Mecanique quantique
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Mecanique quantique



  1. #1
    invitefff06c66

    Mecanique quantique


    ------

    bonjour ,j'ai une diffuclté de comprendre la notion du "chat mort vivant" d'Heisenberg et merci

    -----

  2. #2
    Deedee81
    Modérateur

    Re : Mecanique quantique

    Salut,

    Citation Envoyé par emenn Voir le message
    bonjour ,j'ai une diffuclté de comprendre la notion du "chat mort vivant" d'Heisenberg et merci
    As-tu lu l'article wikipedia ?

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Chat_de_Schr%C3%B6dinger

    En fait, en mécanique quantique le chat n'est pas "mort-vivant". Il est ou bien mort, ou bien vivant.
    Simplement on ne sait pas si c'est l'un ou l'autre.
    Avec une subtilité quantique : cette incertitude n'est pas nécessairement due à notre ignorance mais à une propriété étrange de la matière qui peut réellement et intrinsèquement avoir un état incertain.

    Enfin, ce genre de bizarrerie n'est jamais observée avec des chats réels (avec des photons, des électrons, oui) car les "gros" objets subissent la décohérence quantique. Un phénomène assez compliqué à décrire : https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A...ence_quantique

    Si tu précises ce que tu ne comprends pas on pourra donner des explications plus ciblées
    "Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)

  3. #3
    invitefff06c66

    Re : Mecanique quantique

    merci beaucoup ,mais je veut comprendre exactement le phénomène de superposition dans la mécanique quantique ????

  4. #4
    Kaerbanogue

    Re : Mecanique quantique

    Bonjour, Schrodinger propose une visualisation philosophique qui a son écho en physique comme tu l’aura compris. La notion d’états superposés existe tant que la mesure n’est pas faite. En effet le chat, qui a statistiquement 50% de chances d’etre mort ne l’est pas tant qu’un témoin ne constate pas son état. En attendant la définition de son état, Schrodinger nous dit que son chat et à la fois vivant et mort: ce sont des états superposé. Cependant cet état est bien contingent au concept de constat. En effet si dans notre monde macro, les états superposé n’existent pas, la thése de Schrodinger qui pourrai paraître triviale prend sa consistance dans la nature indéterminée de la vitesse d’un baryon: en effet, on ne peut dans l’absolu pas mesurer leurs vitesse. Cela peut paraître contre intuitif pour nous, mais le monde quantique dispose d’autres règles que le notre et un atome a une vitesse indéterminée tant qu’on ne l’a pas mesurée. La mesure est donc une action «*définissante*» selon ce modèle.
    Je suis étudiant en art alors mon explication n’est certainement pas parfaite mais j’espère qu’elle te permet de mieux cerner ce sujet.

  5. A voir en vidéo sur Futura
  6. #5
    Deedee81
    Modérateur

    Re : Mecanique quantique

    Salut,

    D'une façon différente (ce n'est pas contradictoire avec Kaerbanogue qui a abordé la question très différemment), tu peux considérer que la description quantique est ondulatoire (ce n'est pas tout à fait des ondes classiques, pour quelques raisons, mais inutiles de compliquer).

    Le comportement ondulatoire est patent dans de nombreuses expériences : l'expérience de Young où on fait passer des électrons dans deux fentes et qui forment une figure d'interférence comme le font les vagues, le microscope électronique qui fonctionnent grâce à ces propriétés ondulatoires (des aimants font office de lentilles), l'électron dans un atome qui "s'étale" tout autour du noyau comme le ferait une onde,....

    Or le principe de superposition est assez banal avec les ondes (tout comme le principe d'incertitude d'ailleurs). Si on a une vague de 1 cm de haut et une vague de 3 cm de haut, alors on peut avoir une vague de 4 cm de haut (la somme = la superposition des deux).

    La difficultés avec la mécanique quantique vient de ce que les particules ne sont pas des ondes classiques mais des ondes avec quelques propriétés particulières (en particulier pour nous ici : l'interaction de deux telles ondes est toujours ponctuelle, ce qui donne un aspect "corpusculaire" aux particules et ce qui fait apparaitre les comportements aléatoires).

    Et évidemment, ça devient carrément exotique avec le chat. Difficile d'imaginer un tel comportement quantique dans un monde du quotidien qui est classique (non quantique) et non ondulatoire (les chats ondulent parfois mais pas parce qu'ils sont des ondes ).

    La difficulté de visualiser un tel truc est directement liée à la difficulté du lien quantique - classique. Comment expliquer que dans la vie courante on soit dans un monde classique ? Comment décrire ce monde classique à partir d'un monde quantique sous-jacent ? Et là, c'est du costaud : ça fait intervenir l'optique géométrie, la loi des grands nombres, la limite de h->0, la décohérence,.... Ce qui nécessite forcément une sacrée connaissance de la MQ.

    C'est pourquoi je conseille de bien apprendre comment ça se passer avec des électrons, des atomes,.... avant d'aborder le cas des chats ou des chiens.
    "Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)

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