Questions sur des problèmes techniques pour un roman de SF - Page 6
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Questions sur des problèmes techniques pour un roman de SF



  1. #151
    obi76

    Re : Questions sur des problèmes techniques pour un roman de SF


    ------

    Citation Envoyé par Thierry310 Voir le message
    bonjour
    je continue me relectures et j'ai un doute sur un point :
    est-que les moteurs latéraux qui assurent la rotation des énormes vaisseaux colonies pour obtenir une gravité doivent fonctionner tout le temps ou juste de temps en temps pour contrecarrer d'éventuels légers ralentissements?
    Merci
    Les deux sont possibles. De manière continue mais juste ce qu'il faut pour contrecarrer les frottements, ou de manière occasionnelle pour rattraper le ralentissement du aux frottements.

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    \o\ \o\ Dunning-Kruger encore vainqueur ! /o/ /o/

  2. #152
    phys4

    Re : Questions sur des problèmes techniques pour un roman de SF

    Les moteurs latéraux changent la vitesse de rotation, pour une rotation à moment constant, les moteurs sont éteints.
    Pour tourner d'un certain angle, il faut mettre les moteurs pour donner une rotation, puis les mettre dans l'autre sens pour arrêter la rotation.
    Comprendre c'est être capable de faire.

  3. #153
    Thierry310

    Re : Questions sur des problèmes techniques pour un roman de SF

    bonjour
    merci pour vos réponses rapides qui me permettent d'avancer dans mes corrections.
    Bonne journée

  4. #154
    Deedee81

    Re : Questions sur des problèmes techniques pour un roman de SF

    Salut,

    Citation Envoyé par Thierry310 Voir le message
    bonjour
    je continue me relectures et j'ai un doute sur un point :
    est-que les moteurs latéraux qui assurent la rotation des énormes vaisseaux colonies pour obtenir une gravité doivent fonctionner tout le temps ou juste de temps en temps pour contrecarrer d'éventuels légers ralentissements?
    Merci
    Il faut juste qu'ils fonctionnent le temps d'enclencher la rotation. Puis sporadiquement en cas d'éventuel ralentissement (mais c'est peu probable, les frictions dans l'espace c'est pas très fréquent).
    "Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)

  5. #155
    Thierry310

    Re : Questions sur des problèmes techniques pour un roman de SF

    bonjour
    j'ai un problème avec une donnée contradictoire avec des données précédentes.
    Merci de me confirmer la validité du raisonnement sous-jacent au calcul suivant
    pour déterminer le temps nécessaire à T pour rattraper E :

    Deux vaisseaux T et E se suivent à la distance de 44 451 556 439.979 km (donc dans le même sens).
    T a donc un retard de 44 451 556 439.979 km sur E
    T évolue à la vitesse constante de 33 403.0372 km/s
    E évolue à la vitesse constante de 29 979 km/s

    On a x(E) + x’ = x(T)
    Où x(E) =distance que parcourt E alors que le T le rejoint
    x’ = distance séparant E et T au moment du départ
    x(T) = la distance parcourue par T
    donc v(E) * t + x’ = v(T) * t
    v(T) * t – v(E) * t = x’
    t * ( v(T) – v(E) ) = x’
    t = x’ / ( v(T) – v(E) )
    t = 44 451 556 439.979 km / (33 403.0372 km/s – 29 979 km/s)
    et t = 44 451 556 439.979 km / (3 424.0372 km/s) = 12 982 206 s = 150.2570 jours

    qui correpond au temps nécessaire à T pour rejoindre E.

    Merci de me dire si le raisonnement est juste.
    Dernière modification par Thierry310 ; 10/04/2018 à 12h09.

  6. #156
    phys4

    Re : Questions sur des problèmes techniques pour un roman de SF

    Oui, rien à signaler,
    mais pourquoi gardez vous autant de décimales dans un roman de science-fiction ?
    Comprendre c'est être capable de faire.

  7. #157
    Thierry310

    Re : Questions sur des problèmes techniques pour un roman de SF

    merci.
    Donc le problème vient d'ailleurs.

