Bonsoir,
Je suis d'accord que c'est l'idée qui sous-tend cet argument, mais si on y réfléchit un peu, elle est en fait naïve. En pratique on ne mesure en effet jamais d'inertie dans un contexte relativiste (en physique des particules par exemple). En plus, si on veut se rapprocher d'expériences, même idéalisées, il est plus naturel de définir cette inertie comme le lien entre dp/dt (ou F) et a (en tant que quantités vectorielles), mais la "masse relativiste" doit alors être une quantité tensorielle/matricielle. D'où l'utilisation des masses longitudinale et transversale lors de la pré-histoire de la relativité restreinte.
Effectivement. Cependant expérimentalement on a besoin de l'énergie -- qui peut changer de formes -- et pas d'une masse qui varie, grandeur proportionnelle à la première mais qu'aucun professionnel de la relativité n'utilise, que ce soit dans un contexte expérimental ou théorique.Pourtant les deux volets sont aussi importants l'un que l'autre. On ne peut pas limiter la RR à une description 4D et oublier les mesures faites expérimentalement.
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