psychologie et homosexualité
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psychologie et homosexualité



  1. #1
    invite69d45bb4

    psychologie et homosexualité


    ------

    salut


    pourquoi la plupart des psychologues ou psychiatres pensent encore aujourd'hui que l'homosexualité n'est pas normal il y en a meme qui considèrent que l'homosexualité est une maladie? et pourquoi se basent ils sur des vieilles théories fausse comme freud et la pseudo "topologie de lacan".

    voici ma question : quels sont les "preuves" de ces pseudo scientifiques ?





    cordialement

    -----

  2. #2
    invite9dc7b526

    Re : psychologie et homosexualité

    Citation Envoyé par jonh35 Voir le message
    voici ma question : quels sont les "preuves" de ces pseudo scientifiques ?
    Les psychologues et les psychiatres ne prétendent pas être des scientifiques.

  3. #3
    Neon20

    Re : psychologie et homosexualité

    Bonsoir,

    pourquoi la plupart des psychologues ou psychiatres pensent encore aujourd'hui que l'homosexualité n'est pas normal il y en a meme qui considèrent que l'homosexualité est une maladie?


    Ah, vraiment? D'où tenez-vous cette information?

    Je vérifierai dans le DSM, même si cela me paraît très improbable que l'homosexualité soit considérée comme une maladie.


    Les psychologues et les psychiatres ne prétendent pas être des scientifiques.
    Drôle de réponse.
    D'une part, les psychiatres qui enseignent à la faculté de médecine ou qui travaillent dans des organismes de recherche peuvent également être docteur en biologie (comme tous les médecins chercheurs).
    D'autre part, tous les psychiatres comme tous les médecins ont un certain bagage scientifique même s'ils ne sont pas tous chercheurs.
    Pour les psychologues, je n'en sais rien, mais je suppose que si la psychologie n'était pas une discipline scientifique, elle n'aurait probablement rien à faire sur le forum futura-sciences.

    pourquoi se basent ils sur des vieilles théories fausse comme freud et la pseudo "topologie de lacan"?
    La réponse à cette question m'intéresse aussi. J'ai pu constater que la psychanalyse pseudo-scientifique était(encore à notre époque) bien plus répandue que les techniques qui fonctionnent comme les thérapies cognitivo-comportementales pour lesquelles on a du mal à trouver un praticien.

  4. #4
    JPL
    Responsable des forums

    Re : psychologie et homosexualité

    Il y a pour la psychanalyse un lourd passé concernant la manière de considérer l'homosexualité comme une pathologie. Pendant très longtemps il a été impossible à des homosexuels d'être psychanalystes, les sociétés délivrant le "titre" de psychanalyste faisant barrage. Même actuellement où les choses ont largement évolué j'ai le sentiment à l'occasion de certaines lectures rencontrées par hasard que c'est loin d'être clair pour certains auteurs se réclamant de la psychanalyse.

    Mais de toute façon la psychanalyse n'est ni une science ni un outil thérapeutique et la France est un des rares pays où elle est encore trop largement implantée et inspire plus ou moins divers thérapeutes parfaitement estimables par ailleurs.

    Quant aux psychiatres, pourquoi certains d'entre eux ne partageraient-ils pas un préjugé hélas encore trop répandu ? Ce sont des hommes et des femmes comme les autres et comme l'homosexualité ne relève absolument pas de la psychiatrie ils n'ont comme seule référence que leurs propres opinions humaines avec leurs qualités et leurs défauts. Cela devient pire s'ils habillent ce préjugé "d'arguments" qui se veulent psychologico-scientifiques, mais qui ne sont que de la pseudo-science.

    Il est évident qu'un/une homosexuel(le) bien dans sa peau (j'en connais) n'a rien à faire d'un psy quel qu'il soit. Mais il faut être conscients que le fait d'être homosexuel peut entraîner chez certains des problèmes psychologiques plus ou moins sérieux du fait qu'ils peuvent être confrontés à des difficultés, voire des rejets familiaux ou du fait de préjugés encore fréquents dans la société. Certains peuvent aussi ressentir un mal-être dû au fait qu'ils se sentent mal à l'aise avec leur identité différente de celle de la majorité. Donc certains homosexuels peuvent légitimement avoir besoin de l'aide psychologique d'un psy.

