Bonjour,
Un ordre d'interférence peut-il être algébrique ? Ou est-il soit exclusivement positif ou négatif ?
Cette question m'est venue après avoir étudié l'inteféromètre de Michelson en lame d'air. On observe des franges circulaires, et l'ordre d'interférence p au centre est maximal (=2e/lambda avec e l'épaisseur de la lame d'air), puis décroit au fur et à mesure qu'on s'éloigne.
Il y a donc un moment où p devient négatif ? Si oui comment ça se fait ?
Bonne soirée,
J.
Bonjour et bienvenu au forum.
L'ordre d'interférences est intéressant quand on observe un spectre dans un spectroscope. Utiliser ce concept pour les fentes de Young c'est simplement con.
Cet "ordre" n'est que le nombre entier de longueurs d'onde dans le chemin optique qui sépare les deux rayons lumineux.
Si vous envoyez la lumière d'un pointeur laser sur un réseau de diffraction (un CD, par exemple) vous verrez l'ordre zéro qui se réfléchit dans se dévier, puis, de chaque côté l'ordre 1 et 2 (le trois n'est plus visible sur un CD). Vous pouvez, arbitrairement donner des signes positifs ou négatifs aux côtés.
Dans le cas d'un Interféromètre de Michelson, l'ordre zéro serait quand les deux chemins optiques sont identiques. Par la suite vous avez des ordres pour chacun des maximums auquel vous pouvez donner des signes (arbitrairement) suivant qu'un de bras soit plus court ou plus longs que l'autre.
Mais ceci n'est vrai que pour de la lumière monochromatique. Si vous avez un mélange de longueurs d'onde, vos maximums correspondront à des ordres différents suivant les longueurs d'onde.
Au revoir.
