c'est amusant comme reflexion.
il me semble à contrario que la position du contradicteur que vous prenez souvent est certainement plus confortable.
Il est plus aisé de chercher à demonter une hypothèse en expliquant qu'elle hypothèse n'est pas totalement admissible, parceque ci ou ça !
( j'appelrai ça la réthorique du coiffeur )
bref l'exercice permanent du doute fini par nuir aux debats, même si au depart il se présente avec une soit disante humilité dans le but de faire avancer les discussions.
revenons à l'ecriture : on peut dire facilement qu'elle n'est pas indispensable à la pensée et donc affirmer que la frontière est très flou ou elle devient necessaire voire indispensable.
mais cette discussion a glissée, il me semble.
l'apport de l'écriture n'est pas là, mais en tant qu'objet de communication bien plus efficasse que la transmission orale.
que ce soit d'un point de vue qualitatif ou quantitatif.
et pour y revenir une dernière fois, la justification des évolutions/inovations comme simples compensation des carences m'apparait bien "légère".
je ne sais pas quelle carence à amener l'homme à faire des peintures rupestres
de fait vous y avez ajouté recemment l'hypothèse du "choix".
ce qui rajoute un element de flou qui permet de tout justifier.
on pourait y ajouter qu'une inovation entraine souvent des progrès multiples qui ont souvent peu de rapport avec l'objet initial.
et il ne s'agit là ni de carence , ni de choix volontaire pré-existant, mais d'un proces applicatif déductif.
@jipse :
je ne suis pas du tout certain que la maitrise du bronze avait pour but initial de faire des pointes de flêches plus efficasse.
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