    À ceux-là je conseillerai donc d'être très prudents dans le choix d'un thérapeute et de ne pas hésiter à en changer s'ils ne sentent pas chez leur interlocuteur une compréhension totale. Il pourrait alors, même sans le vouloir, faire plus de mal que de bien à leur patient.
    Dernière modification par JPL ; 21/01/2017 à 01h18.
    Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac

  5. A voir en vidéo sur Futura
  6. #5
    shokin

    Re : psychologie et homosexualité

    Comme a dit Neon20, c'est - heureusement - en train de se "rectifier". Mais, comme dit JPL, certaines idées fausses ont encore le vent en poupe, indépendamment de l'impact de la psychanalyse. [Il peut aussi y avoir un certain conservatisme ou un attachement à des traditions.]

    "Il faut du temps pour apprivoiser les nouveautés, les différences, les atypies." [Enfin, un peu plus pour les personnes très normatives, dirais-je.] Les représentations ne changent pas du jour au lendemain. Mais apprendre permet de les faire évoluer (pour qui est apte et ouvert à les faire évoluer, à s'adapter).
    Pardon, humilité, humour, hasard, tolérance, partage, curiosité et diversité => liberté et sérénité.

  7. #6
    JPL
    Responsable des forums

    Re : psychologie et homosexualité

    J'ajoute que je connais des homosexuels excellent pères de famille d'enfants heureux, nés d'une manière disons non conventionnelle. Comme quoi tout est possible quand il y a de l'amour. Alors pourquoi prêter attention à certaines conceptions rétrogrades qu'elles proviennent de psy ou de monsieur ou madame Michu ?
    Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac

  8. #7
    JPL
    Responsable des forums

    Re : psychologie et homosexualité

    Pour le DSM (le document de référence quasi mondial de la psychiatrie pondu par l'American Psychiatric Association) l'homosexualité a longtemps figurée comme pathologie (DSM I et II) sous l'influence majoritaire des tenants de la psychanalyse. Ce n'est qu'avec le DSM III que l'homosexualité sortit de la liste des pathologies du DSM grâce à l'action énergique mais ambiguë de Robert Spitzer. Ambiguë parce qu'au départ Spitzer avait proposé qu'on sorte l'homosexualité de la liste des pathologie pour la citer comme simple "perturbation de l’orientation sexuelle". Ambiguë également parce qu'il semble avoir toujours pensé qu'il était possible de proposer une thérapie aux homosexuels désirant changer d'orientation sexuelle. Nul n'est parfait mais les homosexuels lui doivent beaucoup en raison de sa lutte pour leur cause au sein de l'American Psychiatric Association.

    Il existe aussi une autre histoire selon laquelle quelqu'un aurait menacé de révéler le nom des membres homosexuels de cette institution s'ils ne votaient pas en faveur du retrait de l'homosexualité du DSM. Se non è vero, è bene trovato...
    Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac

  9. #8
    albanxiii
    Modérateur

    Re : psychologie et homosexualité

    Bonjour,

    Citation Envoyé par Neon20 Voir le message
    Drôle de réponse.
    D'une part, ...
    D'autre part, ...
    Et enfin, c'est un milieu, le milieu médical, où l'argument d'autorité conjugué au mandarinat semble retirer toute capacité de réflexion à ceux qui le subissent.
    Solution : attendre le renouvellement des générations, en croisant les doigts.

    ps : en fait c'est ce que dit Shokin...
    Not only is it not right, it's not even wrong!

  10. #9
    karlp

    Re : psychologie et homosexualité

    Citation Envoyé par jonh35 Voir le message
    salut


    pourquoi la plupart des psychologues ou psychiatres pensent encore aujourd'hui que l'homosexualité n'est pas normal il y en a meme qui considèrent que l'homosexualité est une maladie? et pourquoi se basent ils sur des vieilles théories fausse comme freud et la pseudo "topologie de lacan".

    voici ma question : quels sont les "preuves" de ces pseudo scientifiques ?





    cordialement
    Bonjour

    Si on suit Lacan, l'homosexualité n'a rien de pathologique :nous commençons tous par l'être dans le sens où l'enfant s'attache à divers objets d'amour bien avant de connaître la différence des sexes.
    C'est seulement après avoir découvert cette différence que seront déterminées les préférences et les exclusions.

    (Les analystes qui voient une pathologie dans l'homosexualité n'ont peut être pas été assez loin dans leur analyse?)

  11. #10
    invite2e218215

    Re : psychologie et homosexualité

    Même si l'homosexualité semble aller contre le comportement reproductif de la vie (définition darwinienne), il est complètement aberrant de considérer que l'homosexualité est une maladie ou une pathologie, sachant qu'elle ne dégrade pas la santé humaine.

    La psychiatrie objective, qui est celle de nos pays, est là uniquement pour aider ceux qui veulent changer volontairement leur état d'esprit et comportemental ou "soigner" ceux qui semblent en position de réduire leur durée de vie de manière excessive.

