bonjour à tous,
ma question porte sur les condensateurs...
est ce que du courant passe à travers un condensateur ou non?
merci d'avance..
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bonjour à tous,
ma question porte sur les condensateurs...
est ce que du courant passe à travers un condensateur ou non?
merci d'avance..
Bonjour!
Encore faut-il savoir comment est connecté ton condensateur.....
Tu peux toujours appliquer la loi
- C = capacité en Farad du condensateur
- u(t) = tension en Volt aux bornes du condensateur
- i(t) = intensité en Ampère qui traverse le condensateur
regarde cette simulation: http://ressources.univ-lemans.fr/Acc...mRefresh=false
ok merci bcq..
et encore une petite question..
dans un autre exo on me donne 4 ampoules(en serie puis mises en paralleles,..) ma question est: quelle formules faut utiliser pour des recepteurs.. par ex. je sais que pour des condensateurs en serie c'est la charge qui reste cst et pour des resistances en serie c'est le courant..et pour les recepteurs (ex. ampoules) en serie qu'est ce qui reste cst?
Le courant. Si tu poses la question, c'est que tu n'as pas compris.
\o\ \o\ Dunning-Kruger encore vainqueur ! /o/ /o/
bonjour,
comme le dit mathier, aucun courant ne traverse l'isolant à moins d'un claquage de celui ci.
Mais vu de l'extérieur, un courant va circuler dans la branche qui comporte ce condensateur, car des charges opposées vont se neutraliser sur les armatures du condensateur.
Bonjour!
Je ne connais pas ton niveau, mais voici un petit extrait de cours qui va te permettre (j'espère!!!) de bien préciser les phénomènes physiques et les quantités mises en jeu...
Bonjour.
Aucun courant de charges électriques ne circule dans le diélectrique, comme ça a été dit plus haut.
Les électrons s'accumulent sur la surface de l'armature négative et repoussent autant d'électrons de la surface de l'armature positive, ce qui fait que le courant qui circule sur les deux bornes du condensateur est strictement le même. Ce courant charge le condensateur et augmente la tension entre ses armatures, et le champ électrique entre elles.
Finalement, il faut ajouter que le changement de champ électrique dans le temps a exactement les mêmes conséquences qu'un "vrai" courant dû aux charges électriques, notamment pour la création du champ magnétique. Pour des raisons historiques on appelle cette variation de champ électrique dans le temps "courant de déplacement" (à un facteur 1/c près).
Il faut préciser aussi que pour des charges et champs électriques habituels, le nombre d'électrons "en excès" ou "en défaut" sur la surface des armatures est très petit comparé au nombre d'atomes sur la surface.
Au revoir.
Bonjour,
A la lecture de votre remarque, je me pose une question bête qui me colle.
Devant quelle grandeur cet excès-défaut est suffisamment grand pour justifier l'utilisation de la différentielle i=dq/dt?
Cordialement.
Moi ignare et moi pas comprendre langage avec «hasard», «réalité» et «existe».
Bonjour Stefjm.
Ma remarque avait pour objet de relativiser "l'excès" de charges en surface en les comparant au nombre d'atomes en surface. Car on peut avoir l'impression que le nombre est de plusieurs charges par atome, alors que c'est l'inverse. De tête, pour des champs "ordinaires", c'est de l'ordre d'un électron par 100 000 atomes.
Pour ce qui est de l'utilisation de i = dq/dt, elle est toujours vraie, à condition de ne par couper en deux un électron. Plus sérieusement, je pense que ce sont les statistiques qui nous donnent la réponse, pou des courants très faibles on a du bruit du à au cratère discret des charges. De la même façon qu'on l'aura pour des niveaux de lumière très faibles. Il faut que le 'dt' soit suffisamment grand pour que le 'dq' soit beaucoup plus grand que la charge unitaire. Autrement dit, si vous voulez avoir une mesure correcte il faut intégrer. Rien n'oblige 'dq' à être infiniment petit. Il lui faut être suffisamment petit pour ce que l'on veut faire. Avec 'dq' et 'dt' infiniment petits, la formule ne serait jamais valable. Même pour des courants "habituels".
J'ai vu fonctionner des électromètres qui mesuraient des courants de 10-17A ce qui correspond à quelques 100 électrons/seconde. Le courbes étaient bien lises, grâce au temps d'intégration.
