Bonjour,
Suite à cet échange :
http://forums.futura-sciences.com/as...ml#post5280228
Je me pose la question de comment on trouve et décide de ce qui doit être conserver en physique.
Entre les deux extrêmes ci-dessous, quelles sont les critères?
Envoyé par stefjm
Cordialement.
Moi ignare et moi pas comprendre langage avec «hasard», «réalité» et «existe».
Déjà, on pourrait ouvrir un peu la première assertion pour prendre en compte l'entropie, qui n'est pas une grandeur conservée. Mais c'est une variable d'état dont on peut suivre l'évolution.
Le facteur d'échelle dans une solution FLRW est un autre exemple de "variable d'état" non conservée mais dont on peut suivre l'évolution. Un autre exemple pourrait être le tenseur de courbure le long d'une ligne d'Univers, etc.
Il me semble qu'on pourrait imaginer une physique où rien n'est conservé, mais avec des variables d'état pouvant évoluer. Autrement dit, de la dynamique sans statique...
Pour toute question, il y a une réponse simple, évidente, et fausse.
Bonjour stefjm, je dirais que l'hypothèse d'une inconstance de certaines constantes fondatrices tel que h ou C est difficilement compatible pour la totalité des arrangements/combinaisons possibles, les "opérations" entre elles (les lois liant celles-ci au sens matheux) qui nous rendraient "non viables".
Après je pense que ce qui ne change guère, c'est l'ordre chronologique, on est souvent à coté de la plaque, d'une époque à l'autre, et même si on envisageait, des choses impossibles/inacceptables/interdites, comme leurs antitermes (soit le contraire, "tout est possible") ne se concretisent jamais exactement de la façon voulue, ou au pire avec la précision désirée.
Donc il faut des étalons de métrologie, (personnellement, j'en ai un spécial,mais je peux pas le réaliser et encore moins l'utiliser), et s'y référer, sans se rendre prisonnier de ces derniers, car imaginons une vrai constante h (C, il y a un bouquin là dessus) qui changerait de la dernière décimale (+ ou -), il y aurait des répercussions inimaginables. Je pense surtout aux liens entre les dimensions du SI, c'est pris de façon à maximiser la précision des lois déjà "découvertes",
En fait, c'est bien ça qui est intéressant, pour la Science. Le fait de ne jamais être statique, mais à la dérive statistique près ! Cela permet, toujours (?), la remise en cause. Donc le curseur est à mettre (si je parle de la communauté scientivore), c'est selon, on peut aussi voir qu'une émergence, n'est possible que par brisure de symétrie (donc des chose qui étaient mais ne le sont plus) conservées.
Quelques exemples : l'émergence du vivant, mélange racémique ... puis= seuls certaines formes d'énantiomères sont présents (ici et maintenant).
Un autre, l'émergence matière, et pas d'antimatière = une brisure de symétrie. On peut ajouter à ça la masse = brisure spontanée de la symétrie électrofaible, impliquant le mécanisme BEH, etc ...
Autres choses, j'ai 2 relation "étrange" avec les constantes fondamentales et leurs dimensions, je peux en parler dans ce sujet ? Ou bien un sujet dédié si ça va trop loin ... parce que je ne sais pas en tirer grand chose, si c'est intéressant déjà, et que je peux pas y passer du temps.
PS : D'après "Zut! C'est pas homogène! Ben t'as qu'à mélanger..."
