Bonsoir,
Il est clair que tout ce qui suit peut contenir des erreurs que je n’aurai pas réussi à détecter. Il est également clair que ceci ne représente en aucun cas une tentative d’énoncé d’une quelconque théorie, ni une remise en cause d’une théorie existante. L’exposé, dans la mesure où il ne contient pas d’erreur, s’appuie sur des faits largement connus et à pour seul objectif de fournir des éléments de discussion.
Les équations sont prises dans le domaine de Laplace.
Donc pour revenir au point que j’ai soulevé, «Lien possible entre l’énergie et les pôles d’un système », étudiant la forme canonique généralisée du système du second ordre que je cite pour mémoire :
(1)
On constate les deux solutions (pôles) qui annulent le dénominateur. Ces solutions sont :
Que l’on peut réécrire comme suit, posant omega0 =1 pour simplifier l’écriture.
On se propose d’étudier l’évolution des solutions s1 et s2 en fonction du paramètre xi. Le graphe ci-joint montre le tracé de cette évolution. Il montre d’abord dans la partie droite du plan réel l’évolution de et pour
Ensuite, le graphe montre dans le plan réel, une fenêtre sur le plan complexe. Les solutions s1 et s2 deviennent alors complexes conjuguées comme suit :
On peut clairement remarquer la droite de commutation montrant une non linéarité qui correspond à la commutation des pôles (solutions s1 et s2 commutent) pour les valeurs de
prises entre et
Cette droite de commutation est confondue avec l’ordonnée du graphe. Lors de l’étude de la dynamique des systèmes non linéaires, on rencontre fréquemment de telles droites de commutation. En outre, cette droite de commutation marque la frontière entre la stabilité et l’instabilité ou encore le sens de circulation de l’énergie. Autrement dit la frontière entre le monde des récepteurs et celui des générateurs.
Faisant une triviale étude Bode d’un second ordre ou l’on s’impose (1) s’écrit comme suit :
(2)
On voit bien que pour , il apparaît une singularité. Comme déjà dit, ceci est écris dans tous les manuels. Simplement, ayant fait une tentative de modéliser le vide au sens de la propagation, ce même type de singularité monte à la surface semblerait’ il.
M’inspirant des idées de Louis de Broglie (double solution), je me suis donc demandé si d’un point de vue phénoménologique, on ne pourrait pas dire qu’un photon pourrait être une singularité comme celle-ci-dessus se propageant dans le vide (espace temps) qui lui montre également une singularité de même nature et donc servirait de support de propagation. Evidement, tout ceci n’est que pure spéculation de ma part. J’ai simplement relevé le fait que cette spéculation (photon = singularité se déplaçant le long d’une trajectoire imposée par l’environnent) n’est pas forcément en contradiction avec la RG ni avec la QFT semblerait’ il.
Et pour finir la dernière question, ne serait-ce pas la présence des singularités comme celle-ci-dessus qui pourraient être responsables des fluctuations selon I. Prigogine (commutation permanente entre stabilité et instabilité)?
En résumé, je propose l’étude d’un lien possible? Entre la commutation des pôles et la circulation de l’énergie.
Voici le lien vers le graphe cité ci-dessus
http://forums.futura-sciences.com/at...ond-ordreoejpg
Cordialement
Ludwig
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