Bonjour,
La tension superficielle est définie comme une tension en Newton par unité de longueur en mètre, elle est donc homogène à une raideur. Pourquoi parle-t-on donc de tension superficielle et non pas de raideur superficielle?
La tension superficielle caractérise l'élasticité, la raideur à l'agrandissement de la surface d'interface. La tension superficielle devrait caractériser le potentiel de tension d'un état donné non ?
Bonjour et bienvenu au forum.
On ne discute pas des noms donnés en physique. Estimez-vous heureux qu’on ne l’ait pas appelée « moment », comme on fit chaque fois qu’on ne sut pas quel nom choisir.
(Vous pouvez vous poser la question de pourquoi appelle-t-on « seconde » l’unité de temps. C’est dégradant. On aurait pu l’appeler « première ».
La plupart des noms ont des raisons historiques.
La tension superficielle ne caractérise pas l’élasticité. Elle donne le « degré d’amour » des molécules entre elles et le travail qu’il faut faire pour créer une nouvelle surface.
Au revoir.
merci.
en fait j'ai trouvé une autre réponse: on parle aussi d'énergie surfacique (ou énergie de surface ce qui me semble moins clair), c'est plus juste car des J/m² sont homogènes à des N/m, tandis que le terme tension superficielle peut induire en erreur à cause de l'analogie avec la tension mécanique. Ce n'est pas la même tension dont on parle ici.
Re.
On est d’accord : c’est le travail à fournir pour agrandir la surface d’une unité (1 m²).
A+
