "l'instant" considéré ("instant" pris au sens de la simultanéité du référentiel de repos intial des fusées B et C de la devinette de John Bell).
La longueur propre L du câble (celle que mesurent les observateurs dans le référentiel inertiel où ses deux extrémités sont au repos à ce "moment" là) atteint la valeur pour laquelle il casse si :
100 x(L-L0)/L0 > A% où A% désigne le pourcentage d'allongement pour lequel le câble casse.
Avec L = L0/(1-v^2/c^2)^(1/2) dans le cas de la devinette toute simple de Bell (v étant la vitesse atteinte par les extrémités du câble à l'instant considéré).
Mouais, mouais. Comme on peut le constater ci-dessus il y a encore plus simple. Voyons si, au moins, la remarque ci-dessous confirme qu'un usage sans précaution de cette rotation conduit, cependant, aux bonnes conclusions ?
Ils s'accordent, par contre, sur la longueur propre du câble. Il s'agit de la distance entre extrémités du câble mesurée dans le référentiel inertiel où ces extrémités sont au repos à l'instant considéré, celle encore qui, si on l'augmente, finit par conduire à la rupture du câble en traction comme chacun peut le constater en tirant sur un fil (provoquant ainsi sa rupture quand son pourcentage d'allongement atteint une certaine limite).
La longueur propre atteinte quand le câble casse (caractérisable par le pourcentage A% d'allongement propre du câble à rupture) ne dépend pas du système de coordonnées choisi par l'observateur du câble. Si je tire suffisamment sur une extrémité d'un fil et si mon frère, lui aussi au repos dans la même pièce, tire sur l'autre extrémité, je ne peux pas empêcher le fil de casser (ou le faire casser plus tôt) en demandant à mon frère de remettre sa montre à l'heure si sa montre retarde.
C'est là que l'on voit toute la différence entre référentiel (celui où mon frère et moi sommes au repos) et système de coordonnées (les "étiquettes" numériques que nous utilisons pour repérer les évènements).
La "bonne longueur" du fil c'est celle dont l'augmentation relative prédit correctement la rupture du fil. Les autres "longueurs" ne sont pas des longueurs propres, mais des longueurs apparentes, c'est à dire des distances entre extrémités du fil mesurées par des observateurs au repos dans un référentiel où ce fil n'est pas au repos.
Tout cela est simple et bien connu depuis plus d'un siècle. Pas besoin de variété 4D pseudo-riemaniennes, de feuilletage 1D, de feuilletage 3D orthogonal, de variété 3D quotient, de rotation de Wick, de cosmologie FLRW, ni d'espace-temps de Schwarzschild et tout le toutim pour comprendre la devinette toute simple et intuitivement évidente de John Bell. Selon moi, il vaut mieux s'abstenir de s'aventurer sur le terrain des outils mathématiques de modélisation élaborés tant que l'on est pas sûr d'avoir bien compris ce que l'on souhaite modéliser mathématiquement.
PS : contrairement à ce que j'ai affirmé précédemment, la métrique spatiale associée au référentiel de Lemaître n'est pas stationnaire. Je me permets de le préciser car, quand je commets (vraiment) une erreur, elle n'est pas relevée dans vos réponses.
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