Bonjour à tous,
Question naive :
Est-ce que la condensation de Bose-Einstein a été considérée pour un gaz piégé dans un potentiel en 1/r ?
(si oui auriez-vous une ref ? )
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Bonjour à tous,
Question naive :
Est-ce que la condensation de Bose-Einstein a été considérée pour un gaz piégé dans un potentiel en 1/r ?
(si oui auriez-vous une ref ? )
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oups, bien vu ; théoriquement. Je doute qu'expérimentalement ca ait été réalisé, non? (La plupart des systèmes expérimentaux semble reposer sur un piégeage harmonique)Expérimentalement ou théoriquement?
Bah ça piège pas 1/r Je comprends pas ta question…
Etant sous-etendu un potentiel attractif (~ - 1/r), tout comme le potentiel électrostatique du noyau "piège" l'électron de l'électron de l'atome.Bah ça piège pas 1/r Je comprends pas ta question…
Bah oui mais ça vaut zéro à l'infini
On parle ici d'énergies positives, c'est de la translation qu'on veut piéger. Faut des potentiels qui fassent des « murs ». Tu vois ce que je veux dire ?
Non, je ne comprends cette remarque. La physique du système ne dépend pas de la référence en énergie choisie pour le décrire ; je peux très bien placer mon fondamental à une énergie négative (cf atome d'hydrogene).On parle ici d'énergies positives, c'est de la translation qu'on veut piéger. Faut des potentiels qui fassent des « murs ». Tu vois ce que je veux dire ?
OK, oublie le terme « énergie positive ». C'est un état de diffusion que tu veux piéger. Il te faut un potentiel qui va à l'infini en l'infini. Pour faire un « mur ».
Ok, alors oublie le terme "piégeage" . A moins que je me trompe, le piège n'est pas nécessaire à la condensation proprement dite (en théorie du moins) car un gaz quantique libre condense. Plus précisément donc, ce qui m'interesse est de savoir de quelle facon les propriétés de la transition (temperature critique, densité critique et fraction condensée dansl le fondamental etc...) change lorsqu'en plus le gaz est soumis à un potentiel en 1/rC'est un état de diffusion que tu veux piéger. Il te faut un potentiel qui va à l'infini en l'infini. Pour faire un « mur ».
Oui enfin…
Ce piégeage de ces états de diffusion, ça s'appelle aussi « baisser la température »
Faut quand même bien baisser la température pour condenser, non
Je ne comprends pas, de quels états de diffusion tu parles ? Je cherche juste à comprendre comment la relation entre Tc et la densité de particules est modifiée par rapport au cas libre en présence d'un potentiel en 1/r. Plus précisément, j'ai un gaz de particules dans une boite sphérique soumises à un potentiel en 1/r à une température donnée. Maintenant, le fait que ce ne soit pas un puits infini et que certaines particules puissent s'échapper, je ne vois pas en quoi, a priori, cela constitue un probleme majeur. Supposons dans un premier temps que l' "évaporation" soit négligeable, cad que la vitesse de libération de mon puits en 1/r soit bien supérieure à la "temperature" (ie. la dispersion en vitesse de mon gaz). J'aimerai savoir à partir de quelle densité mon gaz va condenser.Ce piégeage de ces états de diffusion, ça s'appelle aussi « baisser la température »
A densité constante, oui. Mais on peut tout aussi bien condenser un gaz à température constante, en accroissant la densité.Faut quand même bien baisser la température pour condenser, non
Ça c'est facile, car ça ne dépend pas du potentiel piégeant. La condensation pour un gaz idéal (= sans interactions) a lieu à la densité critique 2,61 x (lambda de Broglie)^-3. Voir par exemple Bose-Einstein condensation in an external potential, Bagnato, Pritchard et Kleppner, Phys. Rev. A 35, 4354 (1987)
Merci beaucoup Chip ! Excellente ref.Voir par exemple Bose-Einstein condensation in an external potential, Bagnato, Pritchard et Kleppner, Phys. Rev. A 35, 4354 (1987)
Certes, mais ca n'est vrai qu'au centre du piège où justement le potentiel est nul ; il est donc trivial que ca ne dépende pas de la forme du potentiel, non ? Quelle est la densité critique à une distance r du centre pour un potentiel U(r) donné ? Est-elle aussi donnée par la densité critique libre ?Ça c'est facile, car ça ne dépend pas du potentiel piégeant.
De plus, la densité diminue exponentiellement lorsqu'on s'écarte du centre (du à la présence du potentiel piégeant). Est-ce que cela veut dire qu'un condensat ne peut se former qu'au voisinage du centre ? (A moins que la densité au centre soit telle quelle compense le facteur exponentielle sur une large distance.)
Comment ça, le potentiel est "nul" au centre du piège?
Dans le cas d'un potentiel central et d'un gaz idéal (sans interactions), ta question n'a pas de sens, car la condensation se produit dans l'état fondamental du piège (et uniquement lui).
Voir au-dessus. Expérimentalement il y a bien sûr des cas où on s'écarte notablement du cas du potentiel central (et aussi du gaz idéal), et la condensation se produit localement (= éventuellement dans plusieurs minima du potentiel) lorsqu'on dépasse la densité critique (qui n'est pas forcément exactement celle du gaz idéal s'il y a des interactions).
Dans la ref citée ci-dessus, U(r) est défini tel que son minimum se situe en r=0 avec U(0)=0.Comment ça, le potentiel est "nul" au centre du piège?
bien sur, mais :Dans le cas d'un potentiel central et d'un gaz idéal (sans interactions), ta question n'a pas de sens, car la condensation se produit dans l'état fondamental du piège (et uniquement lui).
j'avais oublié que la fonction d'onde associée du fondamental est piquée au minimum du potentiel.Dans ce cas la condensation se produit au centre car c'est là que l'état fondamental est localisé.
Merci pour cette précision ; je crois que je commence à y voir plus clair.
Certes, mais je ne vois pas pourquoi ça te préoccupe... la valeur du potentiel n'a pas d'importance, ce qui compte c'est la forme du potentiel, donc je ne comprends pas ta remarque.