Pourquoi le photon n'a-t-il pas une vitesse infinie ?

[invité576543]

l'imposition de la vitesse limite c n'est dûe qu'aux caractéristiques de notre univers.
Oui,mais ça n'a rien à voir avec la RR.

??? C'est bien la RR qui modélise les changements de référentiels conservant une vitesse limite universelle, non ???

Cordialement,
-----

[deep_turtle]

A mon avis la détection poserait un sacré problème étant donné que pour la détecté, il faudrait être extérieur au phénomène, ce qui est impossible...

Je ne comprends pas.

Imagine que nous soyons au pay de Flatland dans un univers bi-dimentionnel...un peu comme une feuille de papier...suppose du tu envoies une ondulation dans cette feuille, et bien tes être bi-dimentionnels, à l'échelle locale n'y verrons que tu feu...

J'ai l'impression que tu mélanges des notions de relativité et des notions de physique classique. Si on parle d'une vitesse de la lumière infinie on oublie la RR (je partage l'étonnement de mmy dans le message précédent) et à fortiori la RG. Un argument qui fait intervenir la courbure de l'espace est donc dès le départ hors-sujet. Je ne vois toujours pas en quoi une vitesse de la lumière infinie poserait problème en physique newtonienne.

[Gwyddon]

Je dirais même plus : je pense que l'on pourrait voir la finitude de la vitesse de la lumière comme un problème en mécanique classique (voir par exemple les problèmes de changement de référentiel galiléen en ce qui concerne la lumière et plus généralement tout l'électromagnétisme).

[Floris]

Une seule particule avec des charges électriques suffirait pour faire descendre la vitesse de la lumière en-dessous de l'infini, donc à une vitesse finie.

Ah bon ?? Comment cela?
Merci

[invité576543]

Ah bon ?? Comment cela?
Merci

Je ne saurais pas faire les calculs détaillés, mais à ce que je comprends de l'approche par les intégrales de chemin de la méca Q, la trajectoire du photon incluera des termes d'absorption/réémission du photon par la charge électrique, et cela fera un ralentissement... Là il reste un petit problème d'intégration. Comme je n'ai aucun modèle sous la main avec une vitesse de propagation infinie, il y a deux possibilités, soit le terme qui s'enlève est fini, auquel cas en généralisant le photon passe à travers tout sans jamais ralentir (aucune notion de milieu avec diffraction, etc.), ce qui plus vraiment de la lumière. Soit le terme qui s'enlève est infini, et une joli méthode de renormalisation donne comme résultat une vitesse finie. Auquel cas on se retrouve avec les phénomènes de diffraction et tout et tout.

Ceci, c'est vraiment avec les mains. Faudrait que quelqu'un se coltine un joli modèle de la propogation de la lumière à vitesse infinie, avec l'interaction lumière/matière qui va avec, et là on pourrait discuter autre chose que du roman, puisque les lois de la nature ne sont pas de ce type, et donc ne peuvent pas vraiment servir de référence

Discuter de vitesse infinie, c'est contrafactuel, ça va contre les faits expérimentaux, et une telle discussion va nécessairement dans le n'importe quoi... On peut bâtir des théries simplifiées, à l'exemple de la gravitation de Newton, certes, mais on peut pas aller plus loin que la théorie simplifiée elle-même sans rentrer dans le n'importe quoi.

Cordialement,