et cette fonction d'onde à 8 paramétre ,est représenteble en 4 paramétres par l'intermédiaire des transformations 'spéciales' de la RR .
ce potentiél : V(r).V'(r')=-g/Vr.exp[(m/2)Vr] .g/Vr'.exp[(m/2)Vr'] , je l'ai déduit sans calculs (par analogie seulement) , je ne suis pas en mésure de les faire , j'ai arrété.... il y'a trés long-temps pour ne pas péter les plombs .
Bonjour,
Merci pour les contributeurs de ce fil même si je ne comprends pas tout.
J'ai le sur le wiki que le champs de Higgs s'écrit : .
En outre, il est précisé que ce champ est strictement positif.
J'ai quelques questions pour les spécialistes s'ils le veulent bien. Ils pourraient éclairer les néophytes comme moi :
1)Est-ce qu'on sait les causes des variations de champ? D'ailleurs ça varie en fonction de quel paramètre (ça représente quoi le paramètre psi)?
2)Pourrait-il y avoir des changements des lois ou des constantes de la physique entre deux régions de l'espace où il y a une différence de potentiel de Higgs?
3)Comme le Higgs est responsable de la masse inertielle, dans le cas de la singularité où le Higs est nul, la matière peut aller à la vitesse de la lumière. De même, si le Higgs est négatif, la matière peut même dépasser la vitesse de la lumière. Est-ce pour ce genre de contradictions qu'on parle d'un potentiel strictement positif?
4)Soit une masse Mt de notre région terrestre de l'espace avec un potentiel de Higgs Vt. Et soit une région de l'espace où le potentiel de Higgs Va est tel que la masse Mt n'est plus que Mt/2. Or d'après Einstein E=mc2. Où est donc passé la moitié de l'énergie? Est-ce que cela veut dire qu'une diminution du champ de Higgs implique une absorption de l'énergie de la masse? Si on continue ce même raisonnement en faisant tendre le potentiel de Higgs vers 0, alors le champ devrait contenir énormément d'énergie, est-ce la raison de la citation de wiki "Pour que ce champ prenne une valeur nulle dans une certaine partie de l'univers (et donc que la masse inertielle y disparaisse), il faudrait y apporter l'énergie susceptible de lui faire remonter de son puits de potentiel, comme c'était le cas lors du Big Bang."
5)Dans quelle mesure, les variations de Higgs dans l'espace peuvent affecter nos observations astronomiques? A priori, je dirais que ça n'affecte pas car le photon n'interagit pas avec le Higgs, les observations basées sur le photon ne sont pas affectées, mais peut-être y a-t-il d'autres observations se basant sur des particules avec masse?
Merci par avance.
Merci pour ta réponse FlyingDeutchmann
Oui, c'est à ça que je pensait ^^' je n'ai pas encore eu de cours de physique des particules, mais les atomes peuvent avoir plusieurs états d’énergie, les photons aussi, alors pourquoi pas le Higgs ...
C'est ça que je voulais savoir merci beaucoup pour cette réponse précise et clairePour l'instant, on observe un écart notable dans la désintégration de la particule qu'on voit à 125GeV/c² en deux photons et dans sa désintégration en deux taus, ce sont donc des pistes possibles, mais les incertitudes statistiques sont encore trop grandes pour dire si c'est dû à une fluctuation statistique ou s'il y a un vrai écart au modèle standard. Il faut attendre d'avoir plus de données. On en saura probablement plus à la fin de l'année.
Merci pour toutes vos réponses argumentées.Mais il est clair que ne pas voir de susy va affaiblir notre confiance dans la théorie des cordes et tout simplement, ça va nous dire que, de toute façon, on n'aura plus que de très étroites fenêtres d'observations pour tester la théorie des cordes et tout simplement qu'elle intervient très peu dans les phénomènes physiques observables.
Merci encore pour ces précisions.1015 GeV ce n'est pas l'énergie de Planck, c'est l'énergie typique à laquelle une GUT devrait émerger et à la fin des années 1970 entre le boson de Higgs et cette échelle d'énergie, dans le cadre du scénario le plus conservateur et le plus simple, aucune nouvelle particule de devait être visible entre ces deux échelles d'énergies. La supersymétrie et les cordes avaient bouleversé cette idée et on espérait détecter la désintégration du proton. Sa non observation ainsi que celle des particules supersymétriques, l'absence de signes de quarks et de leptons composites ainsi que d'une nouvelle force forte au LHC est en train de nous ramener vers le scénario du désert de la fin des années 1970 alors que 30 ans de spéculations et de travaux théoriques et expérimentaux très profonds et très vastes nous laissaient espérer une sortie.
