Bonjour,
je pourrais arriver à publier un roman qui parle, entre autres, de ma vis de bébé zététicien foireux et névrosé (les probabilités sont non négligeables). À l’intérieur, il y a un petit passage qui fait appelle à quelques notions qui pourrait vous parler. N’ayant pas la chance d’avoir le potentiel intellectuel de ceux qui savent tout sur tout Je me permets de vous soumettre quelques passages parce que je sais que je patauge honteusement dans l’utracrépidarianisme.
Je mets un petit résumé d’un dialogue que j’ai eu avec un pote, mais je ne suis pas certain du dernier paragraphe. Quelqu’un pourrait-il me dire si j’y balance des inepties ou pas…
Merci à tous
« — Comment on passe de doctorant en physique à climatosceptique ? Lui demandais-je en continuant de déambuler entre les œuvres.
— La science, c’est le doute comme l’art c’est la créativité alors je doute… Et j’essaie d’être créatif… Proclama-t-il avec une assurance totale !
— Mais le doute, jusqu’où ? C’est un peu con de douter de tout, non ?
— On ne doute jamais assez, Galilée, Einstein ont douté… Et on a douté deux comme on doute des scientifiques qui apportent quelque chose de nouveau ! Me dit-il telle une évidence
— Mais a priori, à l’École Polytechnique, on t’apprend pas à douter de la science…
— La science, c’est fait pour douter… Un peu comme cette image, tu ne sais pas très bien pourquoi cette batterie est là, mais tu cherches… Tu doutes…
— Oui, mais douter jusqu’où ? À la fin même si le sens est flou, je suis à peu près certain que c’est une batterie goudronnée… L’interrogeais-je désemparé.
— Le doute pour un scientifique, c’est comme l’alcool pour un alcoolique… Il y en a jamais assez !
— Cette obsession du doute te vient d’où ? Dis-je les yeux rivés sur la photo, sentant que cette discussion ne menait à nulle part…
— Peut-être une question d’éducation… Lui, il matait la sortie, avec cet air agacé qu’on les gens embourbés dans une discussion inepte.
— C’est-à-dire ?
— Je crois que ma mère m’a toujours appris à voir plus loin. Ça me semble évident qu’il y a autre chose même si tu veux pas le voir. La science sait pas tout !
— Elle a fait quoi, ta mère ? J’ai toujours tendance à m’accrocher aux querelles au-delà du raisonnable.
— Elle m’a ouvert à d’autres mondes (l’homéopathie, l’anoitologie…) Ça t’ouvre l’esprit.
— Mais t’es scientifique…
— Je crois à un certain type de science… Tu sais la science, c’est la confrontation.
— On a tous tendance à croire que les gens intelligents devraient penser comme nous… Mais c’est effectivement complètement c...… Lui balançais-je en saluant d’autres personnes…
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j’aurais pu lui faire remarquer que Galilée ne s’opposait pas à la science, mais à la religion. Que c’est même l’argument ultime en faveur de la raison pure. Et Einstein… Et Einstein, il n’a jamais été en réel opposition avec la communauté scientifique non-plus… Il a juste créé un modèle capable d’expliquer ce que Newton n’expliquait pas ! Avec lui, la trajectoire de mercure ne s’écrasait plus contre notre incompréhension. Avec lui, il ne fallait plus une hypothétique planète pour la rendre cohérente. Il fut juste accepté parce qu’il était devenu la solution la plus simple pour comprendre le monde tel que l’on pouvait l’observer. »
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