J'ai bien lu ton post f6bes, mais pour être diffusé au sol, il faut bien que l'onde "original" soit récupérée non ?
On l'a récupère avec des "grosses" antennes, et on rediffuse le signal ensuite ?
Dis moi si c'est pas clair...
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J'ai bien lu ton post f6bes, mais pour être diffusé au sol, il faut bien que l'onde "original" soit récupérée non ?
On l'a récupère avec des "grosses" antennes, et on rediffuse le signal ensuite ?
Dis moi si c'est pas clair...
Bonjour,
Pour completer votre etude, il faut savoir que les radiodiffuseurs utilisent des tables de previsions pour assurer les services en ondes courtes avec des antennes a gain . (voir les images des antennes rideaux orientables)
ici un lien qui pourrait vous interesser:
http://www-iono.enst-bretagne.fr/logiciels.html
Je crois que les previsions sont regulèrement publiées
En science " Toute proposition est approximativement vraie " ( Pascal Engel)
Bjr à toi,
Récupéré par quoi ?
Analogie: Un phare cotier à une portée de 10kms. C'est l'onde de sol.
Dans un cercle de 10 kms AUTOUR du phare ,tu reçois la lumiére (l'onde ).
Onde de sol ne signifie que c'est "véhiculé" par le sol.
C'est la portée DIRECTE tout autour de l'émetteur, avec l'affablissement lié à la distance de la source (émetteur).
"...diffusée avec l'antenne directive d'un radio amateur, l'onde est envoyée sur un pointPRECIS de la couche D..."
NON, On est bien incapable de se diriger sur un point PRECIS sur la couche en question.
Généralement dans 99,999 % des cas les antennes sont FIXES en élevation. Donc on ne "vise" pas un point préçis.
On cherche en général à "tirer" avec un angle le plus bas possible sur l'horizon afin de faire un bond le plus loin possible.Ensuite c'est à la "grace de la propagation".
A+
Remoi,
On peut néammoins connaitre avec quelles "chances" l'on peut contacter une contrée suivant les fréquences utilisées.
Pour cela faut faire de la "prévision de propagation ionosphérique":
http://www.ref-union.org/index.php?o...148&Itemid=306
Des logiciels existent pour cela.
http://www-iono.enst-bretagne.fr/logiciels.html
A+
Bonjour
Dans le cas d'un service régulier et pour plusieurs destinations on utilise parfois des antennes orientables avec des emetteurs trés puissants.
ci joint des photos
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89metteur_d'Issoudun
Je pense qu'en jouant sur les dephasages des differents elements de l'antenne on peut regler aussi l'angle de tir, mais je ne sais pas si cette opération est une manoeuvre d'exploitation courante.
En science " Toute proposition est approximativement vraie " ( Pascal Engel)
Re.
L'onde n'est pas dirigée vers un point précis. Elle arrose toute l'ionosphère que l'on voit depuis l'antenne (plus un chouia au delà de l'horizon). La plupart traverse l'ionosphère mais la partie de rayonnements plus horizontaux sont susceptibles de se réfléchir suivant l'angle d'incidence, et l'indice de réfraction local.-Par rapport au "voyage" de l'onde à travers les couches : diffusée avec l'antenne directive d'un radio amateur, l'onde est envoyée sur un point précis de la couche D. Si sa fréquence est suffisante (longueur d'onde courte), elle n'est pas trop absorbée par cette couche. Les réfractions de cette couche sont à peu près négligeables.
La différentiation de couches n'a de sens que pour une fréquence donné et un angle d'incidence donné. La seule vrai différence entre les couches est la densité électronique. Je ne pense pas que les pertes soient importantes (mais je ne suis pas certain).L'onde pénètre alors dans la couche E de l'atmosphère : il y a moins de déperdition d'énergie, car moins de "chocs" avec les électrons. Les réfractions sont elles aussi négligeables, sauf dans la partie supérieure de la couche.
On atteint alors la couche F (pouvant être divisé en F1 et F2 le jour). La densité de l'air est toujours assez faible, limitant les chocs à très peu, mais la densité électronique est importante, en conséquence, la réfraction l'est aussi.
Je ne vois pas d'où sort le 10^-12. Si on travaille en S.I. le coefficient est 80,51 tout court.
