En effet, c'est quand même plus facile pour un enfant de s'intéresser à la physique si dans son entourage il y a des personnes qui savent déjà deux ou trois choses sur la physique.Je suis pour ma part persuadée que la physique fait partie de la culture générale de "monsieur tout le monde", au même titre que d'autres disciplines.
Si elle occupe cette place, par effet elle ne pourra susciter que plus de vocations auprès des jeunes non ?
(je sais de quoi je parle, dans mon entourage, il n'y a pratiquement personne qui connaisse quoi que ce soit à la physique)
Il semble que plusieurs d'entre vous voient une incompatibilité fondamentale entre "physique expliquée avec les mains" et calculs.
Je ne vois pas bien pourquoi, on peut très bien faire les deux, non ?
Après qu'on ne puisse pas faire les deux dans le peu de temps imparti aux cours de physique, c'est un autre problème.
"Qui trop embrasse mal étreint", d'un côté on râle parce que les programme fondent, mais si au moins cela permettait d'approfondir, ce ne serait pas mal.Et pas la peine d'aborder 50 000 sujets comme le faisait remarquer Rincevent: mieux vaut faire moins et bien.
Au sujet de l'exemple donné par Splouchy, l'enseignement de l'énergie cinétique avec les distances de freinage, je ne me souviens pas avoir appris ça à l'école (plutôt après, en voyant ça par hasard sur des documents de sécurité routière...)
Alors il y a peut-être effectivement des progrès faits pour rattacher la physique à des situations concrètes.
Pour ce qui est de la vulgarisation des évènements scientifique, du genre du boson de l'année dernière, ce n'est pas cela qui me préoccupe.
Cela n'a rien à voir avec ce que j'entends par "physique de base".
Ces émissions de télé ou de radio où on invite des physiciens quantiques pour tenter de vulgariser à destination de gens qui n'ont aucune bases en physique, cela me semble n'avoir tout simplement aucun sens, c'est de la poésie pour faire rêver, de la poudre aux yeux et rien de plus.
Après, quand c'est de l'actualité, je comprends qu'ils soient obligés d'en parler, mais en dehors, les rares émissions scientifiques à destination des profanes feraient mieux de revenir aux fondamentaux plutôt que de s'envoler vers des sujets impossibles à vulgariser.
Je suis également assez peu attirée par ce que vous appelez "vernis scientifique", que vous destineriez aux non scientifiques, mais fait correctement et sans se moquer du monde, pourquoi pas.
J'ai un assez mauvais souvenir de ma dernière année de physique à l'école : j'étais en section littéraire, et ma prof, une femme pourtant de bonne volonté, semblait assez peu sûre de ce qu'elle devait nous enseigner ou non. Je me demande encore s'il y avait un programme digne de ce nom à destination des littéraires, ou si simplement tout le monde s'en foutait : enseigner les sciences aux littéraires, autant pisser dans un violon...
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