    Pour les décimales, ce sont justes les calculs que je fais avec le plus de précision possible.
    Mais dans le roman, je ne donne bien sûr pas toutes ces données et pas avec autant de précision.
    Dernière modification par Thierry310 ; 10/04/2018 à 13h27.

  8. #158
    Thierry310

    Re : Questions sur des problèmes techniques pour un roman de SF

    re
    par une pure intuition, j'ai remplacé le signe - de l'équation plus haut par le signe +, soit :
    t = x’ / ( v(T) + v(E) )

    et là, comme par magie, je tombe sur un résultat réaliste, à savoir 8.11 jours.

    Faut savoir que le vaisseau T, avant de passer en vitesse constante pour finir ce voyage, décélérait.
    Avec cette décélération auparavant prévue dans l'histoire, le vaisseau T devait rejoindre E en 19.48 jours.

    Forcément, la fin du voyage en ne décélérant plus (le but n'est plus de s'arrêter au niveau de E)
    et en restant à vitesse constante plus rapide que prévue, devrait être plus rapide que ces 19.48 jours.

    D'où mon incompréhension de trouver plus haut 150.25 jours.
    Comment un vaisseau qui va plus vite peut-il mettre plus de temps pour franchir cette même distance qu'avec une vitesse plus lente!??

    En changeant le signe - par le signe +, je tombe sur un résultat plus logique que j'avais déjà trouvé de 8.11 jours.

    Mais ce n'est plus mathématique lol.
    Et je ne vois pas où se trouve le problème dans cette équation !!!

    Si vous voyez et si vous pouvez me confirmer ce résultat de 8.11jours....
    Merci
    Dernière modification par Thierry310 ; 10/04/2018 à 17h13.

  9. #159
    Thierry310

    Re : Questions sur des problèmes techniques pour un roman de SF

    bonjour
    dans mon histoire, on trouve quelques conflits (forcément dans une histoire sur l'humanité)
    et je me pose quelques questions sur les canons lasers pour rester le plus proche de la réalité scientifique.

    Ca existe déjà même si dans mon histoire qui se passe au 23eme siècle, ils se trouvent un peu plus perfectionnés :
    https://www.sciencesetavenir.fr/high...s-drones_35743

    Voilà déjà les points qui ne me posent pas de problème et sur lesquels je me base :
    - tout cela se passe dans l'espace donc pas d'interférences
    -pas d'armes de poing lasers comme dans certains films mais seulement des canons lourds de défense de coques de vaisseaux colonies énormes,
    et des canons plus légers (mais quand même assez gros) sur des chasseurs et navettes
    -les rayons lasers sont insonores (surtout dans l'espace lol)
    -ils sont invisibles
    -les canons lasers n'ont pas de recul (ou si peu)

    Mais je m'interroge sur les points suivants :
    point 1) : la portée :
    évidemment, au-delà d'un demi million de kilomètres, difficile de suivre une cible les quelques secondes nécessaires pour abîmer une cible.
    Le temps que l'image de la cible arrive, elle pourrait se trouver ailleurs.

    Mais de toute façon, ces armes ne sont utilisées dans mon histoire que sur des distances maximales de 10 à 30 km,
    allez, maximum 100 km pour rester large.

    Peut-on considérer que la portée soit aussi efficiente à 10 qu'à 30 ou 100 km ou baisse-t-elle avec la distance?

    Perso, ça m'arrangerait que la portée se limite entre 8 à 12 km mais je ne fais pas ce que je veux, voulant respecter un minimum de réalisme scientifique.

    point 2) le temps nécessaire pour faire des dégâts :
    bien sûr, les canons lasers ne s'attaquent pas aux coques très blindées des vaisseaux colonies mais seulement à des chasseurs, navettes, éléments de surface de coque comme d'autres canons...

    Dans ce cas, parler de quelques secondes de tir suivi (le canon laser suivant sa cible pour rester focalisé sur un de ses éléments plus fragile) vous paraît-il réaliste?
    Éventuellement quelques dizaines de secondes pour des éléments plus résistants?

    point 3) détourner le tir d'un laser :
    peut-on imaginer que par exemple des coupoles concaves réfléchissantes mobiles jusqu'à quelques mètres de diamètre sur des navettes mobiles puissent détourner un rayon laser, même de près, qui plus est, en s'inclinant pour offrir un angle au rayon laser qui arrive?
    Le rayon laser ne finirait-il pas quand même par percer la coupole?

