Énergie active et reactive
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Énergie active et reactive



  1. #1
    yvon l

    Énergie active et reactive


    ------

    Question reformulée par l’IA.


    ​Question adressée aux enseignants de physique du secondaire
    ​Objet : Enseignement des systèmes périodiques et des transferts d'énergie à l'aide de l'approche vectorielle et du plan complexe.
    ​Bonjour,
    ​Le programme de physique du secondaire aborde des concepts fondamentaux tels que le travail d'une force et les transferts d'énergie, souvent illustrés par des systèmes périodiques comme le pendule. Traditionnellement, l'analyse de ces systèmes se fait de manière scalaire (par le calcul des énergies potentielles et cinétiques) ou, dans un cadre plus avancé, à l'aide d'équations différentielles.
    ​Cependant, les ingénieurs utilisent couramment le plan complexe pour décrire les systèmes périodiques, qu'il s'agisse de circuits électriques en courant alternatif ou de systèmes vibrants. Cette approche permet de visualiser de manière élégante et unifiée les grandeurs périodiques (forces, déplacements, tensions, courants) comme des vecteurs tournants.
    ​Cette représentation offre un avantage majeur : elle permet de distinguer de façon intuitive les différents types de transferts d'énergie. Par exemple :
    ​Les transferts d'énergie réactive (à bilan nul), associés aux oscillations (e.g., entre énergie cinétique et potentielle), pourraient être représentés par une composante vectorielle en quadrature.
    ​Les transferts d'énergie active (dissipatifs), liés aux forces de frottement ou de résistance, pourraient être représentés par une composante en phase.
    ​Ma question est la suivante :
    ​Dans le cadre de l'enseignement de la physique au niveau secondaire, ne serait-il pas pertinent d'introduire une approche vectorielle, voire l'utilisation du plan complexe, pour l'étude des systèmes périodiques comme le pendule ?
    ​Cette méthode pourrait-elle clarifier la distinction entre les transferts d'énergie :
    ​Réactifs, où l'énergie est conservée et échangée (e.g., dans le pendule idéal entre énergie potentielle et cinétique).
    ​Actifs, où l'énergie est dissipée (e.g., à cause des forces de frottement) ?
    ​Et pourrait-elle être appliquée pour expliquer de manière plus visuelle :
    ​Le rôle du volant d'inertie dans un moteur à piston, qui stocke et restitue l'énergie réactive pour régulariser le mouvement ?
    ​La dissipation d'énergie d'un satellite en orbite qui commence à subir les frottements de l'atmosphère ?
    ​Je suis convaincu que cette approche pourrait enrichir la compréhension des élèves, en leur offrant un outil mathématique puissant pour visualiser et analyser des phénomènes physiques complexes dès le secondaire.
    ​Merci de votre attention et de votre avis.

    -----

  2. #2
    jiherve

    Re : Énergie active et reactive

    bonjour
    encore faudrait il que les gamins aient eu des cours de math adéquats qui n'ont pas lieu avant la terminale!
    JR
    l'électronique c'est pas du vaudou!

  3. #3
    Janpolanton

    Re : Énergie active et reactive

    Bonjour à tous,
    Début des années 70, en 1ère F3, on étudiait les dérivées et les complexes.
    Mais ça, c'était avant...

  4. #4
    stefjm

    Re : Énergie active et reactive

    Bonjour,

    Réponses assez simples.

    1) Ce n'est pas au programme.
    2) Actuellement, en France, seul les bac généraux option maths expertes et certain STI2d ont les nombres complexes au programme. (croisement jiherve et Janpolanton)
    3) Ce n'est pas dans la culture des prof de physique. Il n'y a qu'à voir les réactions sur ce forum quand je parle de pôles, d'énergie réactive, ou d'impédance de mécanique, y compris à haut niveau d'étude.

    Je suis convaincu vu que je pratique depuis des années, mais c'est difficile à utiliser avant le bac et vu le niveau du bac actuel, cela devient difficile même après le bas.
    Moi ignare et moi pas comprendre langage avec «hasard», «réalité» et «existe».

  5. A voir en vidéo sur Futura
  6. #5
    yvon l

    Re : Énergie active et reactive

    Pourtant, dans l’enseignement technique, dans les cours d électricité en Belgique on utilise bien la représentation vectoriel des courants et tensions dans l’étude par exemple des machines synchrones et asynchrones. On y ajoute les vecteurs vitesse et forces (couple). On y montre que dans ces machines (champ tournant) la décomposition des forces correspond à une force radiale et tangentielle. Qu’a la tangentielle correspond l’énergie active que transfert la machines et la force radiale à une énergie dite reactive nécessaire au bon fonctionnement de la machine...

  7. #6
    stefjm

    Re : Énergie active et reactive

    Tout à fait, mais en France, il y a une espèce de séparation malsaine entre physique et technologie avec une différence d'outils assez effarante.
    Moi ignare et moi pas comprendre langage avec «hasard», «réalité» et «existe».

