Pourquoi l'interaction faible était-elle définie comme une force ?
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Pourquoi l'interaction faible était-elle définie comme une force ?



  1. #1
    invitec2a3307d

    Pourquoi l'interaction faible était-elle définie comme une force ?


    ------

    Contrairement à l'interaction forte et à la force électromagnétique qui exercent des actions attractives ou répulsives sur les particules et qui à ce titre méritent bien le terme de force , l'interaction faible, à mes yeux, elle relève plutôt d'une "mutation" ( un quark d mute en quark u pour la désintégration béta- par exemple) que d'une attraction ou une répulsion quelconque, d'où ma question : pourquoi la qualifitons de force ? En d'autres termes entre "quoi" et "quoi" l'interaction forte exerce ou compense une force ?

    D'autre part la force nucléaire faible, étant dite respectivement 10-11 et 10-13 fois moins intense que la force électromagnétique et la force forte comment un positron ou un électron émit lors d'une désintégration béta+ ou béta- peut s'affranchir de ces deux dernières s'il est mu uniquement par l'action de l'interaction flaible ?
    Merci d'avance pour vous éclaircissements .

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  2. #2
    Deedee81
    Modérateur

    Re : Pourquoi l'interaction faible était-elle définie comme une force ?

    Salut,

    Citation Envoyé par OBAFGKM Voir le message
    Contrairement à l'interaction forte et à la force électromagnétique qui exercent des actions attractives ou répulsives sur les particules et qui à ce titre méritent bien le terme de force , l'interaction faible, à mes yeux, elle relève plutôt d'une "mutation" ( un quark d mute en quark u pour la désintégration béta- par exemple) que d'une attraction ou une répulsion quelconque, d'où ma question : pourquoi la qualifitons de force ? En d'autres termes entre "quoi" et "quoi" l'interaction forte exerce ou compense une force ?
    Dans tous les cas ils s'agit d'interactions entre particules possédant chacune des caractéristiques propres (tel que la conservation de certaines grandeurs, le temps typique de l'interaction, les énergies en jeu et, bien entendu, les particules vecteurs de ces interactions).

    Le terme "force" est amha essentiellement une habitude venue initialement de l'usage classique (la notion de force est essentiellement classique).

    Toutefois, même l'interaction faible peut concerner la diffusion de particules ce qui peut correspondre classiquement à une force.

    Plus d'info peut-être à venir de plus qualifiés que moi

    Citation Envoyé par OBAFGKM Voir le message
    D'autre part la force nucléaire faible, étant dite respectivement 10-11 et 10-13 fois moins intense que la force électromagnétique et la force forte comment un positron ou un électron émit lors d'une désintégration béta+ ou béta- peut s'affranchir de ces deux dernières s'il est mu uniquement par l'action de l'interaction flaible ?
    Les électrons sont sensibles à l'interaction EM et ils sont totalement insensibles à l'interaction forte.

    Lors de la désintégration bêta, l'électron (ou le positron) produit a une énergie importante. Suffisante que pour échapper à l'attraction électromagnétique positive du noyau.
    "Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)

  3. #3
    AnotherBrick

    Re : Pourquoi l'interaction faible était-elle définie comme une force ?

    Bonsoir

    On ne parle que très rarement de "force" faible. On parle plutôt d'interaction car effectivement les réactions du type désintégration beta ne ressemblent pas à une force usuelle.

    Deux remarques toutefois :

    - la description de cette interaction par Fermi, l'une des premières, décrivait ce phénomène comme correspondant à la "présence" en un même point de l'espace-temps de 4 fermions. Cette "interaction" entre 4 fermions pouvait entre autre modéliser la désintégration beta, mais aussi correspondre par exemple à quelque chose de plus standard où deux particules entrent en collision et en donnent 2 autres

    - le description moderne inclut un boson neutre, le Z, qui autorise des interactions sans changement de saveur des particules et correspond donc mieux à l'idée qu'on se fait usuellement d'une force

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