    Mais cette psychiatrie objective n'existe pas partout et surtout n'a pas toujours existé. Les médecins formés à l'ancienne ont une tradition moralisatrice associé à une incitation à "soigner" tout ce qui n'est pas dans la normale de la distribution. Les associations américaines anciennes reflètent la morale américaine de l'époque, qui est celle d'un peuple qui voulait sa liberté et une morale d'inspiration "bas peuple européen".

  12. #11
    invite9dc7b526

    Re : psychologie et homosexualité

    Citation Envoyé par JPL Voir le message
    Il y a pour la psychanalyse un lourd passé concernant la manière de considérer l'homosexualité comme une pathologie.
    bah, la psychanalyse considère à peu près tout comportement comme pathologique.

  13. #12
    invite9dc7b526

    Re : psychologie et homosexualité

    A propos de la vision de l'homosexualité comme une pathologie, j'ai lu quelque-part (sais plus où) que cette idée avait d'abord été bien accueillie par la communauté homosexuelle. En effet elle remplaçait une vision encore moins favorable qui faisait de l'homosexualité un comportement criminel. Il valait mieux être vu comme un malade que comme un criminel.

  14. #13
    karlp

    Re : psychologie et homosexualité

    Citation Envoyé par minushabens Voir le message
    bah, la psychanalyse considère à peu près tout comportement comme pathologique.
    C'est là une remarque qui témoigne du peu de fiabilité qu'il vous faut accorder à vos sources.
    L'idée même de "pathologie" a été mise en cause (dans la psychanalyse de Lacan) pour une très simple raison : elle implique l'idée d'une norme.
    Si la norme correspond à une "moyenne", alors elle ne saurait être confondu avec un idéal.
    C'est entre autres parce que l'idée de pathologie a été mise en cause que l'analyse ne saurait être confondue avec une thérapie.
    Et c'est bien parce qu'il n'y a ni norme ni volonté thérapeutique que l'homosexualité n'est plus à considérer ni comme une pathologie ni comme une quelconque déviance ou régression.
    Vous devriez vous assurer de la fiabilité de vos références avant de véhiculer de nouveaux préjugés.

  15. #14
    JPL
    Responsable des forums

    Re : psychologie et homosexualité

    Citation Envoyé par minushabens Voir le message
    A propos de la vision de l'homosexualité comme une pathologie, j'ai lu quelque-part (sais plus où) que cette idée avait d'abord été bien accueillie par la communauté homosexuelle. En effet elle remplaçait une vision encore moins favorable qui faisait de l'homosexualité un comportement criminel. Il valait mieux être vu comme un malade que comme un criminel.
    C'est caricatural mais il est exact que les homosexuels américains ont accueilli favorables des théories prétendant mettre en évidence un support biologique de l'homosexualité (comme "l'existence", avancée dans une étude qui ne valait strictement rien, de différences entre le cerveau des hétérosexuels et celui des homosexuels, ou l'origine génétique - discutée ou discutable ? - de l'homosexualité). D'une part cela leur servait d'argument pour démontrer que ce n'était pas une déviance morale et d'autre part cela leur permettait de revendiquer le statut de minorité (ce qui a un sens aux US) qui pouvait leur ouvrir des droits.

    À mon avis c'est une mauvaise démarche car si l'argument "scientifique" avancé est réfuté leur position est fragilisée.

    Citation Envoyé par karlp Voir le message
    Bonjour

    Si on suit Lacan, l'homosexualité n'a rien de pathologique
    Il est exact que Lacan a été le premier (au moins en France) à "dépathologiser" l'homosexualité dans la psychanalyse. Mais comme la psychanalyse est une affaire de clans cela ne veut pas dire que c'est vrai pour tous les psychanalystes.
    Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac

  16. #15
    invite9dc7b526

    Re : psychologie et homosexualité

    Citation Envoyé par JPL Voir le message
    (...) théories prétendant mettre en évidence un support biologique de l'homosexualité
    que veux-tu dire? il y aurait des comportements humains sans support biologique?

  17. #16
    JPL
    Responsable des forums

    Re : psychologie et homosexualité

    Ce que je veux dire c'est que ce qui a été avancé comme faits sont soit des choses fausses soit des choses qui sont encore discutables me semble-t-il. À ma connaissance les arguments avancés se répartissent en trois catégories :
    • les différences anatomiques dans le cerveau (la seule étude dont j'ai entendu parler est à jeter à la poubelle) ;
    • un déterminisme génétique ;
    • une exposition hormonale un peu déséquilibrée du fœtus lors de la grossesse.
    Curieusement la lecture de toutes ces études montre que les chercheurs qui les ont faites ont miraculeusement retrouvé dans leurs résultats une confirmation des idées qu'ils avaient au départ (ce n'est pas de la prophétie autoréalisatrice, mais de la recherche autoréalisatrice ). C'est en soi suffisant pour que je me méfie un peu.

