Bonsoir,
Occupé à des réflexions j'en suis arrivé à ce qui suit... et je me pose la question si cela a un sens ou si je divague. Il ne s'agit pas d'une "théorie personnelle" mais de ma compréhension momentanée des choses.
Si l'on met de coté les théories de multivers et autres, l'Univers a commencé au big bang et finira soit en big freeze, big rip, big crunch ou autre big quelque chose. Cette transformation se fait au moyen des interactions fondamentales. Ce qui fait que cette transformation ne soit pas instantanée, c'est c : la vitesse de propagation des interactions fondamentales, qui n'est pas infinie. On dit que c vaut pas loin de 300'000 km/s, mais ces références n'ont de réalité que pour un observateur conscient, interne à l'univers. Observateur dont l'existence est elle-même une succession d'états et dont seule la capacité de mémoire liée à celle d'anticipation, permet d'appréhender "le temps qui passe".
Si, par un exercice de pensée, on doublait maintenant la vitesse de c, pour la porter à 600'000 km/s, les interactions fondamentales se propageraient également 2x plus vite, les états de l'univers se succèderaient 2x plus vite, notre conscience percevrait l'univers 2x plus vite.... et au final rien ne changerait, puisqu'il n'existe pas de référentiel externe à l'univers. On pourrait donc dire que c est la vitesse à laquelle passe le temps, ce qui est paradoxal puisqu'une vitesse dépend du temps et de la distance. J'en conclus donc que la valeur de c est triviale. La vitesse perçue par l'observateur terrien de c, ne dépend au final que du nombre de changements d'état de l'univers à l'échelle de la vitesse de perception de l'humain. La seule mesure de "temps" réellement valable serait donc plutôt un comptage du nombre d'états de l'univers existants entre un état donné et un autre, pour autant qu'il soit possible de discerner un état de l'univers de celui qui lui succède, cette quantité d'états étant totalement indépendante de c.
Divague-je ou ne divague-je point ?
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