Bonjour,
Je pratique le patinage de vitesse (et le cyclisme depuis quelques décennies), (et la musculation mais ici ça n’a pas d’importance)
J’ai trouvé une formule permettant de comprendre pourquoi et surtout comment l’énergie que je dois dépenser avec mes petits muscles augmente bien plus rapidement que ma vitesse :
(P= 1/2*rho*SCx*V3 -> Puissance = 0.5*densité de l'air*surface frontale*coefficient de pénétration dans l'air*vitesse au cube)
Je ne sais pas si cette formule est fiable, et surtout, il y manque les unités !
Mais au final, en vertu de cette fameuse formule, voici ce qui se dit parmi les vitesseux sur roue, sur lame, à propulsion à “jambes”… :
… Que la puissance nécessaire est doublée tout les 10km/h supplémentaires.
… Que pour passer de 20 à 40km/h il faut produire quatre fois plus de puissance, et huit fois plus pour monter de 20 à 50km/h.
… Qu’on peut avoir l'impression d'être en balade à 27km/h et se retrouver en puissance critique à 32.
… Que passer de 27 à 32, soit une vitesse 1.185 fois superieure, réclame une puissance dépensée par le patineur 1.185*1.185*1.185 = 1.66 fois supérieure.
… Que pour augmenter sa vitesse de 18% il faut augmenter sa puissance de plus de 50%.
… Qu’avec une telle augmentation de puissance la bascule entre endurance fondamentale et seuil critique peut se faire très vite.
… Que seule la zone ou va se faire la bascule varie d'un individu à l'autre en fonction de son VO2 max.
Si je pouvais mettre des unités sur la formule ci-dessus, je pourrais essayer de calculer mon énergie dépensée à 25, 30, 35, 40 kmh…
Faisant abstraction du vent !… Supposons qu’il n’y ait pas de vent. Le vent est supposé nul.
Bien sûr si le vent de face est de 20 kmh, je peux également essayer de calculer l’énergie supplémentaire à fournir pour garder une vitesse constante de 25 kmh (avec vent, sans vent…)
Beaucoup de gens ne comprennent pas pourquoi les patineurs de vitesse font des pelotons en trains serrés !…
C’est celui qui est devant qui fait tout le boulot, ensuite ça fait un peu comme les Dalton, et le dernier, Averell, il est en balade, relevé, les mains dans les poches, les doigts dans le nez (enfin peut-être pas en même temps) à 45 kmh. (et il est tout content et ça se comprend).
Beaucoup de gens ne comprennent pas non plus pourquoi dans le top 10 il y a si peu d’écart de temps à l’arrivée… C’est qu’à ces vitesses élevées, il est terriblement difficile d’être significativement plus rapide qu’un autre. Les écarts de vitesse sont faibles, mais les différences de puissances engagées sont elles, bien réelles, et c’est là que se joue le podium.
Si donc une bonne âme pouvait m’aider à mettre les bonnes unités sur ma pseudo-formule, (si tant est qu'elle est correcte, ce que vous ne manquerez pas de me signaler !) ce serait fort sympathique.
Merci d’avance !
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