Bonjour,
Quand on calcul une suite de rebonds avec déplacement en x (à échelle humaine, une balle de tennis par exemple), on admet comme négligeable les frottements en x et en y quand la balle est en l'air. Au moment des impacts au sol, les frottements internes à la balle et ceux avec le sol justifient la dégressivité des vitesses, donc des hauteurs, donc des durées entre impacts.
Question 1
Qu'en est-il de l'effet des frottements en x au moment des impacts ? Peut-on les considérer comme négligeables ou doit-on tenir compte d'une dégressivité comme en y ?
Hypothèses:
- on doit en tenir compte, car il y a déformation en x, donc perte d'énergie.
- on peut ne pas en tenir compte, car, si on parle bien d'une balle, celle-ci roule nécessairement le temps d'un contact supposé bref. Il n'y a ralenti sensible qu'en cas de forte usure à chaque impact, ou définitif en cas de rupture.
Je néglige tout effet de rotation de la balle en l'air qui peut, selon son sens, réduire ou augmenter la longueur d'un rebond (effet Magnus).
Question 2
Sur un sol horizontal et uniforme, existe-t-il un rapport à respecter entre la phase des rebonds et la phase de roulement ? Si une balle de tennis rebondit, disons 10 fois sur 3 mètres avant de rouler, combien de mètres va-t-encore parcourir avant arrêt ?
Hypothèses :
- tout dépend des surfaces en présence (balle de tennis/sol) : sur un sol rugueux, la balle roule moins longtemps donc moins loin, si elle est lisse, la balle roule plus longtemps donc plus loin.
- sans modification des surfaces en cours de route (du marbre à la moquette), une balle de tennis ayant rebondit sur 3 mètres roulera sur ...x... mètres, car la décélération vaut celle au moment des impacts...
... ce qui renvoie à ma première question !
En vous remerciant pour vos avis.
-----