est t'il envisageable qu'une planete soit en orbite à l'intérieur du soleil ou d'une planète gazeuse?
je n'ai aucune idée de la densité de leur atmosphère dans une zone située pas trop loin du bord
-----
est t'il envisageable qu'une planete soit en orbite à l'intérieur du soleil ou d'une planète gazeuse?
je n'ai aucune idée de la densité de leur atmosphère dans une zone située pas trop loin du bord
Bonjour,
Il me semble qu'une planète "gazeuse" n'est bien souvent qu'une super-terre tellement grosse (10 Terre ou plus) qu'elle amasse même les gaz -- vitesse de libération très élevée oblige...
Donc on peut dire que planète et géante gazeuse c'est la même chose. A partir de là, difficile d'être en orbite à l'intérieur de soi-même.
Après, peut-on avoir une géante gazeuse avec deux noyaux telluriques en orbite l'un autour de l'autre ? Au flaire je dirais... improbable. En plus deux corps assez lourds pour retenir autant de gaz et si proches ? Les gaz, par frottement, entraîneraient la coalescence du système qui finirait par une collision des deux corps -- avec éjection de l'un ou des deux ou destruction (puis fusion ?). Et quand bien même on aurait "assez de place", le système binaire + les gaz devraient alors atteindre une masse suffisante pour initier une fusion nucléaire type naine brune ou rouge, voir une étoile.
Je n'imagine pas qu'est-ce qui serait assez "solide" pour résister aux températures atmosphériques ou internes d'une étoile. A ma connaissance rien -- donc dispersion-dilution de l'hypothétique planétoïde interne dans les convections gazeuses.
Mais peut-être les experts auront-ils un tout autre avis sur la question
Un bonjour et un merci n'auraient fait de mal à personne.
2. La courtoisie est de rigueur sur ce forum : pour une demande de renseignements bonjour et merci devraient être des automatismes.
Connais toi toi-même (Devise de Socrate inspiré par Thalès)
Bonjours.
En fait,le problème que je vois,c'est que je ne crois pas qu'un orbite "interne" serait stable.Une planète orbitant trop proche d'une planète gazeuse s'écraserait donc sur le noyau,non?
Pour une étoile,et bien la planète serait tout simplement désintégré par la chaleur,les réactions thermonucléaires et les "courants" de plasma de l'étoile si jamais elle parvenait à s'en approcher d'assez près.
Clairement, non : le système est dissipatif à proportion de sa densité et dès qu'on atteint des densité qui rendent l'atmosphère visibles par rayonnement (pour des astres raisonnablement énergétiques) un corps planétaire en orbite à l'intérieur de l'atmosphère rejoint le centre en des durées qui n'excèdent pas le siècle.
a+
Parcours Etranges
Je suis étonné que personne n'ait parlé de : http://fr.wikipedia.org/wiki/Limite_de_Roche
En résumé, une planète se trouvant aussi près de son étoile ou d'une géante gazeuse serait détruite par les forces de marée...
ps, je croyais que la modération, c'était en vert ....
Je suis étonné que personne n'ait parlé de : http://fr.wikipedia.org/wiki/Limite_de_Roche
En résumé, une planète se trouvant aussi près de son étoile ou d'une géante gazeuse serait détruite par les forces de marée...
ps, je croyais que la modération, c'était en vert ....
Bonne remarque en lisant le sujet et en regardant les réponses j'ai pensé a la même chose ...
Car hélas la limite de roche des géantes gazeuses laisse bien peu de chance quand a un scénario ou un corps aurait éventuellement la masse nécessaire pour y résister ... A cette limite de roche !
Et ce n'est pas du petit moulinage, la limite de roche est une force qui pulvérise les corps qui se rapprochent d'un objet massif (par une orbite qui les y amène lentement)
Saturne est le plus pur exemple de ce qui arrive aux petites lunes qui auraient le toupet de s'approcher de la limite de roche et/ou de la franchir : réduites en petits cailloux et poussières qui ont formés les anneaux de saturne !
Et le processus est toujours en cours, dans l'avenir d'autres objets en orbite autour de saturne devraient franchir la limite de roche et alimenter les anneaux !
Quand a un corps qui parviendrait a résister a cet éventualité, sa vitesse orbitale de toute façon reste telle, que la friction avec l'atmosphère va d'abord la ronger petit a petit, puis avec insistance, puis la chute dans la géante et la je pense que c'est la destruction ...
Rappelons nous de la comète qui avait chuté sur jupiter : bien qu'il n'y a pas de sol, elle a rapidement explosé dans les couches externes de la gazeuse ce qui fit que l'explosion a été nettement visible pour nous sur terre en tant que spectateur : bon la vitesse et l'axe on fait que la comète n'a pas eu a subir la limite de roche qui n'est pas une force qui pulvérise dans l'immédiat mais on va dire sur du court terme malgré tout ...