La "fréquence critique" est en réalité la "fréquence plasma". C'est la fréquence à laquelle oscilleraient des électrons autour de leur position d'équilibre. Pour des fréquences plus grandes que la fréquence plasma, seule la réflexion totale peut arriver (ou la transmission).L'angle réfracté est ensuite déterminable avec la Loi de Descartes-Snell. Comme l'indice de réfraction ne change jamais brusquement mais en permanence, la réflexion partielle est négligeable. A l'atteinte de la couche de l'ionosphère possédant la fréquence critique de l'onde diffusée, la réfraction s'annule, il y a réflexion totale (j'imagine qu'à cet instant n1.sin(thêta1) = n2.sin(pi/2)). Tant que la fréquence est au dessus de la fréquence critique d'une couche elle l'a traverse.
Pour des fréquences égales ou inférieures à la fréquence plasma, celui-ci se comporte comme un conducteur et l'onde est réfléchie spéculairement
Le parcours de l'onde est arrondi, un peu comme le dessin que vous avez mis dans votre premier post. Le sommet le la trajectoire correspond au même critère que celui de la réflexion totale (angle réfracté à l'horizontale). C'est pour cela que l'on peut utiliser soit l'approximation de réflexion totale comme s'il avait une transition abrupte d'indice de réfraction pour des ondes de fréquence supérieure à la fréquence de plasma, soit la réflexion miroir pour des ondes de basse fréquence.
Je ne pense pas que ce soit intéressant de détailler tellement.
La ground-wave est la propagation en ligne directe (à l'horizon).Question : 1) Lors de la propagation ionosphérique, l'onde est diffusée en groundwaves ("rondes"), puis une partie touche la ionosphère, ou est-ce un mode de fonctionnement totalement différent ("ligne droite") ? 2) Si on regarde le tableau de cette page (http://pagesperso-orange.fr/f5zv/RAD...0/RM10E03.html), il est dit qu'une même fréquence critique peut être trouvable à deux altitudes (ce qui me semble possible). L'onde se réfléchie donc dans la première couche électronique à sa fréquence critique ?
Oui. L'onde se réfléchit sur la première couche avec sa fréquence critique.
"Par nature", les antennes ne sont pas directives. Elles émettent dans presque toutes les directions. Ce qui es difficile et cher c'est de faire une antenne directive. Une antenne "pylonne" émet de façon symétrique autour d'elle mais avec un minimum (zéro) à la verticale. Donc, elle arrose toute l'ionosphère qu'elle voit, sauf celle qui est à sa verticale.-Par rapport à la réception : Je crois savoir ce qu'est le skip (ou la zone d'ombre ou le saut), ainsi que le fading.
Questions : 1) C'est donc balançant plusieurs ondes dans l'atmosphère qu'on crée une couverture détectable par un autre radioamateur ? Comment est-ce qu'on "arrose" (de façon simplifiée, s'il le faut) une zone, pour que elle ne soit pas considérée comme un point ("l'onde") ?
Je vous ai déjà dit qu'il n'y a pas de coefficient 10^-12 dans la formule, si on travaille en unités S.I.Pour la formule V(1-(Nx81)/((f^2)x(10^-12)), j'ai oublié de préciser que N était la densité électronique (e/m^3) de la couche et f la fréquence de l'onde (Khz). J'ai aussi oublié de préciser dans la dernière question que je ne comprenais pas les réflexions multiples de l'onde dont à parlé LPFR (on ne peut pas modifier ces posts 5 mns après... ). On calcule la fréquence critique (selon moi), par fc = 9xV(N), avec N (e/m^3) densité électronique et fc (Hz) fréquence critique.
Merci ! Vous êtes génials !
Les réflexions multiples sont antenne, ionosphère, terre, ionosphère, terre, ionosphère, terre, ionosphère, terre, etc.
Un chercheur que travaillait sur le sujet m'a dit qu'il pouvait détecter la retro-émission (due à la réflexion diffuse) d'une émission qui faisait 6 rebonds avant d'arriver aux antipodes.
A+
Rebonjour ! N'hésitez pas à me contre-dire si j'ai faux :
-Par rapport à la zone : Donc si j'ai bien compris, l'onde n'est pas comme un unique rayon ou une droite comme on simplifie sur la plus part des schémas.