    Point 4 : dans la pratique :
    concrètement, le rayon laser, dans l'espace, par exemple visant un point fixe d'une navette, perce le point visé en l'échauffant, pénètre dans les différents composants sous-jacents, toujours par effet thermique et provoque des pannes voire des explosions selon les éléments touchés?

    Merci pour votre aide qui me permettra d'affiner un chapitre de l'histoire.
    Thierry

  10. #160
    Thierry310

    Re : Questions sur des problèmes techniques pour un roman de SF

    PS / point 1 :
    évidemment, il reste plus facile de suivre une cible à 10 km qu'à 30 km, même avec des optiques du 23eme siècle.
    Donc je me demandais si cette limite entre 8 à 12 km qui m'arrangerait pourrait venir de cette explication?

    Le rayon reste efficient en soi à très longue distance (indépendamment de la réussite du tir).
    Mais on pourrait dire qu'au delà de 10 à 12 km, le tir devient plus difficile à finaliser et à réussir, surtout qu'il faut tenir un minimum de quelques secondes?
    Et que la portée optimale resterait sous les 10 km.

    Merci pour vos avis.

  11. #161
    phys4

    Re : Questions sur des problèmes techniques pour un roman de SF

    Citation Envoyé par Thierry310 Voir le message
    -les canons lasers n'ont pas de recul (ou si peu)
    Le recul est assez faible, si je considère des impulsions faisant 1000 kWh, l'impulsion de recul n'est que de 12 N.s

    Citation Envoyé par Thierry310 Voir le message
    Mais je m'interroge sur les points suivants :
    point 1) : la portée :
    évidemment, au-delà d'un demi million de kilomètres, difficile de suivre une cible les quelques secondes nécessaires pour abîmer une cible.
    Le temps que l'image de la cible arrive, elle pourrait se trouver ailleurs.

    Mais de toute façon, ces armes ne sont utilisées dans mon histoire que sur des distances maximales de 10 à 30 km,
    allez, maximum 100 km pour rester large.

    Peut-on considérer que la portée soit aussi efficiente à 10 qu'à 30 ou 100 km ou baisse-t-elle avec la distance?
    Il y a plusieurs considérations sur la portée, l'arrivée d'une impulsion laser est imprévisible pour la cible, et il est possible d'anticiper le mouvement à condition que la distance soit connue.
    Le tireur se trouve devant un choix :
    il tire sans mesurer la distance et il risque un écart du à l'erreur d'estimation de distance
    il effectue une mesure (impulsion radar) de distance et la cible est avertie d'un tir possible et peut faire un mouvement qui changera sa trajectoire.
    En effet, la vitesse angulaire de la cible est visible et il est possible de viser exactement à très longue distance, si cette distance est connue.

    La focalisation par une optique bien adaptée permet une focalisation à grande distance, c'est à dire jusque 1000 km.
    Nous pouvons donc distinguer 2 types de tirs :
    1- longue portée de plus de 1000 km avec optique perfectionnée et estimateur de distance
    2- courte portée avec forte focalisation

    Citation Envoyé par Thierry310 Voir le message
    point 2) le temps nécessaire pour faire des dégâts :
    bien sûr, les canons lasers ne s'attaquent pas aux coques très blindées des vaisseaux colonies mais seulement à des chasseurs, navettes, éléments de surface de coque comme d'autres canons...