Ce qui est arrivé a cette comète en gros répond a la question : la planète n'y survivrait pas ...
Surtout a l'intérieur : la densité du manteau est similaire a du métal : cela revient au même que se casser la g... sur un socle rocheux
Il me semblait que la comète Shoemaker-Levy 9 avait été fragmenté lors de son premier passage près de Jupiter, avant de littéralement s'écraser à sa "surface".
A quoi est-ce dû ? Limite de Roche ou pas limite de Roche ? Autre chose peut-être ?
Bonsoir,
Dans quelques milliards d'années le soleil aura fait gonfler une atmosphère très ténue jusqu'à l'orbite de la Terre. La résistance occasionnée fera descendre cette orbite d'abord lentement puis rapidement à l'échelle des temps cosmiques. Ce qui restera de la Terre finira abrasé puis disloqué plus près du soleil.
C'est bien connu. Mais rappelons que le futur gonflement du soleil rouge s'accompagnera d'une forte augmentation du vent solaire (émission de particules et noyaux) à tel point que la masse du soleil en diminuera notablement. Il attirera moins fort ses planètes, donc leurs orbites s'éloigneront notablement de lui, mettant peut-être les plus éloignées à l'abri de ses crises.
N'oublions pas la Lune. Elle accompagnera encore la Terre, mais étant gênée par l'atmosphère gonflée du soleil, son orbite se modifiera : Vue de la Terre elle orbitera dans du gaz, donc s'en rapprochera peu à peu (je crois). La marée causée par la Terre fera éclater la Lune en un anneau qui finira par bombarder la Terre, cela peu avant que cette Terre méconnaissable plonge dans le soleil.
Courage
Bonsoir,
Jusqu'à nouvel ordre le Soleil n'est pas une géante gazeuse et ne le sera jamais, c'est une étoile et donc cette réponse ne concerne pas ce débat.
Bonne nuit.
Connais toi toi-même (Devise de Socrate inspiré par Thalès)
Amethyste a aussi parlé du soleil dans sa question.
Il me semble que c'est possible que 2 étoiles fusionnent et que le coeur de l'une continue a tourner a l'interieur de l'autre mais je ne connais pas les détail de ce phénomène.
Bonjour, (...)
Dans une revue Science & Vie (N' 1102 -Juillet 2009), ils parlent de ce phénomène entre un couple d'étoile. Je crois bien qu'il s'agit la d'«objet de Thorne-Zytkow»...
Si j'ai bien lu, c'est quand un couple de deux étoiles rendue vieux, une se transforme en étoile à neutron et l'autre en géante rouge. La géante rouge dévore l'étoile à neutron et celle-ci orbite toujours dans ces entrailles, jusqu'à ce qu'elle succombe elle aussi à la vieillesse.
Les experts croient que les particularité instables des étoiles de Wolf-Rayet de type WN8 en seraient la cause.
Je crois que c'est assez claire....
Cordialement, Yéyic
Comme un doute...
Sachant qu'une étoile à neutron est très massive, même si très compacte, comment une géante rouge pourrait-elle en absorber une ? Ce serait comme une étoile de classe B qui "avalerait" un trou noir, non ?
Bref. Des informations plus étoffées ?
Bonsoir,
Je pense qu'on est tous d'accord pour dire qu'une planète "dans" une géante gazeuse ne ferait pas long feu...
Dans une étoile, c'est à peine si elle s'en approcherait.
Pour ce qui est de l'étoile à neutron, es-tu sûr qu'elle soit vraiment plus massique qu'une géante rouge? Cela me laisse perplexe, vu ses dimensions (mais je peux tout à fait avoir tort).
Une étoile à neutron est très fréquemment moins massive qu'une géante rouge, mais ça n'empèche ni ne contrarie en rien le fait que les deux puissent devenir concentriques, dès lors qu'il y a frottement suffisement pour dissiper l'énergie gravitationnelle du système. Et si c'est théorisé par Kip Thorne, j'aurais tendance à donner un certain poids à l'hypothèse...
Purée, une géante rouge avec une étoile à neutron au centre, ça doit valoir le spectacle. Ca devrait se situer après un épisode X (avec disque d'accrétion de la morkitu) d'acmé sans doute bref. J'imagine que l'engloutissement est un phénomène exponentiel et que dès que les deux atmosphères ont mordu, ça ne doit pas mettre longtemps pour que l'étoile à neutron plonge au centre de la géante rouge. Là... Je sais pas, mais j'imagine assez un genre de disque d'accrétion interne qui rayonne tellement ça doit booster les réactions nucléaire, mais avec un coeur rayonnant de malade, du fait de la température.