On l'assimile en fait à un rayonnement (ou une accumulation de rayons) un peu comme ça : ) ) ).
Donc ce rayonnement part en formant une sorte de V plein partant du bout de l'antenne, et qu'on pourrait agrandir ou diminuer (ça je sais pas), mais où au niveau de la verticale (l'axe de symétrie du V) il n'y aurait pas de rayons ?Une antenne "pylonne" émet de façon symétrique autour d'elle mais avec un minimum (zéro) à la verticale
Avec une antenne à gain et directive, qu'ont peu de radioamateur parce que c'est surement cher, on pourrait donc renforcer une partie du V qui nous est utile, le plus souvent la partie la plus proche de l'horizontal possible, de manière à ce que le signal aille le plus loin possible. On ne "tire" donc pas un rayon, mais une sorte de "zone". Cela explique donc aussi la zone d'arrivée par conséquent, ou le radioamateur receveur pourra capter !Lorsqu'on veut à coup sur atteindre un lieu (ça n'a rien dévident) on RENFORCE la puissance d'émission dans la DIRECTION que l'on souhaite atteindre (antenne à gain et DIRECTIVE)
En fait quand on envoie une Skywaves, c'est une Goundwaves utilisant la ionosphère !
Questions : 1)Quand on parle de longueur d'onde, c'est donc la taille des ) ) ) ?! 2) Vous auriez une représentation pour bien montrer ce que j'avais du mal à comprendre ?
-Par rapport à la fréquence critique, si on vire le 10x(10^-12), on tombe donc en Hz (unité S.I.). D'après ce que j'avais vu : "La fréquence critique est la fréquence limite au-dessus de laquelle aucune réflexion n'a plus lieu, l'onde traversant simplement la couche. Il s'agit toujours d'une onde abordant perpendiculairement la couche considérée" (même site que plus bas).
J'ai un peu plus de mal ici... Si je résume ce que j'ai compris :La "fréquence critique" est en réalité la "fréquence plasma". C'est la fréquence à laquelle oscilleraient des électrons autour de leur position d'équilibre. Pour des fréquences plus grandes que la fréquence plasma, seule la réflexion totale peut arriver (ou la transmission).
Pour des fréquences égales ou inférieures à la fréquence plasma, celui-ci se comporte comme un conducteur et l'onde est réfléchie spéculairement
Le parcours de l'onde est arrondi, un peu comme le dessin que vous avez mis dans votre premier post. Le sommet le la trajectoire correspond au même critère que celui de la réflexion totale (angle réfracté à l'horizontale). C'est pour cela que l'on peut utiliser soit l'approximation de réflexion totale comme s'il avait une transition abrupte d'indice de réfraction pour des ondes de fréquence supérieure à la fréquence de plasma, soit la réflexion miroir pour des ondes de basse fréquence.
+Si la fréquence de notre onde est égale à la fréquence critique du milieu, il y a réflexion totale. J'avais lu ici (http://pagesperso-orange.fr/f5zv/RAD...0/RM10E03.html) quand elle est égale, y a t-il un moyen de vérifier ?
+Si la fréquence est en dessous (et peut-être aussi égale), il y a réflexion spéculaire, comme un miroir donc. Mais ce n'est dans ce cas, c'est la même chose pour moi...
Questions : 1) C'est quoi la différence entre réflexion totale et spéculaire. 2) Je confonds beaucoup ce terme avec la MUF (Fréquence Maximale Utilisable)... Y a t-il un moyen de la calculer ?
Par ailleurs, on pensait prendre l'éruption du 4 novembre 2003 pour notre problématique qui serrait : "Pourquoi je n'ai pas pu établir de contact avec ma radioamateur le 4 novembre 2003" ?
Je voulais dire "+Si la fréquence de notre onde est supérieure à la fréquence critique du milieu, il y a réflexion totale. J'avais lu ici (http://pagesperso-orange.fr/f5zv/RAD...0/RM10E03.html) que ce phénomène se produisait aussi quand elle était égale. Y a t-il un moyen de vérifier ?"
Bsr à toi,
Hum "Pourquoi je n'ai pas pu établir de contact avec ma radioamateur le 4 novembre 2003" ? "... ça veut pas dire grand chose !!!
Il y a des tas de raisons qui peuvent faire en RADIOAMATEURISME que l'on ne puisse établir un contact !!