  8. #7
    gts2

    Re : Énergie active et reactive

    Bonjour,

    Pour voir l'état de l'art en Terminale générale, voici la description d'un alternateur (document du ministère) :

    https://eduscol.education.fr/document/25477/download

  9. #8
    yvon l

    Re : Énergie active et reactive

    Citation Envoyé par stefjm Voir le message
    Bonjour,

    Réponses assez simples.

    1) Ce n'est pas au programme.
    2) Actuellement, en France, seul les bac généraux option maths expertes et certain STI2d ont les nombres complexes au programme. (croisement jiherve et Janpolanton)
    3) Ce n'est pas dans la culture des prof de physique. Il n'y a qu'à voir les réactions sur ce forum quand je parle de pôles, d'énergie réactive, ou d'impédance de mécanique, y compris à haut niveau d'étude.

    Je suis convaincu vu que je pratique depuis des années, mais c'est difficile à utiliser avant le bac et vu le niveau du bac actuel, cela devient difficile même après le bas.
    J’ai enseigné cela, mais c'était à une autre époque. Les profs de physique devraient s’intéresser aux apports des sciences appliquées pour mieux synthétiser certains domaines de la physique dans le secondaire.

  10. #9
    yvon l

    Re : Énergie active et reactive

    Citation Envoyé par gts2 Voir le message
    Bonjour,

    Pour voir l'état de l'art en Terminale générale, voici la description d'un alternateur (document du ministère) :

    https://eduscol.education.fr/document/25477/download
    Et dans l enseignement technique en France ?

  11. #10
    stefjm

    Re : Énergie active et reactive

    Citation Envoyé par gts2 Voir le message
    Bonjour,

    Pour voir l'état de l'art en Terminale générale, voici la description d'un alternateur (document du ministère) :

    https://eduscol.education.fr/document/25477/download
    On dirait un machin pour des collégiens (sauf la dérivée dphi/dt)
    Moi ignare et moi pas comprendre langage avec «hasard», «réalité» et «existe».

  12. #11
    stefjm

    Re : Énergie active et reactive

    Citation Envoyé par yvon l Voir le message
    Et dans l enseignement technique en France ?
    Pré bac, ce n'est pas tellement mieux vu qu'il n'y a que peu de maths et souvent mal comprises.
    Post bac, ça va, on utilise les TL, TF, vecteur de Fresnel pour tout ce qui est périodique, puissance active, réactive, etc...
    En commande de procédé, on commence par transformer les EDO en fonction de transfert avec pôles et zéros.
    On fait beaucoup de physique avec les outils technologiques qui vont bien...
    Dernière modification par stefjm ; 23/09/2025 à 16h08.
    Moi ignare et moi pas comprendre langage avec «hasard», «réalité» et «existe».

  13. #12
    Janpolanton

    Re : Énergie active et reactive

    Citation Envoyé par stefjm Voir le message
    On dirait un machin pour des collégiens (sauf la dérivée dphi/dt)
    Oui, mais je cite un passage de cette description:
    c’est la loi de Faraday (qui ne figure pas au programme de l’enseignement scientifique)

  14. #13
    jiherve

    Re : Énergie active et reactive

    re
    de mon temps on voyait la roue de Barlow en 3eme !
    j'avais même bricolé une alimentation pour celle de mon collège, mais ayant oublié une limitation de courant elle fut éphémère
    JR
    l'électronique c'est pas du vaudou!

  15. #14
    FC05

    Re : Énergie active et reactive

    C'est tiré de la partie "tronc commun" en gros l'enseignement scientifique pour les littéraires ...

    Alors pour le plan complexe et les énergies réactives, on se calme.
    "La réalité c'est ce qui reste quand on refuse d'y croire" P.K. Dick

  16. #15
    Gwinver

    Re : Énergie active et reactive

    Pour revenir à la question de départ:

    Dans le cadre de l'enseignement de la physique au niveau secondaire, ne serait-il pas pertinent d'introduire une approche vectorielle, voire l'utilisation du plan complexe, pour l'étude des systèmes périodiques comme le pendule ?
    Tout est une question de progression, en fonction des notions déjà maitrisées.
    On a vu plus haut le "calendrier" des apprentissages des outils mathématiques.
    Il faut aussi, et c'est très important avoir une progression. Expliquer d'emblée les générateurs à l'aide de calcul vectoriel risque de faire perdre pied à la moitié des élèves.
    Il vaut mieux partir du plus simple et plus concret possible pour éventuellement ensuite aller vers plus sophistiqué.

  17. #16
    stefjm

    Re : Énergie active et reactive

    L'énergie n'a pas grand chose de concret.

    C'est très français de vouloir utiliser des outils simples mais merdiques plutôt que directement les outils qui vont bien.
    Je suis d'accord avec le fait que cela peut être un peu frustrant pour les théoriciens fou.
    Perso, je ne sais pas construire un marteau mais je sais planter un clou avec...
    Moi ignare et moi pas comprendre langage avec «hasard», «réalité» et «existe».

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