1) Eventuellement; mais un exemple ne prouve rien et vous pourriez aussi bien l'observer autour de vous
- Bénéfice secondaire lié au symptôme : exemple: l'alcoolisme (dans certains cas; on ne peut généraliser)
- Refus d'un problème en raison de la contradiction avec le moi idéal: un journaliste, personnalité très narcissique, (dont je n'ai évidemment pas le droit de donner le nom) qui a fait plusieurs tentatives de suicide et qui, lors d'une présentation de malade commence ainsi "je tiens à être très clair! je n'ai jamais eu d'idée suicidaire" (dénégation).
- Idéal du moi tyrannique: vous n'avez jamais rencontré de personnes qui disent "je n'ai pas le droit de me laisser aller"
2) Je n'ai pour ma part jamais dit ça. Il existe d'autres approches psychologiques qui ont toutes leurs qualités.
Dans une analyse c'est d'ailleurs l'analysant qui trouve, pas l'analyste qui lui explique.
3) Ce n'est pas dans la notion de souffrance que se trouve l'explication possible d'une telle dénégation. Cela dépend à chaque fois de la structure mentale de l'individu considéré. Vous ne trouverez pas de catalogue des causes possibles. Cette raison n'a d'ailleurs d'intérêt pour l'analyste que dans la mesure où l'analysant en parle.
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