Si je fait l'application numérique, ça me pose quand même problème. Si je prend la surface d'une sphère de masse 1,4 masse solaire et de 20 km de diamètre, dont la vitesse de libération est de 0,6 c, et une efficacité de conversion mc2 de pifométriquement 0,03 (si le rendement pour un TN statique est de 0,07), toute la question porte sur la densité du plasma englouti. Mais avec une estimation aussi faible que 1 kg.m-3, ça représente une luminosité de 0,4 MLs (million de luminosité solaire). C'est énorme mais dans les normes hautes des géantes. A la densité du centre du Soleil (150 t/m-3), ça représente 61 GLs. la c'est délirant. Une seule étoile de ce type dans une galaxie se verrait comme un genre de mini-supernova permanente. Faut voir à mon avis quelle pression de rayonnement est capable de réduire la densité du flux engloutit au seuil (bas) où l'hypothèse est supportable par l'observation.
a+
Dernière modification par Gilgamesh ; 02/03/2011 à 01h55.
Parcours Etranges
On parle de volume ou de masse concernant neutronic star versus big red ?
Grosso modo, une étoile à neutron n'est rien moins qu'un "atome géant", quelque chose de si compact que les électrons ont fusionné avec des protons, le tout pesant quant même trrrèèès très lourd malgré de faibles dimensions spatiales, non ?
De fait même si c'est une géante rouge, elle est constituée d'atome (donc de matière... et de vide). Ce qui m'inciterait à penser qu'une étoile à neutron finira par absorber la matière de sa consoeur géante -- quitte à devenir un trou noir même (hypothèse personnelle).
J'ai un peu de mal donc. Comment neutron peut être "moins massive qu'une géante rouge" ?
Salut !
A mon avis, dans la mesure où ces hypothèses sont correctes (je n'en sais rien), l'enveloppe de l'étoile sera dans un premier temps éjectée dans la phase "common envelope". Ensuite, je ne sais pas si c'est possible que l'étoile à neutron arrive au centre de la géante sans tout casser, honnêtement. Sinon, au vu des chiffres annoncés, la luminosité d'Eddington va être très largement dépassée (pour les étoiles très lumineuse de ~0.5 million de L(soleil), on en est déjà très proche), et la perte de masse colossale.Si je fait l'application numérique, ça me pose quand même problème. Si je prend la surface d'une sphère de masse 1,4 masse solaire et de 20 km de diamètre, dont la vitesse de libération est de 0,6 c, et une efficacité de conversion mc2 de pifométriquement 0,03 (si le rendement pour un TN statique est de 0,07), toute la question porte sur la densité du plasma englouti. Mais avec une estimation aussi faible que 1 kg.m-3, ça représente une luminosité de 0,4 MLs (million de luminosité solaire). C'est énorme mais dans les normes hautes des géantes. A la densité du centre du Soleil (150 t/m-3), ça représente 61 GLs. la c'est délirant. Une seule étoile de ce type dans une galaxie se verrait comme un genre de mini-supernova permanente. Faut voir à mon avis quelle pression de rayonnement est capable de réduire la densité du flux engloutit au seuil (bas) où l'hypothèse est supportable par l'observation.
Une étoile a neutron provient d'une super nova, c'est le noyau d'une géante rouge, donc une géante rouge peu très bien etre plus massive qu'une étoile a neutron.
Au temps pour moi alors
Je me souviens d'un article de PLS sur les collisions d'étoiles, et l'idée effectivement c'était que si l'un des deux était compact, l'autre volait en éclat sous l'effet du boost des réactions nucléaires provoqué par l'intense gravité de l'astre compact durant toute la traversée. Ce n'était pas plus détaillé que ça, mais l'idée me semble plausible.Salut !
A mon avis, dans la mesure où ces hypothèses sont correctes (je n'en sais rien), l'enveloppe de l'étoile sera dans un premier temps éjectée dans la phase "common envelope". Ensuite, je ne sais pas si c'est possible que l'étoile à neutron arrive au centre de la géante sans tout casser, honnêtement. Sinon, au vu des chiffres annoncés, la luminosité d'Eddington va être très largement dépassée (pour les étoiles très lumineuse de ~0.5 million de L(soleil), on en est déjà très proche), et la perte de masse colossale.
Après faudrait voir si les mouvement de convection des géantes sont capable de faire remonter des éléments qui ne pourraient exister qu'a condition d'un astre ultra dense au centre. On ne sait pas si ça existe mais c'est probablement testable.
a+
Dernière modification par Gilgamesh ; 03/03/2011 à 10h01.
Parcours Etranges
Oui, c'est pas simple de se faire une idée. Mais je coinçois mal que le truc puisse rester stable longtemps. De manière général, un dépôt d'énergie massif au coeur de l'étoile la fait exploser (c'est comme ça qu'on initie les simlutations numériques de SNe).Après faudrait voir si les mouvement de convection des géantes sont capable de faire remonter des éléments qui ne pourraient exister qu'a condition d'un astre ultra dense au centre. On ne sait pas si ça existe mais c'est probablement testable.