    Pour ma part je me borne à dire qu'à l'adolescence les jeunes commencent à ressentir des intérêts et des désirs parfois flous au début mais de plus en plus orientés qui conduisent à une identité hétérosexuelle chez la plupart et à des désirs et une identité homosexuelle chez d'autres (plus certains chez qui ces désirs sont plus ou moins un mélange des deux). Ces deux pôles d'orientation sexuelle sont imposés par la "nature" à chacun et sont donc également naturels. Mis à part "l'objet du désir" le mécanisme d'apparition et les caractéristiques de ces deux sexualités sont strictement identiques.
    Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac

  18. #17
    invite9dc7b526

    Re : psychologie et homosexualité

    A mon humble avis, si on veut parler d'homosexualité (ou de sexualité en général) d'un point de vue scientifique, il faut se limiter aux comportements. Seuls les comportements sont observables et quantifiables.

  19. #18
    JPL
    Responsable des forums

    Re : psychologie et homosexualité

    Une interrogation sur le déterminisme de l'orientation sexuelle n'est pas inintéressante sur le plan scientifique. Ou plus exactement les déterminismes car il me semble que c'est très probablement multifactoriel. On ne peut donc rester au niveau de l'étude des comportements.

    Mais personnellement concernant l'humain je m'intéresse beaucoup plus aux personnes qu'aux explications scientifiques donc de ce point de vue connaître la ou les causes qui ont fait que telle personne est homosexuelle ne m'intéresse absolument pas. Ce qui m'intéresse c'est ce quelles vivent et dont elles me parlent.

    D'ailleurs c'est curieux, pourquoi ne s'interroge-t-on jamais sur les causes de l’hétérosexualité, mais uniquement sur celles de l'homosexualité ?
    Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac

  20. #19
    invite9dc7b526

    Re : psychologie et homosexualité

    Mais sur ce forum on est censé parler de science. Que tu t'intéresses aux gens, très bien, mais ça ne regarde que toi et il n'y a rien à en dire.

  21. #20
    JPL
    Responsable des forums

    Re : psychologie et homosexualité

    C'est juste pour équilibrer le fait que je disais aussi que la recherche des déterminismes, si elle est possible est scientifiquement intéressante, mais que cela n'a pas d'intérêt pour la vie des personnes.
    Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac

  22. #21
    invite9dc7b526

    Re : psychologie et homosexualité

    Je suis d'accord. A priori tout ce qui peut modifier la perception que la société a de l'homosexualité est susceptible d'influer sur la vie des personnes concernées mais comme il n'y aura probablement jamais de consensus scientifique cette influence est difficile à prédire.

    Je connais des chercheurs qui explorent l'hypothèse de l'imprégnation hormonale pendant la gestation (hormones féminisantes dans le cas d'un garçon). Cette hypothèse m'a toujours paru douteuse, parce qu'elle semble supposer que les hommes homosexuels sont nécessairement efféminés, ce qui me semble faux. Mais quelle que soit mon opinion, lesdits chercheurs avancent et je crois qu'ils ont de solides arguments à l'appui de leur hypothèse. On verra ce qu'il en sortira.

  23. #22
    JPL
    Responsable des forums

    Re : psychologie et homosexualité

    Citation Envoyé par minushabens Voir le message
    parce qu'elle semble supposer que les hommes homosexuels sont nécessairement efféminés, ce qui me semble faux.
    À moi aussi, même si je n'en connais pas beaucoup. C'est là que je me demande si un cliché populaire n'influe pas involontairement sur la direction dans laquelle ces chercheurs cherchent. Donc je dubite...
    Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac

  24. #23
    shokin

    Re : psychologie et homosexualité

    Oui, à vrai dire, si je compte les hommes que je sais - avec confirmation des personnes concernées - homosexuels, faible est le pourcentage d'homosexuels efféminés que je connaisse. [Ceci n'est qu'un commentaire personnel. ]

    Un cliché peut influencer, voir l'effet Rosenthal/Pygmalion.
    Pardon, humilité, humour, hasard, tolérance, partage, curiosité et diversité => liberté et sérénité.

