Bon pour les matheux : Combien de temps faudra il à un objet se déplacent dans le vide, pour atteindre la vitesse de la lumière soit , s’il subit une poussée constante de 2G et quelle distance aura il parcouru ?
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Bon pour les matheux : Combien de temps faudra il à un objet se déplacent dans le vide, pour atteindre la vitesse de la lumière soit , s’il subit une poussée constante de 2G et quelle distance aura il parcouru ?
Bonsoir à toui aussi, skydive6807, et à tout le groupe
Bienvenue sur les forums.
Le forum "présentez-vous", sur lequel tu as posé ta question, est, comme son nom l'indique clairement, destiné uniquement pour se présenter. En outre, seuls les modérateurs sont autorisés à y répondre, même si tout le monde peut le lire.
Ta question serait mieux placée sur le forum physique, où elle va être déplacée.
PS: la charte du forum précise clairement que l'on doit dire bonjour en arrivant, et merci en sortant. Bien entendu, ces simples formalités ne sont nullement destinées à faire avancer le schmillblick. C'est vrai. Cependant, on remarque ici, que cela a le don d'attirer bien plus de réponses pertinentes.
Jamais il n'atteindra la vitesse de la lumière.
cf les lois de la relativité restreinte.
Elles affirment qu'un objet ne peut jamais atteindre la vitesse de la lumière.
Salut,
C'est une conséquence de la relativité. La composition des vitesses fait que quelle que soit l'accélération, tu t'approches de 'c' sans jamais le dépasser.
Dit autrement, il faut une énergie infinie pour qu'un corps massif atteigne 'c' (énergie totale mc^2*gamma, gamma étant le facteur relativiste).
Ceci dit, on peut aussi se placer dans un cadre non relativiste ou considérer que la vitesse V atteinte est "petite" devant 'c' (par exemple la moitié).
Dans ce cas pour atteindre la vitesse V il faut un temps V/2G.
Pour faire un calcul relativiste, c'est nettement plus compliqué. Qui a le courrage ?
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Précisons qu'on parle alors de l'accélération mesurée par l'objet qui accélère (par exemple l'indication donnée par un accéléromètre qui accompagne l'objet), et pas de l'accélération mesurée par un observateur extérieur "fixe" (au sens de la variation de la vitesse de l'objet mesurée par l'observateur fixe).
Vu d'un observateur fixe, une conséquence de la relativité restreinte est qu'il ne verra jamais un objet qui accélère continument de 20 m/s² pendant une durée suffisante pour atteindre c.
Si l'accélération mesurée par l'accéléromètre est constante (ce à quoi la relativité n'oppose pas d'impossibilité pratique), l'observateur extérieur verra, lui, une accélération qui décroît petit à petit, et ce de manière compatible avec ne jamais atteindre c.
Cordialement,
Oui, pardon, précisions indispensable.Précisons qu'on parle alors de l'accélération mesurée par l'objet qui accélère (par exemple l'indication donnée par un accéléromètre qui accompagne l'objet), et pas de l'accélération mesurée par un observateur extérieur "fixe" (au sens de la variation de la vitesse de l'objet mesurée par l'observateur fixe).
Ou d'accélération telle qu'on la "déduirait" naïvement de a=F/m.
Cette distinction me rappelle le paradoxe du bâton. Pour ceux que ça amuse. Je mesure tout dans mon repères inertiel. Je pend un baton de longueur L. J'attache une fusée aux deux extrémités (dans le même sens). J'accélère le bâton de la même manière aux deux extrémités, disons jusqu'à la vitesse V. Les deux extrémités accélérant de la même manière la longueur reste L. Arrivé à vitesse V, il a donc toujours la longueur L. La contraction des longueurs est donc fausse. Cherchez l'erreur
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
La logique est une méthode systématique d’arriver en confiance à la mauvaise conclusion.
Cela a été traité de manière intéressante et en profondeur dans au moins deux discussions anciennes, la plus ancienne initialisée par Deep_Turtle. (À retrouver...)Cette distinction me rappelle le paradoxe du bâton. Pour ceux que ça amuse. Je mesure tout dans mon repères inertiel. Je pend un baton de longueur L. J'attache une fusée aux deux extrémités (dans le même sens). J'accélère le bâton de la même manière aux deux extrémités, disons jusqu'à la vitesse V. Les deux extrémités accélérant de la même manière la longueur reste L. Arrivé à vitesse V, il a donc toujours la longueur L. La contraction des longueurs est donc fausse. Cherchez l'erreur
C'est un des "paradoxes" que je trouve les plus "illuminants" pour creuser ce qui est derrière cette notion de "contraction des longueurs" (ainsi que la notion de simultanéité, comme d'hab.).
J'ai retrouvé la discussion ancienne :
http://forums.futura-sciences.com/ph...elativite.html
Et j'en avais proposé une variante (même expérience, mais question sur les durées) dans
http://forums.futura-sciences.com/ph...tivite-un.html
(Je cite cela pour éviter que ce fil-ci dévie vers cet intéressant paradoxe... Cela gênerait peut-être la personne qui a initié ce fil ?)
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