    Dans ce cas, parler de quelques secondes de tir suivi (le canon laser suivant sa cible pour rester focalisé sur un de ses éléments plus fragile) vous paraît-il réaliste?
    Éventuellement quelques dizaines de secondes pour des éléments plus résistants?

    point 3) détourner le tir d'un laser :
    peut-on imaginer que par exemple des coupoles concaves réfléchissantes mobiles jusqu'à quelques mètres de diamètre sur des navettes mobiles puissent détourner un rayon laser, même de près, qui plus est, en s'inclinant pour offrir un angle au rayon laser qui arrive?
    Le rayon laser ne finirait-il pas quand même par percer la coupole?
    Les deux point cités sont liés, dans ce genre de guerre, les revêtements seront adaptés aux tirs possibles et il possible de faire des réflecteurs de 99,9% d'efficacité pour des longueurs d'onde prévisibles.
    Un tir focalisé à un coup par seconde ne détruira pas l'objectif du premier coup, mais peut le dégrader, puis le second coup fera un trou et le troisième une explosion interne si l'on arrive à frapper un point précis.
    Il peut exister des angles sensibles. Il y a intérêt à viser des zones absorbantes, qui seront détruites au premier coup.
    Comprendre c'est être capable de faire.

  12. #162
    Thierry310

    Re : Questions sur des problèmes techniques pour un roman de SF

    bonjour
    merci à Phys4 pour ses réponses.

    J'essaie de me faire une "bible" sur les rayons lasers sur laquelle m'appuyer pour écrire le récit.
    Ce qui suit et qui s'appuie sur vos réponses vous paraît-il réaliste et correct?
    Merci

    La cible ne peut anticiper l’arrivée d’une impulsion laser.
    Mais elle peut détecter les impulsions radars les précédant.

    Donc la règle pour les plus petits vaisseaux lors d’une détection radar consiste à modifier sa trajectoire, notamment en se décalant (le plus simple, rapide et peu coûteux en énergie).

    Le tireur peut suivre une cible si la distance reste connue ;
    Notamment avec des mesures avec des impulsions radars
    (utilise les ondes électromagnétiques polarisées à la vitesse de la lumière).
    Mais dans ce cas de mesure radar, la cible est avertie d’un tir possible et peut changer sa trajectoire.

    Les limites de tir sont les suivantes, notamment compte tenu des qualités optiques des radars :
    - avec de bonnes optiques, le tir reste hautement focalisé et efficace jusqu’à environ 1 000 km
    même si la qualité du tir peut chuter avec la distance. Plus on tire près, mieux c’est.
    (donc dans mon histoire, ces tirs se font, surtout entre 0 et 500 km environ pour plus d’efficacité)

    - entre environ 1 000 km et 500 000 km, on peut effectuer un tir continu sur une cible si elle reste stable ou avec des optiques améliorées (à priori pas dans mon histoire). Mais l’efficience de la focalisation et donc du tir peut chuter, surtout avec la distance dans cette fourchette très grande. Là aussi, plus c’est près, plus ça peut être efficace.
    (donc dans mon histoire, ces tirs sont généralement évités et même pas envisagés)

    - impossible de tirer efficacement au-delà de 500 000 km environ (compte tenu du délai de retour des données optiques)

    Les coques des vaisseaux grands ou petits comportent des micros réflecteurs optiques pour dévier les lasers.
    Mais leur efficacité peut diminuer au fil des coups ciblés sur la même zone.
    Un tir localisé à un coup par seconde ne détruira pas l’objectif du premier coup mais peut le dégrader, puis le second coup fera un trou et le troisième une panne voire une explosion si l’on arrive à frapper certains éléments plus sensibles à l’intérieur.

    Les coups continus se constituent en fait d’une multitude de coups d’une seconde environ.

  13. #163
    jacknicklaus

    Re : Questions sur des problèmes techniques pour un roman de SF

    remarques de tactique (similaires à celles de sous-marins/destroyers)
    - on peut arrroser continûment la cible au radar, ce qui interdit l'anticipation du moment du tir par la cible, et la force la cible à des manœuvres d'évitement aléatoires
    - mais allumer continûment la cible au radar renseigne précisément sur la position du chasseur... et fournit même le moyen d'une détection passive (torpille), de sorte que le chasseur pourrait devenir le chassé.
    - de sorte qu'un chasseur peut larguer des radars actifs "jetables", qui arrosent les cibles et communiquent au chasseur (passif) par tout moyen non détectable par la cible (laser par exemple).
    There are more things in heaven and earth, Horatio, Than are dreamt of in your philosophy.