  25. #24
    JPL
    Responsable des forums

    Re : psychologie et homosexualité

    Il y a aussi les homosexuels type cuir, style motard, ou bear qui vont tout à fait à l'encontre du cliché. Et la masse qui est constituée d'individus lambda que rien ne distingue.
    Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac

  26. #25
    Deedee81

    Re : psychologie et homosexualité

    Salut,

    Je ne pourrais certainement pas donner de statistique sur les comportements des psychiatres et des psychologues, je n'en sais rien. Mais il est clair que "homosexualité" = maladie n'est plus le courant dominant chez nous et tant mieux. Par contre, j'ai connu pas mal d'homosexuels ayant des difficultés, des dépressions, en grande partie à cause de difficultés familiales et/ou professionnelles (devinez pourquoi). Et à Bruxelles un groupe de psychologues travaillant au seins de la communauté Gay les aident à surmonter ces difficultés. Il ne me viendrait donc certainement pas à l'idée de mettre tous les psys dans le même panier.

    Citation Envoyé par JPL Voir le message
    Il y a aussi les homosexuels type cuir, style motard, ou bear qui vont tout à fait à l'encontre du cliché. Et la masse qui est constituée d'individus lambda que rien ne distingue.
    Je confirme. Il y a aussi les travestis, les trans, les travestis.... mais qui à nouveau ne concernent qu'une petite partie. Je me souviens d'un débrieffing après une gay pride où certains homo c'étaient plains de la présence des "folles" qui donnaient une mauvaise image de la gay pride (comme quoi il n'y a pas besoin d'être homophobe pour être intolérant). Inutile de dire que la majorité a monté au créneau pour défendre la pluralité. Ce n'est pas pour rien que notre drapeau est arc-en-ciel et non rose. J'ai vu aussi cette intolérance entre homo et bi. Triste.

    La vie en société est parfois bien difficile !
    "Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)

  27. #26
    invite9dc7b526

    Re : psychologie et homosexualité

    On distingue hétérosexualité et homosexualité mais en fait il y a une multitude de pratiques sexuelles. Il y a des choses que l'on fait et d'autres que l'on ne fait pas, soit parce qu'on les ignore, soit parce qu'on les a essayées mais qu'on n'a pas aimé, soit qu'on les trouve dégradantes, etc. En tout cas on a l'impression d'avoir le choix de faire ou ne pas faire ceci ou cela (à condition de trouver un partenaire que ça intéresse).

    Mais pour l'orientation sexuelle, il semble qu'on n'ait pas le choix. Ca s'impose à nous. Peut-être est-ce un simple manque d'ouverture d'esprit, ou bien (pour les hétérosexuels) que la pression de la société est trop forte. Mais peut-être que c'est un indice d'un déterminisme biologique fort.

  28. #27
    vep
    Responsable des forums

    Re : psychologie et homosexualité

    Comme dit à plusieurs reprises, l'idée que l'homosexualité serait pathologique n'est pas majoritaire parmi les psychiatres et psychologues, loin de là et heureusement !
    Mais si vous rencontrez un "psy" ayant ce type de position, et que cela ne vous convient pas, il faut vite en changer.

  29. #28
    invite52eae448

    Re : psychologie et homosexualité

    Citation Envoyé par minushabens Voir le message
    Les psychologues et les psychiatres ne prétendent pas être des scientifiques.
    les psychiatres sont au moins docteur en médecine, ce qui généralement équilibre largement les sur-interprétation de la psychanalyse... que tous ne prétendent pas être des chercheurs, n'implique en rien qu'ils soient des dogmatiques, ou pire des religieux

  30. #29
    invite1232ebfa

    Re : psychologie et homosexualité

    Citation Envoyé par JPL Voir le message
    Pour ma part je me borne à dire qu'à l'adolescence les jeunes commencent à ressentir des intérêts et des désirs parfois flous au début mais de plus en plus orientés qui conduisent à une identité hétérosexuelle chez la plupart et à des désirs et une identité homosexuelle chez d'autres (plus certains chez qui ces désirs sont plus ou moins un mélange des deux). Ces deux pôles d'orientation sexuelle sont imposés par la "nature" à chacun et sont donc également naturels. Mis à part "l'objet du désir" le mécanisme d'apparition et les caractéristiques de ces deux sexualités sont strictement identiques.
    C'est Freud ça. L'air de rien.

  31. #30
    vep
    Responsable des forums

    Re : psychologie et homosexualité

    Citation Envoyé par hatapoum Voir le message
    C'est Freud ça. L'air de rien.
    Ce n'est pas parce que Freud a un jour parlé de l'orientation sexuelle et des désir que ces deux concepts sont "du Freud" !
    Les théories freudiennes sur l'orientation sexuelle sont dépassées et non validées scientifiquement.
    Ce ne sont donc pas de bonnes références pour répondre à la question de ce fil de discussion.

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