Bonjour,
Je comprends bien qu'il y ai une limite maximale à l'angle d'entrée dans l'atmosphère d'une navette spatiale. J'ai un peu plus de mal à comprendre ce qui limite l'angle minimal.
Prenons le cas de Columbia, qui s'est malheureusement désintégrée lors de son retour en 2003. Un débris avait perforé le bord d'attaque de l'aile. Le vaisseau n'a pas résisté à son retour dans l'atmosphère. La collision avec le débris avait été observée par la NASA et une sortie extra véhiculaire afin d'inspecter le vaisseau avait été discutée puis rejetée (sans avertir l'équipage).
Ma question est la suivante : Si le trou avait été observé. Aurait-il été envisageable de faire une rentrée dans l’atmosphère avec un angle très faible de façon à rentrer de manière très progressive ? Quitte à étaler la rentrée sur plusieurs heures.
Est-il possible de se servir des effets aérodynamiques (par exemple en augmentant l’angle d’incidence) pour maintenir l’altitude de la navette, et ne la laisser redescendre que très lentement ?
L’idée serait de laisser la navette dans des couches de faible densité tant qu’elle va très vite et progressivement de la faire redescendre vers de couches plus dense lorsqu’elle va moins vite. Ainsi on limite les contraintes supportées par la faiblesse mécanique de l’aile.
Est-ce réaliste ? Si non pourquoi ?
Je n’ai que peu de connaissance en aérodynamique et encore moins en régime hypersonique... mais si quelqu’un peu m’aider à comprendre ca serait cool.
Merci ^^
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