Modélisation d'une étoile, principe anthropique et univers parallèles en L1

[invite7fb3e7ba]

Bonjour,

dans le cadre d'un petit projet scientifique de L1 d'une grosse douzaine de pages sur le thème imposé des "Univers Parallèles en physique" je dois réaliser un petit travail de recherche dans la limite de mon niveau sur ce sujet.

Comme je ne peux me limiter à une étude bibliographique j'ai pensé partir de cette façon :

Imaginons un Univers régit par telles lois légèrements différentes des nôtres (constante gravitationnelle un peu plus petite, constante de coulomb un peu plus grande, charge de l'électron différente de celle du proton) > une modélisation ultra simplifiée d'une étoile montre qu'elle n'existerait pas dans un tel Univers (pas sous cette forme du moins) > il n'y aurait pas d'observateur pour poser la question.

De là je pensais exposer le principe anthropique et dire qu'il pourrait déboucher sur l'hypothèse des Univers parallèles. Que pensez vous d'une telle approche ? Est elle cohérente ou un peu farfelue ? L'exemple de l'étoile est-il adapté ou serait-il trop compliqué ?

[Pour la modélisation de l'étoile je pensais partir de l'équilibre entre pression thermique via la loi de Stefan et la gravitation, équilibre rompu s'il y a une autre force en jeu : par contre je n'arrive pas à trouver quelque chose qui fait que cet équilibre n'est pas totalement instable (en vérité c'est assez complexe..)]

Merci de vos avis !
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[Nicophil]

Bonjour,

Ils n'ont pas le droit de donner ce thème, révoltez-vous !

[Paraboloide_Hyperbolique]

Bonsoir,

Si le thème me semble douteux, je trouve que l'approche de Feynmaniac est assez bonne.

Personnellement j'aurais envie d'écrire: "Jusqu'à preuve du contraire les Univers parallèles ne sont pas physiques, car inobservables; donc le thème "Univers parallèles en Physique" est contradictoire dans les termes. En parler revient à parler du sexe des anges. Fin."

[invite7fb3e7ba]

Personnellement j'aurais envie d'écrire: "Jusqu'à preuve du contraire les Univers parallèles ne sont pas physiques, car inobservables; donc le thème "Univers parallèles en Physique" est contradictoire dans les termes. En parler revient à parler du sexe des anges. Fin."

Dans ce cas là il me faudra de très grosses images Franchement le thème me semble totalement hors de portée sachant qu'apparemment la possibilité d'Univers parallèles découlerait de la théorie des cordes, qui vient compléter le modèle standard, qui vient compléter... beaucoup de choses avant d'arriver à la mécanique classique du premier semestre !

J'ai pensé à garder ça en conclusion : tout l'aspect épistémologie avec Popper et la réfutabilité, la possibilité d'observations mêmes indirectes, l'état du débat entre les chercheurs.

En tous cas je suis heureux de voir que la problématisation était pas évidente

[A voir en vidéo sur Futura]

[stefjm]

Bonjour,

Ils n'ont pas le droit de donner ce thème, révoltez-vous !

+1

Ce n'est pas de moi mais j'adhère... :


La cosmologie actuelle envisage sérieusement que l'Univers ne soit qu'une portion infime d'un
Multivers comportant un nombre immense d'Univers inobservables et tous différents. D'où vient
une telle conclusion, contraire à la tradition scientifique qui rejette ce qui ne peut être observé ?

Le Multivers est évoqué par le président de l'Académie des sciences (2005): ''Est-ce que les lois
de la physique peuvent être unifiées ? Les constantes de la nature qui le caractérisent, vitesse de la
lumière (c), constantes de Newton (G), de Planck (h), etc. sont-elles le fait du hasard ou le résultat
d’un principe qui nous échappe ? Certains théoriciens voient aujourd’hui notre Univers comme
plongé dans un paysage de multivers qui n’ont pas de raisons de ressembler au nôtre.''

La justification du Multivers est d'une incroyable naïveté: ne parvenant pas à trouver une origine
mathématique des constantes de la nature, on suppose qu'une série d'Univers utilise toutes les
combinaison possibles de leurs valeurs ! Autrement dit, on tourne la difficulté en invoquant le
Hasard, une vielle habitude non-scientifique. Ces constantes de la nature seraient issus d'un tirage
au sort, lequel serait, dans notre Univers, favorable à la vie: les constantes de la nature seraient
libres, mais dans la limite d'un ''réglage fin anthropique''.