Bonjour.
Je sais que dans un metal, les electrons de conduction sont delocalises sur toute la structure. Alors si j'ai bien compris , leur probabilite de presence et donc leur fonction d'onde l'est aussi.
Mais je me demande alors ce qu'il se passe si l'on applique une difference de potentiel sur le metal, les electrons devrais se mettre en mouvement ? malgres leur delocalisation ?
Pour le transfert de chaleur via les electrons de conduction c'est pareil ?
Merci de partager votre savoir
Personne n'a une idée ?
Cela me fait pensser a un grille pain. sinon qu'elle étais la question?
c'etait comment les electrons bougent alors qu'ils sont deja partout.
un électron est donner a la matiere et un autre deja présent doit la quité alors plus le tension est haute et plus l'operation est rapide, plus l'amperage est haut et plus la quantité d'électron d'éplacer est grande, c'est alors un phénomene de friction qui est la cause de la chaleur.
Salut,
En mécanique quantique, même si une particule est totalement délocalisée cela ne l'empêche pas d'avoir un mouvement (au contraire, puisque le principe d'incertitude dit qu'une particule ayant une impulsion précise a une position totalement imprécise).Envoyé par ryba7
Ce n'est pas propre à la mécanique quantique. C'est vrai aussi des ondes. Une onde a une certaine extension spatiale (idéalement infinie pour une onde sinusoïdale, par exemple), ce qui ne l'empêche pas d'être une onde progressive. Et ce n'est pas un hasard si c'est la même chose en MQ. Un électron totalement délocalisé a une fonction d'onde sinusoïdale dont la longueur d'onde est reliée à l'impulsion et dont la phase varie périodiquement dans l'espace et le temps.
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
A ok deedee merci ^^
Mais alors sa signifie que la fonction d"onde est plutot centree sur une position et diminue autour sans jamais etre nulle et que c'est ce centre qui bouge ?
c'est a peu pres ca ? Ou la fonction reste tres etendue mais c'est ses ondulations qui se deplace ?
Salut,
Tu as un peu tout les cas d'espèce.
Une particule bien localisée se comporte comme dans ton message précédent. La fonction d'onde est centrée autour de sa position moyenne et diminue autour (mais elle peut s'annuler.... ou pas). Et lors d'un mouvement, le "petit paquet d'ondes" se déplace d'un bloc.
La particule peut aussi être totalement délocalisée. Dans ce cas la fonction d'onde a la même grandeur partout. Mais sa phase varie de manière périodique (les amplitudes quantiques = fonction d'onde sont des nombres complexes). Et la phase se déplace, exactement comme des ondulations, oui. Sa valeur est typiquement du style exp i *(wt - kx), avec la pulsation w qui dépend de l'énergie et k qui dépend de l'impulsion (attention, dans un cristal, l'énergie et l'impulsion ne sont pas nécessairement lié par la relation simple E=p²/2m, c'est ce qu'on appelle la relation de dispersion et elle peut être plus ou moins compliquée).
Voir l'électron comme une onde (à valeurs complexes) ça aide vraiment.
Mais attention, cette image à ces limites (lorsque l'on a une interaction de mesure, elle est toujours ponctuelle, avec les règles de probabilités de Born habituelles en MQ. Et cette représentation ondulatoire ne marche bien que pour une particule. Dès qu'on en a deux ça devient inexact ! Si c'était des ondes classiques, deux particules ça serait simplement la somme des deux ondes or en MQ on a juste un objet plus compliqué : une valeur complexe qui dépend des coordonnées des deux particules. Difficile à visualiser !)
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Merci , c'est tres clair. ^^
