Merci, c’est gentil.
En fait, je n’avais pas compris que la clinique lacanienne n’avait rien à voir avec celle que j’ai vécue.
Le canapé que j’ai connu était très différent.
Pas de philo, très peu d’intellectualisme, très peu de références psy, pas de métaphore, toujours au raz des pâquerettes, au plus près du corps et des émotions brutes.
Pour tout dire, très concret, pas franchement rigolo et même souvent assez pénible.
On s’amuse pas, quoi…
Mais, et ça je peux en témoigner, redoutablement efficace.
Pas grand-chose qui soit passé au travers des mailles du filet !
Sauf que c’est ma seule expérience et qu’il ne m’est honnêtement pas autorisé à poursuivre sur ce que je ne connais pas.
Il en va autrement avec le conceptuel qui lui, peut être partagé sans vécu particulier, sur simple présentation des prémisses et vérifications des cohérences internes au discours (du classique, quoi…)
Là, pas besoin d’attendre des années pour savoir.
Sans compter qu’en plus, dans ce genre d’exercice, je me sais parfaitement à l’aise, ce qui n’est pas négligeable.
C’était ça, ma demande de départ, mais bon, tant pis.
Cela dit, quel est mon sentiment sur Lacan après échange dans ce fil ?
Ben… Faut être honnête… Mitigé, mitigé…
Des trucs bizarres, quand même…
Ce qui m’ennuie, c’est que je ne parviens pas à étayer ce sentiment, ni dans un sens, ni dans l’autre.
Je ne le ferai donc pas, ce serait intellectuellement malhonnête.
Mais bon, pas sûr non plus d’avoir envi d’aller plus loin.
Bonne continuation à tous,
Aigoual.
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