Reprenons : les ondes ne partent pas sous forme de rayons.
Elles partent concentriquement comme les ondes à la surface d'un plan d'eau lorsque tu jettes un caillou.
Le point d'émission EST le contact du caillou/eau. Tu vois partir des ondes (petites vagues) tout autour de ce point. Pareil pour les ondes radio.
Si elles partent dans TOUTES les directions , ont dit qu'elles sont OMNIDIRECTIONNELLES.
Supposes maintenant que ton caillou tombedans l'eau mais que pas trés loin il y est un muret de béton.
Les ondes vont partir pour commencer dans toutes les directions, mais celles qui vont atteindre le muret font se "cogner" contre celui çi et repartir en sens inverse.Elles vont donc aller dans le MEME sens que celles opposées au muret.
On va donc renforcer les ondes à l'opposé de la direction du mur.
C'est ce que l'on fait lorsque l'ont veux favoriser une direction et ne pas perdre de puissance dans des directions inutiles. C'est l'effet directif.
Lorsqu'on fait une mesure de FMU on fait un "tir" vertical de l'onde. La VERTICALE étant l'angle le MOINS favorable en tant qu'angle d'incidence !
Soit l'onde traverse le "mur" ionophérique et elle se perd dans le comos, soit elle est réfléchie vers le sol et là elle devient utilisable dans les liaisons puisque les angles d'incidence seront FORCEMENT plus faibles que la VERTICALE.
Bien sur c'est pas aussi PARFAIT que cela.
Longueur d'onde: c'est ce qui lie la FREQUENCE et la vitesse de la lumiére.http://www.techno-science.net/?ongle...efinition=3283
Antenne directive: un simple dipole (doublet) en position HIZONTALE est déjà une antenne directive.
A+
Dernière modification par f6bes ; 10/01/2010 à 17h43.
Ouais !
En fait je savais ce truc sur les ondes qui se propagent comme ça ) ) ) ) mais c'est juste qu'en bossant sur des trucs plus compliqués, j'avais même pas fait le rapprochement ! C'est juste le "zéro" à la verticale par rapport à la diffusion de l'antenne que je suis pas sûr de bien comprendre...
J'ai maintenant grâce à toi enfin compris la différence entre fréquence critique, et FMU, mais y a t-il un moyen de calculer la FMU, ou alors on considère à peu près que FMU = fréquence critique ?
Je vais essayer de préciser un peu la problématique. Je parviens toujours pas à comprendre ce qu'à dit LPFR sur la fréquence plasma et les réflexions totales dans un cas, spéculaires dans l'autre, puisque pour moi ça signifie encore la même chose...
Par ailleurs, y a t-il un moyen de déterminer la taille de la zone qu'on couvre avec ses ondes, ou alors c'est vraimment de la chance et même le radioamateur ne le sait pas très bien ?
Je sens qu'on touche le bout en tout cas ! Merci encore .
Re.
Vous pouvez imaginer les ondes qui sortent d'une antenne comme les vagues crées par un objet qui s'agite dans l'eau. Sauf qu'au lieu de deux dimensions et des cercles on a ici des vagues sphériques. Mais l'amplitude de ces vagues n'est pas la même dans toutes les directions.
Pour le diagramme d'émission d'une antenne on va venir à l'exemple des lampes.
Quand vous prenez une ampoule ordinaire, elle éclaire uniformément dans toutes les directions (si on ignore le culot). C'est une source "isotrope".
Prenez un tube fluo droit avec ses extrémités. Il éclaire max tout autour dans la direction perpendiculaire au tube et a un zéro dans les directions des culots. Ça ressemble assez à l'émission d'une antenne droite (dipôle). Le même tube planté en terre à une émission qui ressemble à celle d'une antenne "pylône" (antenne quart d'onde). Par contre des antennes plus directives, comme les antennes "râteaux" de télévision ou les paraboles satellite ou radar, éclairent comme des lampes spot, des lampes de poche de bonne qualité ou comme des phares longue portée de voiture. Elles peuvent même éclairer comme de "search lights".
La longueur d'onde est la distance entre les crêtes des vagues successives.
Le terme "réflexion totale" désigne la réflexion d'une onde à l'interface entre deux milieux transparents quand l'angle réfracté "dépasse" les 90°. 100% de la puissance est réfléchie dans les cas réels.
