quand j'ai dit que ce n'etait pas une particule ponctuelle, je voulais dire que ce n'est pas une "particule au sens newtonien". C'est-a-dire qu'il ne faut pas l'imaginer comme un point geometrique. Un electron est une particule ponctuelle, mais quantique. La facon propre de le defenir dans ce cadre-la est pas mal abstraite (un vecteur d'un espace de Hilbert). Mais concretement, tu peux l'interpreter en te disant qu'une particule ponctuelle quantique est un truc qui depend de la facon dont tu le regardes et qui se comporte tantot presque comme une particule ponctuelle newtonienne, tantot comme une onde...Tu parles d'une énergie cinétique sur un électron qui tu l'as dis plus haut n'est pas ponctuel ! Tu le défini où alors son centre de gravité avec les lois que tu édiques ?
quant a definir son energie cinetique, ca ne pose pas de probleme vraiment, meme si c'est pas une particule newtonienne. Le raisonnement que je faisais sur les energies repose certes sur une description particulaire. Mais il faut justement savoir jongler avec les deux descriptions (particulaires et ondulatoires) quand tu parles de particules quantiques.
l'energie cinetique vient des conditions initiales aleatoires. Le principe etant que les atomes sont crees avec toutes les energies possibles, mais tres rapidement chacun d'entre eux evolue de telle facon qu'ils perdent topus de l'energie (emise sous forme de photons) pour se retrouver dans leur etat de plus basse energie. Et c'est la description de cet etat dit "fondamental" qui fait intervenir tous les trucs mentionnes dans ce qui precede.Mais que des milliards de milliards d'électrons tournent autour de leur noyau pour juste pas 'tomber' dessus et qu'on dise qu'ils ont une énergie cinétique (potentielle ?) qui vient d'on ne sait où, là j'ai du mal.
premiere remarque: tu auras beaucoup de mal a prendre un electron avec des pincettes... oublie pas qu'il n'est pas ponctuel au sens newtonien...Imaginons qu'on prenne un électron avec des pincettes (j'ai dis on imagine) et qu'on le lache (sans élan, donc sans énergie cinétique de départ icon_biggrin.gif ) tout près d'un noyau, en dessous de la première couche d'énergie normallement admise pour un électron. Que fait l'électron? Remonte-t-il sur sa couche est commence à tourner tout seul, ou il 'tombe' sur le noyau?
ensuite, je pense justement que les principes d'indetermination d'Heisenberg rendent impossible la situation dont tu parles: si tu "mets" ton e- en dessous de la premiere couche, tu as une connaissance de sa position extrement grande. Tu vas donc avoir une tres grande erreur sur la vitesse qui pourra etre tres grande, le tout de telle facon que tu pourras pas faire ce que tu veux (le mettre la au repos) car ton electron va tres vite s'enfuir je ne sais ou... et ce dans l'hypothese tres optimiste ou tu aurais reussi a mettre la main sur une "pince quantique"....
plus ou moins. Le truc qui se rapprocherait le plus d'un e- qui tombe sur un noyau serait une experience de collision directe e- sur noyau (un faisceau d'electrons envoye sur un bloc materiel). Mais la, en fait, le resultat dependrait de l'energie du faisceau.Est ce qu'on pourrait imaginer l'éléctron comme une boule d'eau, lorsqu'il tombe sur le noyau il se répartit sur sa surface ?
a faibles energies, on va se retrouver avec une experience de deviation de Rutherford (comportement particulaire des e-)
a un peu plus hautes energies, les e- vont approcher plus des noyaux et sentir leur nature quantique. Il y aura une diffraction: les e- ressemblent plus a une onde qui est diffractee par un gros truc: le noyau.
si on augmente encore l'energie du faisceau, les e- vont sentir les constituants du noyau. Ils vont interagir directement avec les protons et les neutrons. Pour simplifier. j'imagine maintenant que le noyau est un proton seul (noyau d'hydrogene). Dans ce cas, ca diminue le nombre de reactions possibles, mais on va pouvoir avoir des trucs du genre:
e- + p(roton) -> n(eutron) + neutrino electronique.
ce que je suis en train de dire, c'est que si on regarde avec un faisceau de tres haute energie, on casse tout...
et si on augmente encore l'energie, on va tellement tout casser que l'on aura un truc du genre:
e- + p -> plein de particules diverses
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