Bonjour,
le sujet a été abordé, mais je ne comprends rien aux explications:
Je considère un élément en plexiglas, traversé par une lumière monochromatique.
La lumière est ralentie, mais que ce passe t'il dans le matériau?
Les photons sont ils absorbés (électrons qui changent de couche) puis réémis?
ou bien les photons rebondissent ils sur les atomes?
merci.
Bjr à toi,
J'ai cru comprendre que les photons étaient absorbés et réémis par les électrons du matériau.
Tout cela amenant un "retard" dans la propagation.
Bonne journée
Salut,
ça c'est une vision "simpliste" mais fausse.Envoyé par f6bes
Ce qu'il se passe est plus compliqué : il s'agit d'un couplage entre le champ EM de la lumière et les nuages électroniques des atomes, qui induit un déphasage et donc in-fine ralentissent la propagation.
\o\ \o\ Dunning-Kruger encore vainqueur ! /o/ /o/
Il n'y a pas d'absorption individuelle des photons, car il n'y a pas de changement de couche. Le champ produit une petite variation d'énergie des couches externes, ce qui produit un effet collectif de diffusion cohérente.
La conservation de phase permet la conservation du front d'onde avec réfraction sans diffusion et une variation de la vitesse de groupe de l'onde lumineuse.
Comprendre c'est être capable de faire.
Et c'est un peu génant pour les fibres optiques (en verre), l'information y circule aux 3/4 seulement de la vitesse de transmission possible dans l'air (ondes EM ou laser). Ce n'est pas une paille.
merci à tous!
Salut obi76,
Pour moi, faut "expliquer" avec les mains (vue mon niveau)
J'ai retrouvé une discussion ou je posais cette question et la réponse de " Coincoin":
https://forums.futura-sciences.com/p...seur-de-c.html
Bon WE
Re,
tout à fait. Donc effectivement, selon le niveau, on peut oser cette explication, mais ça permet une représentation d'un phénomène qui n'existe pas (tout le problème est là...)
\o\ \o\ Dunning-Kruger encore vainqueur ! /o/ /o/
Qu'il y ait de l'absorption ou pas dépend de la fréquence (c'est quantifié par la partie imaginaire de l'indice). En négligeant l'absorption, la lumière est simplement diffusée par les atomes.
L'analogie capturant ce qui se passe est celle d'une planche à clous, ce jeu qu'on peut voir dans les fêtes forraines. On lâche des palets du haut d'une planche verticale criblée de clous. Les palets finissent par atteindre le bas de la planche mais avec un retard par rapport à une chute libre, bien évidemment.
