on se donne un référentiel et on a un objet massique M qui s'y déplace à une vitesse v ainsi qu'un rayon lumineux ; on sait qu'on peut, théoriquement, approcher c ( vitesse de la lumière ) autant qu'on veut sans l'atteindre, et même mieux, un observateur placé sur l'objet M verra toujours le rayon lumineux se déplacer à la vitesse v.
Je trouve que ça ressemble à ce qu'il se passe entre un nombre réel et un imaginaire pur : si on prend un réel dans [0 ; c [ ,son module peut s'approcher autant qu'on veut de c, mais ce nombre réel ne sera jamais plus près d'être un imaginaire pur ( sa partie imaginaire reste nulle ) : comme quand la vitesse de l'observateur augmente, mais qu'il voit toujours la lumière se déplacer à la vitesse c ; il se voit toujours immobile par rapport à la lumière, sa vitesse reste nulle par rapport à celle de la lumière, et pourtant elle a beaucoup augmenté.
Autrement dit, on pourrait considérer la notion de "vitesse complexe" : la vitesse complexe de la lumière, ic, a pour module, ou norme, c , mais les vitesses complexes de tous les objets de masse non-nulle sont des réels ; à ce moment-là, on peut remplacer c par ic dans l'invariant relativiste : ds² = dx² + dy² + dz² +(ic)²t².
ça ne change peut-être rien à ce qu'on sait déjà, mais je trouve la remarque intéressante ; on ne fait pas peser le "i" sur t ( le temps ), mais directement sur la vitesse de la lumière.
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