Au passage j'ai effectivement commis une erreur d'étourderie de 4 ordres de grandeur sur l'énergie de Planck, mais espérons tout de même que nous verrons encore des choses intéressantes avant 1015 GeV
Comme je vous comprends.C'est pour ça que je suis pessimiste...
Non pas que je considère que l'on est définitivement enfermée mais si on ne trouve rien de non standard au LHC (y compris violation de la MQ ou de la RR), il faudra probablement plus de 40 ans et peut-être bien plus pour que l'on sorte de l'ornière dans le meilleur des cas (probablement à coup de superordinateurs pour extraire des trucs des équations et des données en cosmologie ou provenant d'une génération d'accélérateurs plus puissants mais plus petits et moins chers).
Même s'il faut 10 ans, à mon âge, je ne vais pas attendre, je passerai le temps et les j'utiliserai les capacités qui me restent pour explorer la nanotechnologie, l'information quantique ou je ne sais quoi d'autres, ça sera bien plus productif.
Surtout, quelles retombées technologiques pour des trucs qui seront de toute façon hors de contrôle de l'humanité si c'est à des énergies dépassant les 10000 TeV ?
Personnellement, avec Alzheimer qui me guette, j'aurai d'ici là oublié la différence entre un proton et un électron..
Ok, l'étau se resserre, mais on a peut-être encore des petites chances, d'autant qu'on est seulement à 8 TeV je crois en collision frontale.
On peut encore espérer voir des trucs jusqu'à 14 TeV, et peut-être un peu au-dessus si on dope la machine, sans compter que l'analyses des milliards de données déjà existantes n'est probablement pas encore bouclée..
Non, en fait les leptons et les quarks ont commencé à avoir de la masse en 1964, mais comme la QCD conférait le plus gros aux hadrons jusque 1964, personne ne s'est aperçu immédiatement du brusque complément de masse :
Ce n'est que quelques années plus tard que toutes les femmes, hélas, abandonnèrent progressivement leurs corsets par désuétude...
Un sacré farceur ce Peter...bon, c'est sûrement de l'humour anglais
Le psi que l'on a dans V(psi) où V est un polynome du 4eme degré est le champs de Higgs lui meme.Bonjour,
Merci pour les contributeurs de ce fil même si je ne comprends pas tout.
J'ai le sur le wiki que le champs de Higgs s'écrit : Pièce jointe 188378.
En outre, il est précisé que ce champ est strictement positif.
J'ai quelques questions pour les spécialistes s'ils le veulent bien. Ils pourraient éclairer les néophytes comme moi :
1)Est-ce qu'on sait les causes des variations de champ? D'ailleurs ça varie en fonction de quel paramètre (ça représente quoi le paramètre psi)?
2)Pourrait-il y avoir des changements des lois ou des constantes de la physique entre deux régions de l'espace où il y a une différence de potentiel de Higgs?
Quand au polynome V il n'est pas censé varier en fonction de l'endroit. Quand à sa variation en fonction du temps ou de la température, j'aimerais également avoir des commentaires de spécialistes.
Oui, tout n'est pas encore perdu. On peut s'inquiéter mais il est encore trop tôt pour une bonne dépression. Mais tout de même, si d'ici le début de 2013 aucune nouvelle particule n'est découverte et parce qu'il y aura un upgrade qui va durer 2 ans, personnellement, je mettrai mes bouquins de physique des hautes énergies "à la cave" et je passerai du temps sur de la bioinformatique, des nanotechnologies et à réfléchir vraiment sur le caractère rationnel ou délirant des thèses de la singularité technologique.Ok, l'étau se resserre, mais on a peut-être encore des petites chances, d'autant qu'on est seulement à 8 TeV je crois en collision frontale.
On peut encore espérer voir des trucs jusqu'à 14 TeV, et peut-être un peu au-dessus si on dope la machine, sans compter que l'analyses des milliards de données déjà existantes n'est probablement pas encore bouclée..
“I'm smart enough to know that I'm dumb.” Richard Feynman
Oui, tout n'est pas encore perdu. On peut s'inquiéter mais il est encore trop tôt pour une bonne dépression. Mais tout de même, si d'ici le début de 2013 aucune nouvelle particule n'est découverte et parce qu'il y aura un upgrade qui va durer 2 ans, personnellement, je mettrai mes bouquins de physique des hautes énergies "à la cave" et je passerai du temps sur de la bioinformatique, des nanotechnologies et à réfléchir vraiment sur le caractère rationnel ou délirant des thèses de la singularité technologique.
