Les phénomènes dont l'évolution est fortement lié aux conditions initiales ne sont-ils pas en faites non déterministe ?
Car si dans l'absolu, on veut faire une mesure ultra précise des conditions initiales on va forcément rencontrer l'indéterminisme quantique (flou sur la position des particules quantique). Même si il s'agit d'objet macroscopique, l'indéterminisme quantique doit empêcher une mesure parfaite des conditions initiales.
Qu'en pensez vous ?
Merci
Oui, mais en général on a pas besoin d'aller aussi dans les sources d'indéterminisme pour justifier l'indéterminisme des conditions initiales pour un système chaotique. Le terme déterministe dans l'expression chaos déterministe se rapporte d'ailleurs plus aux caractère déterministe des équations d'évolution que des conditions initiales.
Je te donne une idée, tu me donnes une idée, nous avons chacun deux idées.
C'est vrai que l'indéterminisme arrive au mur de Planck : Temps de Planck (5,4 10-44 s), distance de Planck (1,6 10-35 m).
Mais l'interdéterminisme arrive bien avant cela.
Déjà d'après la théorie quantique on ne peux déterminer à la fois position et vecteur vitesse. L'augmentation de la précision de l'un faisant descendre celle de l'autre.
Quand bien même nous aurions ces infos, le problème suivant vient du nombre et de la complexité engendré par toutes les intéractions.
Ainsi si on modélise deux particules et leurs intéractions la combinatoire nous imposent 4 opérations possibles. Avec 3 particules 8 opérations et ainsi de suite. Bref lorsqu'on imagine que le nombre de particules dans 1 mm cube de matières, on parle déja en puissance de 10.
Et si on y réfléchi, même avec un ordinateur quantique qui coderai une infos sur une particule, il faudrait que cette ordinateur soit constitué de toutes les particules de l'univers pour en modéliser les intéractions. Bref, il y a là, une complexité phénoménal qui dépasse notre entendemment et qui est la grande frontière au déterminisme pur.