  14. #164
    Thierry310

    Re : Questions sur des problèmes techniques pour un roman de SF

    merci Jacknicklaus pour ces remarques intéressantes.

    Mais si deux vaisseaux chasseurs arrosent un chassé d'ondes radars, le chassé connait les provenances différentes des deux faisceaux d'ondes radios, non? Dans la mesure où il est bien équipé.
    (c'est bien une question car pas sûr).

    Auquel cas, ça ne servirait pas à grand chose d'arroser une cible car ça ne l'aveuglerait pas, non?

    EDIT
    ah oui, je viens de comprendre, vous parlez d'un même chasseur qui arrose toujours la même cible.
    Mais dans mon histoire, ça accapare des vaisseaux inutilement.
    Surtout qu'il y a des centaines de petits vaisseaux et pas seulement 2 bateaux.
    Dernière modification par Thierry310 ; 02/05/2018 à 12h33.

  15. #165
    phys4

    Re : Questions sur des problèmes techniques pour un roman de SF

    Citation Envoyé par Thierry310 Voir le message
    ah oui, je viens de comprendre, vous parlez d'un même chasseur qui arrose toujours la même cible.
    Mais dans mon histoire, ça accapare des vaisseaux inutilement.
    Surtout qu'il y a des centaines de petits vaisseaux et pas seulement 2 bateaux.
    Il existe une ancienne méthode pratiquée en artillerie, la télémétrie permet une identification passive des paramètres.
    Dans l'espace il faut une base énorme, mais si vous disposer de petits vaisseaux répartie sur plus de 100 km, c'est facile, il suffit que les vaisseaux les plus extrêmes échangent des images de la cible, pour en déduire les paramètres de tir.

    Pour les tirs lasers j'ai supposé des impulsions, typique 1000 kWh par impulsion = 3,6.109 J et un tir par seconde, ce qui suppose une centrale nucléaire pour l'alimenter.

    J'ai comparé à l'arme américaine, il s'agit d'un laser infrarouge (probablement CO2) qui tire des impulsions avec une puissance moyenne de 30kW. Pour se protéger des reflets dangereux les opérateurs portent tous des luettes.
    Les caractéristique exactes sont secrètes, mais l'on peut imaginer d'après les vidéos qu'il s'agit d'impulsions de 106 J au moins tirées toutes les 30 secondes.
    Comprendre c'est être capable de faire.

  16. #166
    Thierry310

    Re : Questions sur des problèmes techniques pour un roman de SF

    Phys4

    j'avais pensé à cette idée de la télémétrie optique avec des images provenant de 2 à 3 endroits différents pour établir comme une sorte de triangulation visuelle.
    Par contre, l'espacement maximal au début entre deux vaisseaux alliés est de moins de 40 km et normalement, à la fin, d'environ 10 km.
    Mais je pense que ça peut suffire pour cette méthode.
    J'avais pensé mettre le vaisseau "ennemi" à 20 kms au début mais je vais pousser jusqu'à un peu plus de 100 km, à la fois hors de portée de tirs lasers efficaces et assez prêt pour l'assaut des petits vaisseaux.

    Après, je ne pense aller si loin dans les détails concernant les détections de tirs de lasers et je ne donne qu'un minimum d'explications dans le récit pour ne pas alourdir (mais j'en mets tout de même pas mal donc j'essaie d'éluder certaines parties. Le récit ne doit pas devenir un exposé).
    Mais c'est bien d'avoir en souterrain un cadre réaliste qui me permet d'éviter de faire des erreurs.
    J'ai déjà écrit toute cette scène mais je suis obligé de la ré écrire en partie du fait de certaines erreurs techniques lors du premier jet d'écriture.

    Pour les sources énergétique, pas de problème pour les énormes vaisseaux colonies qui contiennent chacun plusieurs centrales à fusion.
    Pour les plus petits vaisseaux, on va miser sur des capacités de stockages énergétiques qui permettent de tirer quelques dizaines de minutes, ce qui devrait paraître réaliste pour le 23 eme siècle.
    Après, cette bataille spatiale ne dure pas une éternité. Et elle ne se trouve là que pour mieux dénoncer la violence inhérente à l'humanité.