Salut,
Je ne sais pas pourquoi tout d'un coup tu as des états d'âme, tu sais j'ai d'exellents bouquins d'automatique au cas ou, c'est bien plus passionnant que des supositions ou personne n'y comprend rien.
Un jour un type a dit:
Le savoir n'est qu'ornement, c'est le commencement de l'erreur.
Le pire qui puisse arriver c'est que les types qui boutiquent avec les LENR aient raisons, alors le modèle standard tu tires juste la chasse d'eau.
Cordialement
Ludwig
C'est impossible que ça arrive, parce que le modèle standard est justement en accord, et avec une grande précision, avec les observations. C'est ce que le LEP, Tevatron et LHC nous ont appris. Autant imaginer que l'on va découvrir que les équations de Maxwell sont à mettre à la poubelle.
“I'm smart enough to know that I'm dumb.” Richard Feynman
Merci alovesupreme pour cette réponse, mais êtes-vous sûr de ce que vous avancez? D'où vous tenez cette affirmation?Le psi que l'on a dans V(psi) où V est un polynome du 4eme degré est le champs de Higgs lui meme.
Quand au polynome V il n'est pas censé varier en fonction de l'endroit. Quand à sa variation en fonction du temps ou de la température, j'aimerais également avoir des commentaires de spécialistes.
Ce serait étonnant que le champ de Higgs ne varie pas en fonction de l'espace ("l'endroit").
Si le champ ne variait pas en fonction de l'espace cela veut dire que le champ a une valeur constante partout dans l'univers et que cette valeur constante ne peut pas varier quels que soient les paramètres (espace, temps, température ou autres). En effet, si cette constante devait varier, alors la variation devrait se faire instantanément partout dans l'univers. Or à ce jour rien de ce qu'on connait se propage plus vite que la vitesse de la lumière.
En conclusion, soit ce champ a un potentiel constant partout dans l'univers et non variable, soit il est variable en fonction de l'espace. Je pencherais pour la deuxième assertion, mais je laisse les spécialistes trancher.
Depuis Einstein, on sait que l'espace et le temps sont liés pour dire que si le champ de Higgs ne varie pas en fonction de l'endroit (l'espace) alors elle ne peut varier en fonction du temps et réciproquement (comme dit plus haut, à cause de la propagation limitée au maximum à la vitesse de la lumière).
Est-ce qu'il y a quelqu'un qui pourrait nous parler de tout ça svp
Il me semblait que le champ de Higgs est un champ de jauge donc dépendant de l'espace-fibré (donc de l'espace-temps)...
Bonjour,
C'est plutôt cette affirmation qui est étonnante ! Dans un univers homogène et isotrope, les lois de la physiques sont les mêmes partout et quelque soit le temps. Ce serait plutôt étonnant que le champs de Higgs soit plus "intense" en certains lieux de l'espace, et que certaines particules, acquièrant leur masse, soient plus lourdes en ces lieux qu'ailleurs !
Faux raisonnement, car il n'y a aucune raison pour que, si variation il y avait, cette variation doive se faire instantanément.Si le champ ne variait pas en fonction de l'espace cela veut dire que le champ a une valeur constante partout dans l'univers et que cette valeur constante ne peut pas varier quels que soient les paramètres (espace, temps, température ou autres). En effet, si cette constante devait varier, alors la variation devrait se faire instantanément partout dans l'univers. Or à ce jour rien de ce qu'on connait se propage plus vite que la vitesse de la lumière.
Là aussi, ce n'est pas vrai en général. En physique certaines quantités peuvent très bien varier en fonction du temps et pas de l'espace ou vice-versa.Depuis Einstein, on sait que l'espace et le temps sont liés pour dire que si le champ de Higgs ne varie pas en fonction de l'endroit (l'espace) alors elle ne peut varier en fonction du temps et réciproquement (comme dit plus haut, à cause de la propagation limitée au maximum à la vitesse de la lumière).
Le champs de Higgs, n'est pas un champs de jauge, et une quelconque variation n'a pas de lien avec la notion d'espace-fibré. (attention de ne pas tous mélanger, et de faires des suppostions hasardeuses, basées sur de vagues impressions)
hus.buy, le problème est qu'ici on parle avec des mots imprécis de choses qui sont difficiles à expliquer quand on a pas le formalisme mathématique derrière.