La réflexion spéculaire est celle des miroirs ou des ondes EM qui se réfléchissent sur des conducteurs. Elle à lieu pour tous les angles. La puissance réfléchie est inférieure à 100% pour des cas réels
Je ne suis pas familier de "MUF". On peut sûrement la calculer par les moyens dont on a parlé. Mais j'imagine que ce qui est intéressant est de connaître la valeur pour ces conditions réelles à un moment donné. Pour cela il faut connaître les densités électroniques des couches de l'ionosphère.
A+
Bsr Justefaisle,
Le rayonnement d'une antenne dipole:
http://www.google.fr/url?q=http://pa...WFfl5DkpzaUpSg
Je t'invite à consulter toutes les pages qui causent "antenne", "diagramme de rayonnement" "directivité"etc...sur le site de F5ZV.
Petit détour vers la page ionodphére:
http://pagesperso-orange.fr/f5zv/RAD...0/RM10C05.html
A+
Dernière modification par f6bes ; 10/01/2010 à 20h53.
OK.
Donc avec une antenne radio pylône, la propagation serrait ainsi faîtes :
(avec un "V blanc" fin (pas d'onde) partant du bout de l'antenne et dont l'axe de symétrie serrait perpendiculaire à la ionosphère).
Alors qu'avec une antenne directive, comme les paraboles, on peut viser une zone de la ionosphère exacte (ondes concentrées).
Y a encore un petit truc qui me gêne : ça veut dire que dans ce cas, l'angle du rayonnement de l'antenne sera toujours le même par rapport à une même antenne ? Et quelle atteindra la même partie de la couche ? Mais alors qu'est-ce qu'on fait de plus quand on renforce la partie du signal qui nous intéresse ? On renforce "un arc" du "cercle" autour de l'antenne ?
Autre chose : dans votre poste n°27, LPFR, vous disiez "Eh non! Ce serait vrai s'il y avait une vraie discontinuité dans l'indice de réfraction. Mais dans la réalité l'indice de réfraction change de façon continue. Donc, soit il y a une réflexion totale, soit il n'y a pas de réflexion du tout." Dois-je comprendre qu'il y a en fait des réflexions "non totale" quand même ?
Mon dernier problème : Dans le premier schéma que j'avais posté, on voit la progression d'une onde dans la ionosphère. Donc cette droite qui se courbe, c'est en fait en multitude d'arcs (mes fameux ))) ) qui se suivent ?
Bon je vais me reposer et reprendre demain. Bonne soirée !
Je n'avais pas vu ton poste f6bes. Je vais regarder tout ça et avec un peu de chances j'aurais compris d'ici mercredi. Merci .
Donc en gros, pour un dessin plus précis, on a ça pour une antenne bipôle :
L'angle en rouge est-il réglable ?
Bonjour,
regarde bien cette photos
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier...liss_Volga.JPG
Tu apperçois de nombreux dipoles.
Selon la phase d'alimentation de ces dipoles tu regles l'angle de tir
le gain de cette antenne doit être comprise entre 12 et 20 dB
Je ne sais pas si cette manoeuvre est ajustable en exploitation courante
En science " Toute proposition est approximativement vraie " ( Pascal Engel)
Bjr à toi,
Ca c'est l'angle de départ (vis à vis de l'horizon) du faisceau de rayonnement de l'antenne. Cet angle est FIXE pour une antenne donnée.
Cet angle est du à la PROXIMITE du sol.
Suivant la hauteur de l'antenne par rapport au sol, cet angle varie.
Pour des antennes "encombrantes" (ondes décamétriques) il n'est pas aisée de faire varier cet angle (pylone télecopique par exemple).
Bien sur la hauteur va varier aussi en fonction de longueur d'onde d'utilisation.
A+
Remoi,
Je voudrais revenir sur ta "problématique" initiale:
Faudrait pas que tu te trompes de "problématique".
SI PARFOIS il y a probléme dans les comunications radio et autres, ce n'est pas FORCEMENT du à un probléme de propagation et d'ionosphére.
Je pense qu'il faudrait que tu orientes tes "recherches" du coté des ERUPTIONS SOLAIRES et de leurs conséquences parfois néfastes sur TOUS les appareillages "électriques".