    Que pensez-vous de mon post récapitulatif de 11h37 ?
    Merci

  17. #167
    phys4

    Re : Questions sur des problèmes techniques pour un roman de SF

    Citation Envoyé par Thierry310 Voir le message
    Que pensez-vous de mon post récapitulatif de 11h37 ?
    J'ai répondu, et il n'y a pas d'autres commentaires, c'est parfaitement clair pour de la SF.On remarquera que le spatial permet des tirs précis et imprévisibles à longue portée, ce qui différencie ce récit des SF imitant les anciennes batailles navales.
    Comprendre c'est être capable de faire.

  18. #168
    Thierry310

    Re : Questions sur des problèmes techniques pour un roman de SF

    d'accord, merci beaucoup.

    Bonne journée

  19. #169
    Thierry310

    Re : Questions sur des problèmes techniques pour un roman de SF

    bonjour
    j'ai un petit problème avec la formule de vitesse de libération d'un objet.

    Dans la formule au début de cette page :
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Vitess...ib%C3%A9ration
    on a d qui correspond à la distance de l'objet à la surface de l'astre en mètres dans
    vl = RACINE CARREE ( 2GM / R+d )

    Mais sur quel critère choisit-t-on cette distance d à partir de laquelle on pourra se libérer d'une planète?
    Merci

  20. #170
    obi76

    Re : Questions sur des problèmes techniques pour un roman de SF

    Bonjour,

    si vous êtes à sa surface, d = 0, si vous etes en orbite autour, d = la rayon de l'orbite (moins le rayon de l'astre)
    \o\ \o\ Dunning-Kruger encore vainqueur ! /o/ /o/

  21. #171
    Thierry310

    Re : Questions sur des problèmes techniques pour un roman de SF

    bonjour

    merci.
    Donc je ne me suis pas trompé pour l'interprétation de la formule.

    Sauf que je trouve un résultat aberrant depuis le sol pour une planète de
    rayon 0.77 R de Terre
    et de masse 0.33 M de Terre

    vl = √ (2G M / R + d)
    vl = √ (2 * 6.67384*10PUISS-11 * 0.33 * 5.972*10PUISS24) / (0.772*6 371 000m+0)
    = 26.3050738368*10PUISS13 / 4 918 412
    = 5.348 285 958 313 374 * 10PUISS-6 * 10PUISS13
    = 5.348 285 958 313 374 * 10PUISS7
    = 5.348 285 958 313 374 * 100 000 000
    = 534 828 595.83 m/s = 534 828 .595 km/s !!!!

    A titre de comparaison, une vitesse de libération depuis le sol de la Terre reste à 11.2km/s

    Où me suis planté?
    J'ai vérifié x fois les calculs!
    J'ai bien pris les mesures en mètres et kg.
    Merci pour votre aide
    Dernière modification par Thierry310 ; 28/05/2018 à 15h47.

  22. #172
    XK150

    Re : Questions sur des problèmes techniques pour un roman de SF

    Re ,

    J'ai , arrondi , 5.38 10^7 avant de prendre la racine carrée et donc 7300 m/s comme réponse .

  23. #173
    Thierry310

    Re : Questions sur des problèmes techniques pour un roman de SF

    bonjour

    lol, j'avais oublié la racine carrée... et ma tête

    Merci beaucoup.
    Ca me rassure pour le coup

  24. #174
    Thierry310

    Re : Questions sur des problèmes techniques pour un roman de SF

    bonjour

    j'aurais besoin de vos avis pour confirmer une altitude ou me donner les éléments nécessaires pour la choisir.
    Merci pour votre aide.

    Dans l'histoire, une personne raconte brièvement à une autre comment les 3 énormes vaisseaux colonies de 8 km de long pour 1 154 m de diamètre furent construits plusieurs décennies plus tôt au-dessus de Mars.
    3 câbles de 4 m de diamètres de 400 km de long furent construit pour entamer puis poursuivre la construction des 3 vaisseaux en altitude, 1 câble par vaisseau. Les 3 câbles sont distants de plus de 100 km.
    Le but est bien sûr que de telles masses de vaisseaux puissent quitter "facilement" l'orbite martienne à la fin de leur construction.
    Les câbles servaient notamment de support à 4 ascenseurs extérieurs multi étages pour transporter les matériels et surtout des robots contrôlés en partie à partir du sol pour éviter à trop d'humains de monter là-haut.
    Les modules des vaisseaux étaient construits dans des usines au sol puis assemblés dans l'espaces pour former les vaisseaux. Les plus gros morceaux pouvaient monter par les extérieurs des ascenseurs.