Quand on fait de la vulgarisation, le "champ de Higgs" désigne la valeur qui correspond à un énergie minimale pour le champ de Higgs. Le champ de Higgs au minimum d'énergie ne dépend pas de l'espace ou du temps parce que les paramètres qui déterminent le potentiel ne dépendent pas de l'espace où du temps. Pourquoi cela ? Parce que autant qu'on puisse dire, les lois physiques ont toujours été les même dans l'histoire de l'univers en tout point. C'est juste parce que le champ de Higgs prend toujours cette valeur et ne bouge pas.
Maintenant, quand on fait vraiment de la physique, le champ de Higgs est un paramètre dynamique et on s'intéresse aux petites variations (il n'y a que ça qui existe) autour de ce minimum : ce sont les bosons de Higgs. Il y a des "variations spatiales" et "temporelles" : le boson se déplace. Mais ce qu'a montré Higgs justement c'est que ça ne change pas le champ de Higgs, on peut séparer le "fond" et les excitations pour toute application pratique. Une image claire pour les anglophones est donnée par minute physics : I et II.
Mais cela ne rend pas les paramètres différents. Pour donner une analogie, l'existence d'ondes électromagnétiques ne change pas la charge de l'électron. Il n'y a pas de variation des lois fondamentales avec la température ou quoi que ce soit d'autre.
En résumé : le fond (appelé "champ de Higgs" dans la vulgarisation) reste fixe à une valeur donnée et ne bouge ni dans l'espace ni dans le temps et les petites excitations (les bosons de Higgs) sont des variations qui dépendent du temps et de l'espace mais sont essentiellement indépendantes du fond.
Par ailleurs, ce que tu dis est faux : le champ de Higgs n'est pas un champ de jauge. Et sérieusement dire "espace-fibré (donc espace temps)", ça fait pédant et ne sert à rien. Aucun physicien n'utilisera le terme espace fibré sauf s'il a vraiment besoin d'une propriété spécifique de ces espaces, ce qui est très rare. Sais-tu seulement ce qu'est un espace fibré ?
PS: Vaincent, les espaces fibrés permettent une formulation abstraite des théories de jauges, mais ça n'a effectivement rien à voir DU TOUT avec le Higgs
Salut , je crois que les premiéres pages sont interessante pour aborder le sujet (définitions ....) http://cp3.irmp.ucl.ac.be/upload/theses/phd/buysse.pdf
Pour revenir sur ma réponse, je n'ai pas écrit que le champs Psi ne dépend pas de x (c'est un champs) mais que le polynome
V du 4eme degrélui ne dépend pas de l"endroit c'est différent
ma question était sur la variation éventuelle de V en fonction du temps (à l'échelle cosmologique).
Il se peut que V ait toujours eu la meme forme et q "au départ" le champs de Higgs était tres intense
et tres haut sur les bords du chapeau mexicain.
A confirmer.
Je me demandais aussi, comme hus.buy, pourquoi le champ ne donnait pas à priori une masse variable aux particules. La réponse est claire.
Quand même, on dit que juste après le Big Bang, les particules n'avaient pas de masse, ce qui implique une variation temporelle? J'imagine qu'à cette époque le champ n'était pas à son niveau minimal d'énergie? Mais alors pourquoi les particules n'étaient pas au contraire encore plus massives?En résumé : le fond (appelé "champ de Higgs" dans la vulgarisation) reste fixe à une valeur donnée et ne bouge ni dans l'espace ni dans le temps et les petites excitations (les bosons de Higgs) sont des variations qui dépendent du temps et de l'espace mais sont essentiellement indépendantes du fond.
Pour préciser ma réponse je n ai pas écrit que le champs Psi ne dépend pas de x mais que le polynome du quatrieme degré lui ne varie pas en fonction de l'endroit.
Il se peut qu'il ne varie pas non plus en fonction du temps dans le modele standard.
Juste "apres le big bang" le champs de Higgs devait etre tres intense (loin de son vide) et tres haut, sur les bords du chapeau mexicain.
A confirmer par les spécialistes.
Comment s'interprèterait alors l'article de Wiki sur Théorie de Yang-Mills ?
http://en.wikipedia.org/wiki/Yang%E2...iggs_equations
http://semioweb.msh-paris.fr/f2ds/do..._bennequin.pdf
Patrick
Je ne suis pas sur que V soit indépendant du temps.