Cordialement,
Bjr à tous,
Reste donc une question en "suspens": certains condensateurs ont dans leurs caractéristqiues la désignation d'un COURANT "traversant".
Ex: j'ai sous l a main un condo: 5000 pF tension de service 2500 volts INTENSITE Maxi : 2A
fréquence maxi 3 MHz.
A quoi donc se rapporte cette intensité , si aucun courant n'est sensé traverser un condo ?
Bon W E
Bonjour,
Je pense que cette intensité maximale à ne pas dépasser correspond à l'intensité pour laquelle il y a un risque de "claquage" du condensateur. En effet si la tension à ses bornes devient trop importante, un arc électrique peut apparaitre entre tes armatures pour permettre aux charges de passer, et ainsi de diminuer le champ entre les armatures. C'est à confirmer toutefois.
Pour le coup je m'interroge sur la fréquence maximale. C'est la fréquence à partir de laquelle l'ARQS n'est plus valide et où ça commence à être la fête à la culotte (comportement inductif des capacitances, etc ) ?
Merci
Bonjour F6bes.Bjr à tous,
Reste donc une question en "suspens": certains condensateurs ont dans leurs caractéristqiues la désignation d'un COURANT "traversant".
Ex: j'ai sous l a main un condo: 5000 pF tension de service 2500 volts INTENSITE Maxi : 2A
fréquence maxi 3 MHz.
A quoi donc se rapporte cette intensité , si aucun courant n'est sensé traverser un condo ?
Bon W E
Cela correspond aux pertes dans la résistance des armatures et surtout les pertes diélectriques.
Si ça chauffe trop et que c'est un condensateur électrolytique, ça explose. Les gros ont une soupape de sécurité.
Évidemment celui que vous avez, n'est pas électrolytique. Mais ça peut être un condensateur "papier" ou mylar avec des armatures faites en feuille d'aluminium enroulée, ce qui fait une "grande" résistance série.
Cordialement,
Bjr à vous,
C'est un condensateur à isolation "mica". Utilisation en HF.
Origine "armée US" date de .....1940.Un trés gros"sucre" pour la forme
La tension d'UTILISATION était d'environ ..500volts
Vue que c'est "army" , il y de grosses marges de sécurité (testing 5 000 volts DC)
Apparemment c'est le courant qu'y peut y circuler via l'alimentation des antennes de terrain.
Bon W E
Bonjour!
L'intensité maxi indiquée ne correspondrait pas à l'ISC: courant de court-circuit?
L'ISC (Intensity Short Circuit) désigne le courant maximal qui peut circuler quand le condensateur est chargé et que ses électrodes sont mise en court-circut franc. Ce courant peut atteindre plusieurs ampères ou plusieurs dizaines d'ampères.
Re.Bjr à vous,
C'est un condensateur à isolation "mica". Utilisation en HF.
Origine "armée US" date de .....1940.Un trés gros"sucre" pour la forme
La tension d'UTILISATION était d'environ ..500volts
Vue que c'est "army" , il y de grosses marges de sécurité (testing 5 000 volts DC)
Apparemment c'est le courant qu'y peut y circuler via l'alimentation des antennes de terrain.
Bon W E
C'est une belle bêbête avec un très gros parapluie.
Pour atteindre les 2 A avec 500V il faudrait être à 127 kHz, ce qui n'est pas absurde.
Dans ce cas ce ne sont surement pas les pertes dans le mica, qui est un très bon diélectrique même pour des fréquences bien au delà des 3 MHz.
Ce doit donc, être une mille-feuille de mica/argent. Et à l'époque, l'argent était dépose par voie chimique, comme pour les argentures de miroir. Il faut croire que la résistance des argentures n'était pas très basse.
Mais là s'arrêtent mes connaissances en technologie de composants.
À moins qu'il ne s'agisse pas d'un dinosaure de ce type (Voir wikipedia):
Clamped Mica capacitors
Now obsolete, these were in use in the early 20th century. They consisted of sheets of mica and copper foil sandwiched together and clamped. These had even worse tolerance and stability than other clamped capacitors since the mica surface is not perfectly flat & smooth. References to mica capacitors from the 1920s always refers to this type.
cordialement,