    J'ai choisi l'altitude de 400 m un peu au pifomètre. Celle-ci vous parait-elle réaliste?
    Sinon, sur quel critère la choisir pour que les vaisseaux puissent au final quitter l'orbite martienne.

    Merci
    Thierry
    Dernière modification par Thierry310 ; 08/06/2018 à 13h47.

  25. #175
    obi76

    Re : Questions sur des problèmes techniques pour un roman de SF

    Bonjour,

    Citation Envoyé par Thierry310 Voir le message
    J'ai choisi l'altitude de 400 m un peu au pifomètre. Celle-ci vous parait-elle réaliste?
    Sinon, sur quel critère la choisir pour que les vaisseaux puissent au final quitter l'orbite martienne.

    Merci
    Thierry
    En l'absence d'atmosphère, cette altitude est quelconque (tant que l'orbite ne voit pas d'obstacles...). Quant à quitter l'orbite, je serai tenté de dire : plus c'est loin, mieux c'est. Après pour la hauteur, il s’agirait d'un compromis entre la difficulté technique de construire de tels ascenseurs, et du carburant nécessaire pour ensuite faire quitter l'orbite aux vaisseaux.

    EDIT : cela dit, pour que le coup des ascenseurs fonctionne, il faut que la période de révolution de l'objet en orbite soit la même que la période de révolution de la planète, en gros qu'on soit sur une orbite géostationnaire, mais de Mars...

    Citation Envoyé par wiki
    By the same formula, we can find the geostationary-type orbit of an object in relation to Mars (this type of orbit above is referred to as an areostationary orbit if it is above Mars). The geocentric gravitational constant GM (which is μ) for Mars has the value of 42,828 km3s−2, and the known rotational period (T) of Mars is 88,642.66 seconds. Since ω = 2π/T, using the formula above, the value of ω is found to be approx 7.088218×10−5 s−1. Thus r3 = 8.5243×1012 km3, whose cube root is 20,427 km (the orbital radius); subtracting the equatorial radius of Mars (3396.2 km) gives the orbital altitude of 17,031 km.
    Donc plutot 17000 km que 400...
    Dernière modification par obi76 ; 08/06/2018 à 14h41.
    \o\ \o\ Dunning-Kruger encore vainqueur ! /o/ /o/

  26. #176
    Thierry310

    Re : Questions sur des problèmes techniques pour un roman de SF

    bonjour

    oui, il s'agit bien sûr d'une sorte d'orbite géostationnaire

    Sinon, les japonnais parlent là (voir le lien) pour la Terre d'un câble de 96 000 km donc 17 000 km, ça paraît réaliste, même si il faudrait une dizaine de jours à des ascenseurs pour monter au somment avec les ascenseurs les plus rapides à ce jour.
    (https://detours.canal.fr/japonais-ve.../?cpmid=649c25)

    Mais dans le futur de l'histoire, les ascenseurs pourraient aller plus vite.
    On pourrait même imaginer des trains d’ascenseurs, voire que l'une des 4 voies serve à la redescente des ascenseurs vides pour ne pas interrompre l’éventuel flux tendu d'arrivée des pièces sur le chantier spatial.