Je me souviens d'un ancien post où Karibou Blanc du CERN disait qu'aux hautes énergies le potentiel recoit des corrections pouvant restaurer la symetrie initiale.
Proche du big bang, on pense en effet que le champ de Higgs était plus intense et que la forme de chapeau mexicain du potentiel jouait peu. Tous les champs étaient en fait peuplés de manière non-négligeable par rapport à l'état de plus basse énergie.
Le fait est que du coup, l'image effective où l'on peut dissocier le fond des excitations n'est plus correcte, car justement les excitations sont grandes devant le fond et il y en a partout. De ce fait, l'interprétation du fond immuable qui donne la masse des particules n'a plus trop de sens, on avait simplement plusieurs champs qui étaient en interaction : la présence du champ de Higgs à un point donné augmente l'énergie des autres champs. Ce n'est pas fondamentalement différent, mais on préfère changer de vocabulaire car cette situation ne correspond pas du tout à ce que l'on désigne par le terme "masse".
Après très peu de temps (10^-12 s !), à cause de l'expansion de l'univers, le champ de Higgs a rapidement diminué vers sa valeur de plus basse énergie (l'image que l'on peut prendre est que le boson de Higgs est instable et quand la température a baissé, il n'y avait plus constamment des collisions pour peupler l'univers de bosons de Higgs et compenser les désintégrations). C'est ce qu'on appelle la transition de phase électrofaible.
Pour la question de la variation temporelle des paramètres, comme je l'ai dit, rien dans l'observation de l'univers lointain ne nous indique quoi que ce soit à ce sujet. La question n'est pas fermée, mais faute de preuves qui nous en empêchent, autant partir sur l'hypothèse la plus simple.
Tout d'abord un grand merci FlyingDeutschmann pour vos réponses et vos efforts de vulgarisation. Je vois un peu mieux (juste un peu) ce que c'est le champ de Higgs.
Dans mon raisonnement précédent, j'avais essayé de dire que soit le champ est constant dans tout l'univers soit il est variable. S'il est variable, alors ça dépend forcément de l'espace-temps. J'avais un fort sentiment que le champ était variable. Dans mes formulations, je n'ai posé que des questions et mes affirmations ont toujours étées au conditionnel. Justement je cherchais à savoir si ce champ était variable ou constant. D'ailleurs ci-dessous mon premier post :
Maintenant que je sais que ce champ est constant, alors mes questions de mon premier post n'ont plus de sens.Bonjour,
Merci pour les contributeurs de ce fil même si je ne comprends pas tout.
J'ai le sur le wiki que le champs de Higgs s'écrit : Pièce jointe 188378.
En outre, il est précisé que ce champ est strictement positif.
J'ai quelques questions pour les spécialistes s'ils le veulent bien. Ils pourraient éclairer les néophytes comme moi :
1)Est-ce qu'on sait les causes des variations de champ? D'ailleurs ça varie en fonction de quel paramètre (ça représente quoi le paramètre psi)?
2)Pourrait-il y avoir des changements des lois ou des constantes de la physique entre deux régions de l'espace où il y a une différence de potentiel de Higgs?
3)Comme le Higgs est responsable de la masse inertielle, dans le cas de la singularité où le Higs est nul, la matière peut aller à la vitesse de la lumière. De même, si le Higgs est négatif, la matière peut même dépasser la vitesse de la lumière. Est-ce pour ce genre de contradictions qu'on parle d'un potentiel strictement positif?
4)Soit une masse Mt de notre région terrestre de l'espace avec un potentiel de Higgs Vt. Et soit une région de l'espace où le potentiel de Higgs Va est tel que la masse Mt n'est plus que Mt/2. Or d'après Einstein E=mc2. Où est donc passé la moitié de l'énergie? Est-ce que cela veut dire qu'une diminution du champ de Higgs implique une absorption de l'énergie de la masse? Si on continue ce même raisonnement en faisant tendre le potentiel de Higgs vers 0, alors le champ devrait contenir énormément d'énergie, est-ce la raison de la citation de wiki "Pour que ce champ prenne une valeur nulle dans une certaine partie de l'univers (et donc que la masse inertielle y disparaisse), il faudrait y apporter l'énergie susceptible de lui faire remonter de son puits de potentiel, comme c'était le cas lors du Big Bang."