C'est donc pas l'ionosphére ou autre qui est en cause mais le SOLEIL lui meme.
http://pagesperso-orange.fr/f5zv/RAD...0/RM10C03.html
Ca risque de changer la donne de ta "problématique". Ne t'oriente pas dans une mauvaise direction.
A+
Dernière modification par f6bes ; 11/01/2010 à 08h07.
Bonjour.
Le dessin du post #43 est très mauvais. S'il illustre bien les ondes qui partent de l'antenne et qui se réfléchissent sur l'ionosphère, il est tellement pas à échelle qu'il peut être trompant. Dans ce dessin l'ionosphère est dessinée à quelques 4000 km de la terre, et l'antenne à quelques 800 km.
Il y a des réflexions non totales à l'interface entre deux diélectriques (verre, eau, etc.).
Et oui, l'onde dans la ionosphère est formée par des arcs ")))" mais le bas des arcs est plus proche que le haut et les "))))" infléchissent leurs trajectoires vers le bas.
Le diagramme du post #45 n'est pas celui d'une antenne dipôle. Pour un dipôle vertical il n'y a pas de zéro au niveau du sol. Si c'est un dipôle horizontal, alors il y a bien un zéro au niveau du sol, mis il n'y en a pas vers le haut.
Le diagramme d'émission d'un dipôle vertical est celui-ci:
Au revoir.
Bjr à toi,
Ne pas confondre angle de départ (vis à vis du sol) et antenne "isolée" dans l'espace.
http://f8buu.free.fr/f2ar/LE_GAIN_des_ANTENNES.pdf
A+
BonjourBonjour.
Le dessin du post #43 est très mauvais. S'il illustre bien les ondes qui partent de l'antenne et qui se réfléchissent sur l'ionosphère, il est tellement pas à échelle qu'il peut être trompant. Dans ce dessin l'ionosphère est dessinée à quelques 4000 km de la terre, et l'antenne à quelques 800 km.
Il y a des réflexions non totales à l'interface entre deux diélectriques (verre, eau, etc.).
Et oui, l'onde dans la ionosphère est formée par des arcs ")))" mais le bas des arcs est plus proche que le haut et les "))))" infléchissent leurs trajectoires vers le bas.
Le diagramme du post #45 n'est pas celui d'une antenne dipôle. Pour un dipôle vertical il n'y a pas de zéro au niveau du sol. Si c'est un dipôle horizontal, alors il y a bien un zéro au niveau du sol, mis il n'y en a pas vers le haut.
Le diagramme d'émission d'un dipôle vertical est celui-ci:
Au revoir.
LPFR à tout à fait raison. Les antennes issodum sont des dipoles horizontaux, on les distingue d'ailleurs assez bien sur la photos
Le gain dans la direction de tir depasse les 12 dB et peut atteindre ou être proche des 20 dB. Avec 500KW d'excitation cela fait un faisceau de plus de 1 MW à 2 MW minimum. Ces puissances sont necessaires pour garantir un service regulier.
En science " Toute proposition est approximativement vraie " ( Pascal Engel)
Bonjour F6bes.Bjr à toi,
Ne pas confondre angle de départ (vis à vis du sol) et antenne "isolée" dans l'espace.
http://f8buu.free.fr/f2ar/LE_GAIN_des_ANTENNES.pdf
A+
Merci, mais je crois que je ne confonds pas.
Une antenne polarisée verticale a un maximum au niveau du sol, au moins qu'au départ elle ait un zéro dans cette direction. Par exemple, deux dipôles superposés en opposition de phase.
Ceci est dû aux conditions limites de réflexion du champ EM sur un conducteur.
Pour les mêmes raisons, une émission polarisée horizontale à un zéro au niveau du sol. Et ceci quelque soit le type d'antenne.
Cordialement,
Bonjour LPFR,
Je ne me souviens plus trés bien
Pour un pylone vertical rayonnant, quand il est plus court que lambda /4, le lobe au niveau du sol est important
Quand le pylone rayonnant devuent plus long que le quart de la longueur d'onde, le diagramme se soulève et il apparait des lobes secondaires.
Tu dois savoir cela par coeur, il faudrait que je retrouve mes bouquins sur les antennes, mais de memoire ,je ne pense pas me tromper
A priori les equations de continuité devraient imposer un champ E = 0 dans le plan horizontal au niveau du sol.
