Je serai très reconnaissante pour toute l'information sur cet objet.
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Je serai très reconnaissante pour toute l'information sur cet objet.
Bonjour,
L'appareil est comme il est indiqué un compteur d'impulsions. Il était utilisé probablement en physique nucléaire pour compter des particules. Le principe est que chaque particule crée sur un détecteur spécifique une impulsion électrique, ces impulsions sont comptées pendant un temps déterminé (je ne vois pas de réglage permettant de modifier le temps de comptage qui était probablement fixé peut être 1 seconde) et affichées sur les 4 afficheurs plus un compteur mécanique pour les dizaine de milliers. Les afficheurs "numériques" sont très anciens, peut être fin des années 40 début 50, ils datent d'avant les Nixies qui ont régné pour cette fonction pendant les années 50 jusqu'à la fin des années 60. Le galvanomètre affichait la même information sous forme analogique (appelé couramment ratemeter, le nom français jamais utilisé est quelque chose comme ictomètre). Le réglage discriminateur permettait de "discriminer" en amplitude les impulsions, c.a.d. de ne compter que les impulsions électriques d'amplitude supérieure à une certaine valeur réglable par le bouton en face avant de façon à réjecter le bruit du détecteur. Certains appareils plus luxueux disposait d'un autre réglage qui rejetait les impulsions d'amplitude plus élevée que le réglage, dont on supposait qu'elles correspondaient à des parasites.
Je suppose que le logo ESE veut dire École supérieure d'Électricité (Supélec). Je ne vois pas de marque, peut être l'appareil a été conçu et fabriqué à Supelec ou bien la marque est à l'arrière et le logo ESE était apposé par l'école à la réception de l'appareil.
Un très bel appareil, j'ai utilisé très longtemps des appareils similaires (plus modernes) pour compter des photons derrière un photomultiplicateur en spectrométrie Raman.
bonsoir
pas mieux mais je ne connais pas la nature des afficheurs autres que l’électromécanique.
JR
l'électronique c'est pas du vaudou!
Bonsoir.
L'ancêtre de celui de cet autre discussion:
https://forums.futura-sciences.com/p...mpulsions.html
Compteurs électromécanique au lieu de voyants et face avant en peinture craquelée, probablement 15 à 20 ans entre les deux.
bonjour
les deux possèdent un compteur électromécanique pour les dizaines de mille mais les dispositifs de comptage des milliers et plus petit sont totalement differents et pour
ceux de ce fil amha ce n'est pas électromécanique à l'exclusion peut être d'un engin galvanometrique.
Je me demande si cela ne se rapprocherait pas d'un dispositif fluorescent pilotable.
JR
l'électronique c'est pas du vaudou!
Bonsoir.
En regardant de près, les 4 afficheurs semblent être un système mécanique.
Il semble y avoir un tube externe gradué nombres pairs en haut, impairs en bas, et à l'intérieur un cylindre pouvant tourner, peut être avec un mécanisme pas à pas. Il y aurait un trait ou une transition blanc vers noir qui indiquerait le chiffre à considérer.
Une vue intérieur permettrait d'en savoir un peu plus.
Bonsoir,
Je ne pense pas que les 4 afficheurs puissent être mécaniques. Si l'on observe le galva, il affiche 500 pleine échelle, soit 500 c/s (coups par seconde ou i/s impulsions par seconde). Le commutateur en dessous permet de changer le full scale à 500 c/s, 5000 c/s et probablement 50000 c/s. Un compteur mécanique ne peut compter plus vite que quelques c/s. La décade 10000 peut être mécanique car le taux d'arrivée des impulsions est divisé par 10000, ce qui donne sur le compteur électromécanique une valeur de 5 impulsions par seconde que la mécanique peut suivre. Je suppose que le coût des afficheurs était très élevé si bien que l'économie que l'on faisait en remplaçant un afficheur par un compteur électromécanique était importante.
Ce que je ne comprends pas, c'est comment était réalisé, avec des tubes, les diviseurs par 10 entre chaque décade. J'ai connu vers la fin des années soixante des fréquencemètre entièrement réalisés avec des transistors discrets. Il y avait une quantité considérable de cartes de circuits imprimés remplies de transistors. La même chose avec des tubes parait improbable. Il faut 4 bascules pour faire un diviseur par 10, soit 8 tubes par diviseur. Il y a 4 diviseurs, soient 32 tubes, si on rajoute les tubes nécessaires à l'amplification et à la discrimination des impulsions plus ceux pour le ratemeter, on arrive probablement à une quarantaine de tubes dans un volume qui ne semble pas gigantesque, j'ai du mal à y croire.
Il y a eu des tubes spéciaux au néon (https://fr.wikipedia.org/wiki/Dekatron) qui permettait cette division mais c'était essentiellement des afficheurs. Si ce type de tubes avaient été utilisés, ils auraient aussi servi à l'affichage.
Les schémas sont probablement perdus depuis très longtemps mais si vous disposez de documents pour cet appareil, je serais intéressé à les voir ou même simplement des photos de l'intérieur de l'appareil comme le suggère le post précédent.
bonjour
il ne faut que 1 tube (double triode) par bascule voir Eccles Jordan.
JR
l'électronique c'est pas du vaudou!
Bonjour.
Effectivement, un peu rapide pour de la mécanique.
Après recherches, l'affichage est fait avec des tubes, un exemple : E1T
https://www.tube-tester.com/sites/ni...s/e1t-phil.htm
https://forum.retrotechnique.org/t/t...en-1954/112386
bonsoir
là c'est très fort, chapeau pour la trouvaille, mais j'avais bien supposé.
JR
l'électronique c'est pas du vaudou!
Bravo, ça date l'appareil du milieu des années 50, un peu plus tardif que j'aurais pensé.
Bonjour.
Le schéma d'application indique l'utilisation d'un tube E90CC (double triode) comme monostable.
Et ce site :
https://www.doctsf.com/lampe-e90cc/l7703
parle d'une utilisation à partir de 1954.
`trop cool, je ne connaissais pas !Bonjour.
Effectivement, un peu rapide pour de la mécanique.
Après recherches, l'affichage est fait avec des tubes, un exemple : E1T
https://www.tube-tester.com/sites/ni...s/e1t-phil.htm
https://forum.retrotechnique.org/t/t...en-1954/112386
La vie trouve toujours un chemin
Merci beaucoup ! Cette information me servira beaucoup !
Oui, effectivement, ESE c'est Supélec. On a cette marque mais pas de note de description.