5)Dans quelle mesure, les variations de Higgs dans l'espace peuvent affecter nos observations astronomiques? A priori, je dirais que ça n'affecte pas car le photon n'interagit pas avec le Higgs, les observations basées sur le photon ne sont pas affectées, mais peut-être y a-t-il d'autres observations se basant sur des particules avec masse?
Merci par avance.
Je ne sais pas ce que c'est exactement l' "espace-fibré que j'ai lu sur le wiki, mais comme ce terme est utilisé avec la théorie des jauges et que ça enblobe l'espace-temps, j'ai utilisé ce terme comme articulation de mon raisonnement pour parler de l'espace-temps. Mais promis, je ne ferai plus "pédant"Par ailleurs, ce que tu dis est faux : le champ de Higgs n'est pas un champ de jauge. Et sérieusement dire "espace-fibré (donc espace temps)", ça fait pédant et ne sert à rien. Aucun physicien n'utilisera le terme espace fibré sauf s'il a vraiment besoin d'une propriété spécifique de ces espaces, ce qui est très rare. Sais-tu seulement ce qu'est un espace fibré ?
Merci encore, mais à vrai dire je suis un peu déçu que le champ ne soit pas variable dans certaines régions de l'espace. Ça aurait pu être un peu plus rock'n roll.
Patrick : on peut avoir un boson de Higgs sans théorie de jauge et on peut faire des théories de jauge sans Higgs. L'article de Wikipédia sur les théories de Yang-Mills précise en effet qu'on peut ajouter un Higgs à la théorie, mais c'est justement un ajout qui n'est pas spécifique à la structure. On peut très bien ajouter un Higgs pour un champ vecteur qui n'est pas un champ de Yang-Mills, il me semble.
Enfin le point que je voulais appuyer était surtout d'éviter de faire intervenir des concepts inutiles à la discussion juste pour avoir l'air de savoir de quoi on parle.
hus.buy : désolé si j'ai eu l'air aggressif, mais je me rends compte régulièrement que la raison pour laquelle certaines personnes se posent des questions qui n'ont pas vraiment de sens (ce qui n'était pas ton cas pour la variation spatiale) est qu'ils manipulent mal des concepts qu'ils ne comprennent pas. Ça m'arrive et m'est arrivé souvent, du coup je préfère faire preuve de rigueur sur ce genre de questions.
Un boson de Higgs est une excitation du champ de Higgs. Ce champ n'est pas si mornement egal à lui meme puisqu'on l'a découvert tout excité au LHC!Dans mon raisonnement précédent, j'avais essayé de dire que soit le champ est constant dans tout l'univers soit il est variable. S'il est variable, alors ça dépend forcément de l'espace-temps. J'avais un fort sentiment que le champ était variable. Dans mes formulations, je n'ai posé que des questions et mes affirmations ont toujours étées au conditionnel. Justement je cherchais à savoir si ce champ était variable ou constant.
Maintenant que je sais que ce champ est constant, alors mes questions de mon premier post n'ont plus de sens.
Merci encore, mais à vrai dire je suis un peu déçu que le champ ne soit pas variable dans certaines régions de l'espace. Ça aurait pu être un peu plus rock'n roll.
Merci également alovesupreme
Oui mais si j'ai bien compris l'excitation du champ (le boson) est très localisée et brève dans le temps.
Quand je disais "Ça aurait pu être un peu plus rock'n roll" si ce champ avait une valeur différente dans certaines région de l'espace, je voulais dire un espace très grand et une persistance dans le temps.
Par ailleurs, je note que le polynôme est l'expression de la variation du champ de Higgs en local, et c'est ce changement spatio-temporelle qu'on appelle le boson de Higgs. Est-ce bien cela? Ou je suis encore out?
Merci encore.
V(psi) est surtout une partie de la densité d'énergie (énergie potentielle) de l'hamiltonien du champ.
Une remarque quid de l'intégration sur un volume infini si c'est une constante?
Une façon simple de le voir est qu'on parle d'une densité lagrangienne : c'est effectivement une densité d'énergie. C'est la seule dont on ait besoin qu'elle soit constante pour que les choses soient cohérentes. La quantité d'énergie dans l'univers peut tout à fait être infinie si l'univers l'est aussi. Aucun problème de ce coté là.
Et en physique des particules, mieux vaut ne pas regarder sous le lit, de nombreux infinis bien plus méchants qui s'y cachent
Quand on parle de l'énergie du vide c'est une densité ?
En cosmologie oui, pas en MQ ou TQC