Salut !
Je me demandais juste quelles sont les applications de la relativité générale hormis le GPS ?
Car pour la mécanique quantique y'en a plein (transistor, laser, microscope à effet tunnel etc).
Mais pour la RG, je ne vois pas trop ?
J'ai trouvé un topic sur ce site qui abordait le même sujet mais il est (très) vite partit en HS
Donc voila, merci !
Bonjour,
La RG est surtout utilisée en astronomie et en astronavigation. Et c'est le seul moyen de calcul pour l'astronomie lointaine et la structure de l'univers.
En astronavigation, elle permet des corrections de trajectoire très précises.
Dans le domaine terrestre son utilisation est très limitée, bien qu'elle ait des effets mesurables.
Comprendre c'est être capable de faire.
Ok !
Donc j'en conclus qu'en termes d'applications technologiques aujourd'hui, il y a juste le GPS (et la correction de trajectoires pour les satellites, mais c'est plus une méthode qu'une techno).
Merci.
et encore, le GPS marcherait quand même sans la RG, vu que les horloges des satellites sont de toutes manière resynchronisées en permanence sur le temps terrestre... moi aussi j'ai longtemps cru que les horloges des satellites prenait en compte le décalage d'Einstein et la dilatation de Lorentz, mais c'est un mythe... Je dois retrouver le fil où c'est expliqué.Donc j'en conclus qu'en termes d'applications technologiques aujourd'hui, il y a juste le GPS (et la correction de trajectoires pour les satellites, mais c'est plus une méthode qu'une techno).
m@ch3
Never feed the troll after midnight!
Sauf qu'apparemment, il faut quand même changer leur fréquence au sol pour qu'elle soit correcte en altitude, que le fait que les orbites ne sont pas circulaires est pris en compte si j'ai bien compris ce que j'ai lu ici :
https://en.wikipedia.org/wiki/Error_...tem#Relativity
La RG explique certaines sources d'imprécision dans le GPS.
Qu'elle soit nécessaire ou "utilisée" dans le GPS est affaire d'opinion.
Il y a deux manières de voir différentes:
1) Les corrections nécessaires selon la RR/RG sont faites "automatiquement" dans le cadre de la correction d'autres sources d'imprécision (drift des horloges, etc.).
2) On se sert effectivement de la RR/RG pour prédire l'imprécision correspondante et la corriger a priori.
Il semblerait qu'il y ait les deux cas, mais que le second n'est correct que pour des applications recherchant une très grande précision.
Par ailleurs, il semble difficile de décrire même le second cas comme une "application" de la RG. Le GPS aurait été imaginé et réalisé sans la RG. Le seul effet aurait été que certaines imprécisions n'auraient pas eu d'explications ; cela n'aurait pas empêché qu'elles soient corrigés empiriquement.
C'est très différent du laser, qui est un bel exemple d'application d'une théorie physique, i.e., d'un cas où le principe a été compris avant d'avoir été "appliqué" empiriquement.
Pour toute question, il y a une réponse simple, évidente, et fausse.
J'ai retrouvé une source. Dans ce document(page I-4, dernier paragraphe) il est clairement fait mention qu'une resynchronisation régulière est effectuée, mais impossible de trouver à quel fréquence cela est fait. Dans le cas hypothétique où les horloges des satellites n'auraient pas été adaptées à la RG, il aurait suffit de resynchroniser suffisamment souvent pour que le système fonctionne.
Pas de méprise, ce que je dit c'est qu'un système GPS pourrait marcher sans prendre en compte la RG, pas que le système GPS actuel ne tient pas compte de la RG.
m@ch3
PS : je n'avais pas vu le message d'amanuensis, j'ai mis trop de temps pour poster
Dernière modification par mach3 ; 20/07/2015 à 21h16.
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Merci bien.
Et dans le domaine du nucléaire, il s'agit de pas mal de M.Q je suppose, mais il y a aussi de la relativité non (le fameux E=mc²)? Il s'agit de la relativité restreinte ?
Je ne connais pas du tout le domaine de la physique nucléaire donc je dis peut être une bétise
Merci.
La mécanique quantique et la relativité restreintes se marie très bien, cela donne la théorie quantique des champs. Dans le cadre de cette théorie on peut modéliser les différentes interactions à l'échelle quantique (toutes sauf la gravitation), il y a l’électrodynamique quantique pour l'interaction électromagnétique (cette théorie fait les meilleures prédictions au monde, des trucs à 10 chiffres significatifs), la théorie électrofaible qui ajoute la force nucléaire faible (qui intervient dans les désintégrations beta par exemple, ou dans la décroissance des leptons lourds) et enfin la chromodynamique quantique qui modélise l'interaction forte (cohésion des quarks dans les hadrons, cohésion des nucléons dans les noyaux).
Avec ça on fait toute la physique sauf les cas où il faut considérer la gravitation (et encore, il y a des cas particuliers où l'on sait faire).
m@ch3
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Ok merci.
Donc en gros dans les applications on peut trouver de la restreinte (réactions nucléaires par ex) mais pas de la générale.
