Vitesse et célérité
On a l’habitude de dire que la vitesse de la lumière est toujours égale à c -célérité de l’onde électromagnétique dans le vide- et cela quel que soit le/les référentiel(s). Un système en mouvement est donc parcouru par la lumière à 300 000Km/s et cela indépendamment de la valeur de la vitesse absolue de ce système. Ceci explique -peut être- l’idée généralement admise que, contrairement à la physique classique, la vitesse de la lumière ne peut s’ajouter ni se retrancher d’une autre vitesse. Cela est vrai pour la vitesse, mais cette différence -d’écart de vitesse- s’ajoute ou se retranche de toutes les autres caractéristiques de la fréquence et des ondes qui en dépendent.
À l’intérieur d’un référentiel statique, le mouvement absolu de l’ensemble du système, et donc la célérité de l’onde électromagnétique liée à ce système aura une vitesse de rayonnement et des caractéristiques physiques de l’onde immuables.
Mais si à l’intérieur de ce référentiel « statique » intervient un observateur les caractéristiques de l’onde resteront inchangées dans le premier système, alors que parallèlement elles « s’adapteront » aux mouvements dynamiques de l’observateur. Les caractéristiques physiques d’un même rayonnement électromagnétique seront alors distinctes à chacun des référentiels. Fréquence, longueur d’onde, énergie et temps -duré de l’onde- seront différenciés.
Cette différenciation singulière résulte de la simple variation relative d’une vitesse entre les deux référentiels. Or nous savons que vitesse et célérité ne peuvent pas être additionnées ni retranchées, le simple bon sens nous dit que le contraire eut été un non sens. -accélérer ou freiner un mouvement qui par principe possède une vitesse finie serait une gageure-
Cependant cet écart entre la vitesse d’un mobile et la célérité d’une onde est le facteur qui lie toutes les valeurs d’énergie rayonnante entre les différents référentiels forcément mobiles. Ainsi, toutes les fréquences sont chacune d’elles « porteuses » des valeurs de temps et de l’énergie relatives aux mouvements respectifs et relatifs entre les systèmes. L’écart de vitesse relative entre les référentiels se retrouve donc sous une forme proportionnelle et rigoureuse exacte dans la valeur des fréquences issues des différents mouvements. De la valeur de ces fréquences, seront déduites les valeurs de toutes celles des ondes respectives. On démontre que l’écart entre les deux fréquences, celle du référentiel fixe et celle du référentiel mobile est traduite par un seul cœfficient qui est le rapport qui existe entre la valeur de la vitesse de l’observateur, et de celle de la célérité c de l’onde... Accès aux équations
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