En science " Toute proposition est approximativement vraie " ( Pascal Engel)
Bonjour Calculair.
Effectivement, une antenne dont la longueur est un multiple de lambda à un zéro dans la direction "équatoriale" (plus d'autres éventuellement) car une moitie de l'antenne est en opposition de phase avec l'autre moitié.
Et, effectivement, les conditions de continuité demandent un zéro pour le champ électrique parallèle à la surface d'un conducteur.
Cordialement,
Comme mon TPE n'est pas que sur les ondes, faut quand même que je laisse de la place pour les autres aussi...
Pouvez-vous me précisez quel est le type d'antenne utilisée par un radioamateur moyen , et la propagation des ondes autour d'une antenne de ce type au sol ?
Si non, comme j'ai cru lire, est-il vrai que comme la longueur d'onde est déterminer par l'écart des deux "extrémités" (je me cultive sur les noms utilisés mais je suis pas encore au point), cela signifie qu'on ne peut que disposer d'une même longueur d'onde pour une même antenne ?
Par ailleurs, si vous trouvez des définitions de FMU et LUF précise et exacte je suis preneur ;D.
Que pensez-vous de la problématique :
"Pourquoi je n'ai pas pu établir de liaison avec ma radioamateur le 4 novembre 2003 à cause du soleil ?" C'est simple est efficace, non ?
Sinon, vous connaitriez un site qui explique simplement et de façon concise (faut pas oublier que je dois le finir pour mercredi), la réception d'onde par un autre radioamateur ? On place son récepteur et on reçoit simplement les ondes alentours, en réglant la fréquence, comme sur des talkie-walkies ? Ça me parait un peu trop simple.
J'ai cru comprendre qu'on utilisait généralement une antenne doublet demi-onde, plus communément appelé dipôle, mais quel mode de propagation utilise-t-on généralement (pour des distances de plusieurs centaines de kilomètres) ? Celle de la photo ?
Bjr à toi,
Quelle photo ??
Les amateurs utilisent tous types d'antennes.
Cela dépend surtout de la place disponible et des fréquences utilisaient.
Le doublet (dipole) est facile à mettre en oeuvre et facile à régler, mais il està usage (bande de fréquence) unique.
Sur les bandes dites basses, il est quasiment impossible, d'avoir autre chose qu'une antenne filaire.
Sur 1.8 Mhz le dipole fait 80m d'envergure.Donc il est FIXE
Sur 10 Mhz le dipole fait 15m d'envergure dons il est fixe bien souvent.
De ce fait CES dipoles sont non orientable.
Pour le meme espace ont peu utiliser aussi des "doublets" multi bandes (utilisables sur toutes les gammes décamétriques'.
Ils s'agit d'antenne "Lévy" ou "Zépellin".
Ces antennes sont plus complexes à utiliser , car nécessite de refaire leur "accord" sur la fréquence à chaque CHANGEMENT de gamme de fréquence.
Il y a aussi les "antennes apériodiques" qui ne sont que du fil déployé SANS tenir compte de la fréquence d'utilisation.
Ce type d'antenne nécessite des réglages particuliers à chaque utilisation.
Cela pour en finir avec les antennes "longues" filaires.
Au dessus de 10 Mhz, on commence à pouvoir utiliser la "directivité".
On peut rendre les antennes rotatives vue que les dimensions mécaniques s'amenuisent.
Sur 14 Mhz un dipole ne fait plus que 10m d'envergure.
Au delà les dimensions vont en diminuant, donc réalisation mécanique plus facile.
Les dimensions physiques d'un dipole sont bien entre les "deux extrémités".On ne dipose pas d'UNE longueur d'onde, mais d'une PLAGE d'utilisation de part et d'autre de cette longueur d'onde (+- 5%).
Si tu veux en connaitre plus sur les types d'antenne:
http://f5ad.free.fr/ANT-QSP_Descriptions_Deca.htm
A+
Dernière modification par f6bes ; 12/01/2010 à 08h20.
Remoi:
Voici une photo des antennes utilisées içi:
une X quad (losange)
une "lévy" (multi bande) et son "échelle à grenouille" qui l'alimente .
qq paraboles et autres
http://f5ad.free.fr/QSP_Antennes2/ANT-QSP2_XQuad.jpg
A+