OK. J'ai donc ouvert ce fil, pour discuter de l'idée de principe suivante : est-il envisageable (sans conflit avec un principe physique) de récupérer, dans une mémoire, au moins une partie de l'information normalement définitivement perdue (lors d’une tâche productive) par dégradation de l'énergie noble "consommée" en chaleur (dans un système "industriel" comprenant une partie "production" et une partie "consommation" d'énergie) ?
Le but visé, c’est de pouvoir ensuite transformer, lors de la tâche de "production" d'énergie, de la chaleur en travail en exploitant l'information supposée ainsi recyclée (et faire, de la sorte, mieux que le cycle de Carnot dans la partie "chaleur donne travail" de ce système complet de production/consommation d’énergie). Non (me semble-t-il) en raison des propriétés informationnelles des systèmes quantiques, mais cela ne me semble pas nécessaire pour l’idée envisagée. Probablement pas, mais cela ne me semble pas nécessaire non plus pour faire mieux que le rendement du cycle de Carnot dans la partie thermomachine motrice du triplet
1/ thermomachine motrice (consommatrice d'information provenant de la mémoire d'un démon de Maxwell)
2/ mémoire du démon de Maxwell (servant à recycler l’information normalement perdue pendant la tâche productive par dégradation du travail fourni en chaleur)
3/ machine réceptrice ("productrice" d'une information enregistrée dans la mémoire du démon de Maxwell, au détriment de la "qualité informationnelle" de l'énergie "consommée" par la tâche productive car dégradée en chaleur lors de cette tâche).
Dans le principe envisagé, la phase de "production d’énergie" aussi bien que la tâche productive "consommant" l'énergie produite seraient alors (presque) isentropiques quand on considère le bilan entropique du système formé
* de la thermomachine motrice,
* de la machine réceptrice-appareil de mesure,
* de la mémoire du démon
* de l’environnement
Le résultat attendu n'est donc pas un mouvement perpétuel, mais "seulement" un cycle production/consommation d'énergie dans lequel la transformation de chaleur en travail dans la phase de "production" d’énergie s'effectuerait selon un cycle "presque monotherme", cad avec un rendement thermique supérieur au rendement du cycle de Carnot.
Du côté thermomachine motrice, le principe est simplement celui du démon de Maxwell, cad l'utilisation de l'information sur l'état du système environnant le démon pour transformer la chaleur extraite du milieu environnant le démon en travail.
Le point délicat se trouve plutôt du côté machine réceptrice. En effet, on a besoin d'imaginer un moyen de faire le contraire de ce que fait le démon côté thermomachine motrice. On doit, cette fois-ci, s'efforcer de récupérer dans la mémoire du démon (au moins partiellement en tout cas si on veut surperformer le rendement de Carnot dans la partie "production" d'énergie) l'information normalement perdue pendant la tâche productive (par transformation du travail en chaleur durant cette tâche). BC
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