  27. #177
    obi76

    Re : Questions sur des problèmes techniques pour un roman de SF

    Citation Envoyé par Thierry310 Voir le message
    bonjour

    oui, il s'agit bien sûr d'une sorte d'orbite géostationnaire

    Sinon, les japonnais parlent là (voir le lien) pour la Terre d'un câble de 96 000 km donc 17 000 km, ça paraît réaliste, même si il faudrait une dizaine de jours à des ascenseurs pour monter au somment avec les ascenseurs les plus rapides à ce jour.
    (https://detours.canal.fr/japonais-ve.../?cpmid=649c25)

    Mais dans le futur de l'histoire, les ascenseurs pourraient aller plus vite.
    On pourrait même imaginer des trains d’ascenseurs, voire que l'une des 4 voies serve à la redescente des ascenseurs vides pour ne pas interrompre l’éventuel flux tendu d'arrivée des pièces sur le chantier spatial.
    Comment ça sera plus tard, c'est spéculatif. En attendant, le niveau technique est tel que je l'ai décrit. Qu'on en soit capable maintenant ou plus tard, tout cela n'est que de votre jugement, pas du mien
    \o\ \o\ Dunning-Kruger encore vainqueur ! /o/ /o/

  28. #178
    Sethy

    Re : Questions sur des problèmes techniques pour un roman de SF

    Citation Envoyé par Thierry310 Voir le message
    bonjour

    oui, il s'agit bien sûr d'une sorte d'orbite géostationnaire

    Sinon, les japonnais parlent là (voir le lien) pour la Terre d'un câble de 96 000 km donc 17 000 km, ça paraît réaliste, même si il faudrait une dizaine de jours à des ascenseurs pour monter au somment avec les ascenseurs les plus rapides à ce jour.
    (https://detours.canal.fr/japonais-ve.../?cpmid=649c25)

    Mais dans le futur de l'histoire, les ascenseurs pourraient aller plus vite.
    On pourrait même imaginer des trains d’ascenseurs, voire que l'une des 4 voies serve à la redescente des ascenseurs vides pour ne pas interrompre l’éventuel flux tendu d'arrivée des pièces sur le chantier spatial.
    Je n'ai pas lu toute la discussion, mais il faut évidemment tenir compte de la masse du câble. Si en fin de construction, celui-ci sera probablement négligeable vu les dimensions des objets spatiaux que vous décrivez, en début de construction il en sera tout autrement.

    Il faudra que l'autre point d'appui (car contrairement au lien que vous suggérer, ici il n'y a pas de planète à l'autre bout du fil) soit bien plus loin que la distance d'orbite géostationnaire pour que le centre de masse total du système se situe sur l'orbite géostationnaire. Et évidemment, il faut tenir compte du fait que l'effet de la gravité de Mars décroit quand on gagne en altitude.

  29. #179
    Thierry310

    Re : Questions sur des problèmes techniques pour un roman de SF

    bonjour

    obi76 :

    dans l'histoire, les travaux de construction du câble commencent en 2072.
    Donc ça me semble réaliste avec sûrement des avancées techniques facilitant le projet.
    Après, même si j'essaie de coller à la réalité ou au possible, ça reste de la SF

    Sethy

    -qu'implique que le câble soit à "vide" au début?
    Merci

    -par contre, il me semble que les contraintes d'orbites géostationnaires soient secondaires dans la mesure où le principe du câble nous en libère en partie, non?
    L'intérêt du câble, ici, est de pouvoir construire d'énormes vaisseaux en orbite, suffisamment haut pour que libérer le vaisseau de la planète ne demande pas des quantités d'énergie impossible à donner (comme au sol par exemple pour une telle masse).
    Et de pouvoir amener les modules à assembler et robots constructeurs plus facilement qu'avec des fusées, surtout vu la quantité à monter, sans parler du coût énergétique et même tout court.

    -bien sûr, on se trouverait presque voire totalement en impesanteur sur le lieu de construction au bout du câble.
    Mais bon, je n'en parle pas pour l'instant et je ne donne pas trop d'infos dans le récit du tome 1 (sauf l'altitude car évident de le dire dans le contexte) car je ne reparlerais de cette construction que dans le tome 5.
    Dernière modification par Thierry310 ; 09/06/2018 à 12h39.

  30. #180
    Sethy

    Re : Questions sur des problèmes techniques pour un roman de SF

    Citation Envoyé par Thierry310 Voir le message
    bonjour
    Sethy

    -qu'implique que le câble soit à "vide" au début?
    Merci
    Essaie de faire tenir un câble à la verticale sans l'accrocher au plafond.

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